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Commentaire de Sophie

sur Des ministres millionnaires décident de bloquer le SMIC et 5 autres infos qui devraient vous faire bondir !


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Sophie 19 décembre 2017 04:06

SUITE.....

Il est important que les citoyens ne se laissent plus duper par les politiques troubles, ces politiques qui n’hésitent à s’élancer sur une vague où il y a des incompréhensions et des quiproquos. En effet lorsque le masque tombe nous y voyons, un politique limpide où l’odeur est encore plus forte que celle du capitalisme. Ainsi l’ED n’est pas une alternative claire au capitalisme, puisqu’on ne peut faire d’alternative au capitalisme par le capitalisme, à part pour les ignorants. Lorsque le capitalisme n’est plus en mesure de s’assurer lui même dans de nombreux pays, se crée des mouvements de révolte comme entre 1929 jusqu’à 1939. Le capitalisme cèdent à des personnes qui verront dans le capitalisme une machine exploitrice, comme les trois principaux personnages de l’Histoire : Franco, Mussolini, Hitler. Le capitalisme crée nécessairement la dictature du capitalisme lorsque la crise systèmique est enclanchée par les capitalistes. Ainsi il n’y a plus de syndicats, plus de partis politiques, aucune liberté d’expression, seul le travail importe au capital. Le citoyens doivent faire des recherches eux-mêmes pour ne plus se faire avoir par les politiques identiques au système en croyant qu’il s’agit d’une alternative.

FASCISME ET CAPITALISME Le fascisme est la roue de secours du capitalisme. Quand l’exploitation sociale reste possible dans le cadre dit « démocratique », le capitalisme tolère des ilots de liberté. Dès lors que cette exploitation sociale devient compliquée, le capitalisme impose ses lois de façon plus autoritaire. Le capitalisme contient toujours en lui cette propension à durcir ses institutions. Tout le malentendu vient du fait que l’on a appelé « démocratie » ces espaces de liberté qui sont la presse, les élections, l’assemblée parlementaire, etc.…. En fait, ces espaces de « liberté » n’existent que parce qu’ils sont dûment contrôlés par le système. Autant dire que ces espaces de liberté n’existent qu’en tant de leurres. Il est fort à craindre que les sociétés n’aient jamais approfondi certaines études, telles celles menées par Marx et ses continuateurs. Tout travail exploité est un travail aliéné. Le fascisme est déjà présent. Il est dans ce rapport de domination sociale et politique. Car l’Etat, instrument de la classe dominante, met en place les conditions politiques de cette exploitation. On est alors fondé à parler d’oppression. Le capitalisme fonctionne doublement sur le couple oppression/exploitation. C’est son état « naturel ». Et l’on parle de fascisme à partir d’une quantité (trop) voyante d’oppression, mise en place pour continuer l’exploitation. On définit trop souvent le fascisme comme une rupture, or il n’est pas rupture, mais aménagement des conditions de l’exploitation qui continue dans un contexte autre. Aujourd’hui, le chômage est vécu comme un chantage permanent pour les salariés qui doivent accepter toutes sortes de régressions. Malgré un travail, il devient difficile de se loger, de nourrir ses enfants ou de se soigner. Et à la fin de la journée, la télévision et ses programmes sont là pour finir le travail de sape de cette société où les pauvres ne sont plus que des variables d’ajustement du profit capitaliste. Les publicités, véritables caricatures de la réalité, vantent une consommation où au final ce qui se joue, c’est la mise en concurrence entre salariés. Ce système pervers fait que ceux qui payent les « pots cassés » se trompent souvent de combat pour essayer de résoudre leurs problèmes. Bien souvent les produits tant vantés ne sont d’aucune utilité, ce n’est d’ailleurs pas leur but, le but est de vendre, vendre n’importe quoi avec le bénéfice le plus conséquent possible. Les pauvres ne sont pas là pour réfléchir, simplement pour produire et consommer. Au bout du compte la course effrénée pour la recherche du nouveau produit présenté comme indispensable, ne nous rend pas plus heureux et accentue un mal être généralisé. Cette frustration inconscience générée par le système est récupérée par les fachos. Enfin, profitant de la dépolitisation de nombreux citoyens, dépolitisation orchestrée par les médias et les dirigeants au service de la finance et de l’oligarchie bourgeoise, les fascistes masqués nous jouent le couplet du ni-droite ni-gauche. La ruse de ceux qui défendent le système est justement de créer des personnages qui défendent leurs propres intérêts, tout en se faisant passer comme « antisystèmes ». Mais ce n’est qu’un leurre, destiné à détourner la colère populaire vers des boucs émissaires créés de toutes pièces, car dans un système capitaliste les seuls « antisystèmes » ne peuvent être qu’anticapitalistes. Le reste c’est de la poudre aux yeux ! Le capitalisme le plus réactionnaire a entrepris un véritable travail de démolition, il avance à visage découvert avec le FN ou l’UMP, ou de façon violente avec les groupes fascistes. Mais il avance également masqué, avec des associations comme « liberté chérie » « Riposte Laïque » ou « contribuables associés », des radios comme « radio courtoisie », des think-tank comme « le club de l’horloge » ou alors des sites internet dans lesquels, grâce à leur charisme, quelques personnages en manque de notoriété, véritables gourous paranos et démagogues, embrigadent et détournent des gens en manque de repère de la véritable lutte qui oppose depuis toujours le capital au travail, les exploités aux exploiteurs, les possédants aux démunis, les riches aux pauvres, c’est-à-dire la lutte des classes…tout simplement ! Juste pour rigoler, répondez à cette question : pour quelles avancées sociales en faveur des salariés se sont mobilisées la droite ou l’extrême droite ?


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