@Attila
Bonsoir M. Attila,
1. Qui est ce
commentateur qui se cache derrière le visage et le pseudo à peine modifié d’un
écrivain influent ?
Vous
habitez près d’un champ traité au Glyphosate ou bien en ville ?
2. N’est-il pas
simpliste de réduire la confrontation à Monsanto d’un côté et des
« militants fanatisés » ? Discréditer les personnes quand les
témoignages gênent est un aveu d’échec.
Monsanto n’est pas
le seul fabricant d’herbicide à base de glyphosate en effet et d’autres
herbicides ou génériques doivent être mis en cause mais cela ne modifie pas les
avis exprimés par le Centre International
de Recherche sur le Cancer (CIRC) qui évoque un produit
« potentiellement cancérigène » pour les humains.
Pourquoi si
« le comportement de MONSANTO est-il sans doute criticable » (en quoi
d’après vous ?) ne voyez vous pas la
nécessité de transparence, d’un large débat public, d’une confrontation des
arguments. Ce que votre type de réponse et Monsanto ne semblent pas prêts à
assumer.
3. Les deux
articles du Monde « MONSANTO Papers » (datés du 5 et
du 6 octobre 2017) de FOUCART et HOREL ont été rendus
possibles par la dé-classification au cours de l’été 2017 de milliers de pages
de documents internes à MONSANTO, suite aux procédures judiciaires engagées aux
Etats-Unis (aujourd’hui 3500 victimes ou proches de victimes décédées d’un
lymphome non hodgkinien, un cancer du sang rare).
4.Ces articles du Monde montrent
comment MONSANTO a fraudé, puisqu’il a fait endosser ses propres études
« scientifiques » maison (rédigées par du personnel de
MONSANTO) à des experts reconnus, avec parution dans des revues savantes,
contre des rémunérations tenues évidemment secrètes (ghostwriting), et ce pour
contrer « scientifiquement » la décision du CIRC (OMS) qui le 20 mars
2015 déclare officiellement le glyphosate génotoxique, cancérogène
pour l’animal et cancérogène probable pour l’homme.
5.Il est fort probable que l’étude
sur les agriculteurs américains soit un des contre-feux allumés par MONSANTO
sur le plan « scientifique » pour discréditer l’avis du CIRC.
6. Je ne sais pas
si Bayer fait une bonne affaire en voulant acquérir MONSANTO.
Bonne année quand
même !
Avec des
industriels contrôlables et responsables et une prise en compte sérieuse des
inquiétudes et dangers portés par les populations.
Bien à vous.
FV