• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Christian Labrune

sur Bergson : la critique du mécanisme et du finalisme dans l'Evolution créatrice


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Christian Labrune Christian Labrune 17 janvier 2018 10:52

@eddofr
Vous n’êtes pas très loin du psalmiste qui dit à peu près que les cieux et la terre chantent la gloire de Dieu !

Je n’ai pas la moindre sympathie pour l’oeuvre de Montherlant, mais dans La reine morte, je crois bien me souvenir (j’ai lu ça il y a plus de quarante ans !), que Ferrante trouve au contraire le spectacle du monde d’une indigence lamentable. Même si je suis passionné par tout ce qui touche à la connaissance scientifique, je dois avouer que c’est aussi un peu mon sentiment.

Bien avant Bernardin de Saint-Pierre s’émerveillant de la forme des melons où sont imprimées des lignes qui permettent de les diviser pour pouvoir plus aisément les manger en famille, L’abbé Pluche s’était pareillement passionné pour ces sortes d’explications finalistes, lesquelles illustraient à merveille le souci que la divine providence avait pris du bonheur de l’homme en ce monde. Evidemment, il y avait des questions embarrassantes : à quoi pouvaient bien servir les puces et toute une vermine bien empoisonnante encore au XVIIIe siècle ?
Eh bien, les puces servaient à exercer la patience du chrétien.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès