@ Bonjour Michel J. Cuny,
Merci de réhabiliter quelque peu Pierre Janet qui pour la compréhension des traumatismes psychiques est bien plus important que celle de Freud comme le soulignet fort pertinemment les psycho-traumatologues et autres criminologues ou victimologues. A noter également que le freudisme n’est pas le seul courant psychanalytique et que certains courants de cette discipline ont su se détacher du « totalitarisme » freudien. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas jeter le bébé psychanalyse et l’eau du bain avec, car c’est un « objet » récupérable... à condition toutefois de savoir s’émanciper de ses gourous et de leurs idolâtres. C’est ainsi que les apports de Ferenczi, le soi-disant enfant terrible de la psychanalyse, sont également plus importants que ceux de son maître qui lui a d’ailleurs « piqué » bien des idées sur le traumatisme sans jamais le citer pour ensuite le dénigrer comme il savait si bien le faire (cf. le cas de Victor Tausk également ainsi que celui de Pierre Janet avec qui Freud était en compétition bien qu’il niait ce fait). Un schéma courant chez les nombreux idolâtres de Freud pour qui toutes critiques du freudisme relèvent d’un crime de « lèse majesté ». Une critique qui s’avère pourtant nécessaire par les temps qui courent, car « celui qui ignore son histoire est condamné à la revivre ».