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Commentaire de Étirév

sur Stephen Hawking en face de l'éternel débat : Dieu et la science


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Étirév 23 mars 2018 10:54

L’auteur écrit : « La science et la religion : L’éternel pourquoi et l’éternel comment »

Toutes les religions de l’antiquité commencent leur cosmogonie par l’histoire du chaos, état qui précède, dans l’Univers, toute organisation de la matière.

Les « Védas  » sont une des sources les plus anciennes que nous connaissions. Elles sont de celles où toutes les religions ont puisé leurs préceptes, car toutes se sont copiées les unes sur les autres, en empruntant toujours à leurs devancières les dogmes et les rites sur lesquelles elles se basaient.

En remontant de l’une à l’autre, dans l’histoire, nous arrivons à l’Inde, ce berceau de la pensée humaine.

Manou dit : « Ce monde était dissout dans le non-être, imperceptible, sans propriété distinctes, ne pouvant tomber sous les sens, ni être imaginé par la pensée. C’était le sommeil de la Nature.  »

Cette conception du chaos primitif se rapporte à l’état nébulaire de notre planète. Les cosmogonies anciennes ne voulaient, évidemment, désigner par le mot « chaos », que l’état antérieur à l’organisation de la matière planétaire, l’état primitif des matériaux terrestres, soit lorsqu’ils se trouvaient dissociés comme ceux d’une nébuleuse, soit lorsqu’ils commençaient déjà à se réunir en une masse solide formant ainsi un noyau inorganique encore impropre à la vie.

Si nous appliquions le mot «  chaos » à la matière cosmique universelle, nous tomberions dans une erreur de principe, nous supposerions que l’Univers a eu un commencement, ce qui impliquerait une fin, car ce qui a commencé doit finir ; supposer un commencement et une fin à l’Univers, c’est supposer un commencement et une fin à la matière, un commencement et une fin à la force, ce qui serait absurde.

Ce qui commence, ce sont les astres, puisqu’ils naissent et meurent ; mais l’Univers, au sein duquel ils évoluent est éternel.

Mais chercher un commencement au mouvement de la matière, c’est nier l’éternité de la force, comme chercher un commencement à la matière, c’est nier l’éternité de la matière. La nécessité d’un premier moteur, donnée comme preuve de l’existence d’un Dieu personnel par Aristote, pouvait exister quand on ne connaissait pas les moteurs naturels tels que l’électricité ; mais, aujourd’hui, ce genre de preuve n’a plus de valeur.

Supposons qu’il arrive, dans l’avenir, un moment où la science obscurcie, perdue, n’explique plus aux nouvelles générations le comment et le pourquoi des phénomènes.

C’est ce qui arrive aux prêtres actuels de tous les cultes.

Ils basent leur enseignement, non pas sur la science, mais sur la tradition. Ils propagent des vérités fondamentales, devenues des mystères pour eux, des idées qu’ils sont incapables d’expliquer scientifiquement et qu’ils veulent imposer en vertu de leur propre autorité, et le rationalisme des masses ignorantes leur jette à la tête une négation qu’ils ne peuvent plus combattre.

C’est ainsi qu’ils imposent la croyance en Dieu, sans connaître, eux-mêmes, l’essence de ce Dieu qu’ils ordonnent au peuple d’adorer, sans penser que leur affirmation ne suffit pas et que, pour que la foi soit inébranlable il faut qu’elle soit basée sur l’évidence des faits.

C’est cette foi là que la science vient rétablir, c’est elle qui vient mettre dans les esprits des choses compréhensibles là où la tradition mettait des choses qui semblaient absurdes parce qu’elles étaient incompréhensibles.

Ainsi, la science, en ajoutant au mot Dieu le mot Oxygène, rend tout d’un coup, cette idée claire, précise, indiscutable pour tous les gens instruit, elle supprime le mystère et le remplace par l’évidence.

La trinité, cette autre idée qui semble aux rationalistes le dernier mot de l’absurdité dans sa forme mystérieuse, devient une vérité évidente lorsque la science l’explique par les trois états de l’Oxygène.

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Cordialement.


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