La première
écriture, la proto-graphie, fut universelle comme la première langue fut
universelle.
Tous les
vestiges archaïques se ressemblent.
L’écriture
fut d’abord formée de signes idéographiques.
Il est si
naturel que l’écriture ait été, au début, la représentation d’une idée par un
dessin, d’un objet par l’image de l’objet, qu’on ne conçoit même pas que cela
ait pu commencer autrement.
D’autant
plus que ce système d’écriture existe encore dans certains pays, notamment en
Chine.
Mais il
restait à savoir comment l’écriture idéographique est devenue alphabétique.
Une des
choses qui ont le plus frappé les premiers humains, c’est la différence des
sexes. Il est bien certain qu’ils ont représenté le garçon par le signe « I »
et la fille par le signe « O » ; et ces deux signes primordiaux qui ont servi à
désigner le masculin et le féminin sont l’origine des lettres ; ils sont
arrivés, en se modifiant de différentes manières, à former l’alphabet. Les
lettres sont faites de « I » et de « O » combinés.
Le système
d’écriture ionien, en les combinant de 25 manières, en forma un alphabet, le
même dont nous nous servons.
Quand la
pudeur sera née, beaucoup plus tard, on dira que ces deux signes représentent
une baguette et une bague.
On les
retrouve partout sous cette idée nouvelle et ils deviennent des symboles.
Le système du
symbole féminin (la bague) se développe puissamment en Europe.
Annules (anneau) est un mot dérivé du nom d’une grande Déesse
: Ennia.
Sortija (en espagnol) signifie sortilège des magiciennes. Ring
(en anglais) vient de Rhénus, le pays où naquit la civilisation
gynécocratique.
La bague
servira à sceller les décrets (ceux du pontife Janus, diront les auteurs
masculins).
Dans
certaines langues, comme l’hébreu, le « I », devenu le « Y o d »,
servira à représenter le sexe masculin.
C’est cette
lettre « I » qui sera représentée plus tard par les Obélisques, alors que le «
O » sera représenté par les arcs de triomphe.
Oros, la lumière
en hébreu, Horus en égyptien, le fils d’Isis, dans le Tarot les or sont les symboles de l’Esprit
féminin.
En Asie, on
relia ces deux signes « I » et « O » par un trait, un lien, mettant d’un côté
la pointe de « I », de l’autre l’anneau. Ainsi rattachés, cela forma une flèche
effilée par un bout, et arrondie par l’autre en forme d’anneau.
Ces flèches
se disaient en saxon Log, d’où dérive le mot pélasgique Logos.
Le système
d’écriture assyrienne se fonda sur ces signes.
Faits et temps oubliés
Cordialement.