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Étirév

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  • Étirév 25 avril 07:03

    CODE D’HONNEUR de la Chevalerie Séculaire :
    De toute sa Vie le Chevalier
    n’aura jamais menti
    jamais volé
    jamais assassiné
    qui que ce soit.
    LA CHEVALERIE, LA TABLE RONDE ET LE GRAAL



  • Étirév 24 avril 09:07

    Le problème des féministes « égalitaire ».
    Rappelons tout d’abord que le désordre social, moral et mental qui règne sur la terre depuis les temps reculés de l’Évolution humaine, les systèmes absurdes qui se sont succédé et les aberrations de tous genres qui ont engendré tant de maux, n’ont qu’une cause : l’interversion des rôles de l’Homme et de la Femme.
    Aussi, on n’aime pas à reconnaître que si musculairement l’homme est le plus fort, moralement la Femme est plus forte que l’homme.
    L’homme a la force musculaire, l’action, l’exécution ; à lui la charrue, le champ, l’usine, la mine, l’outil, le navire, l’industrie. A la femme, la connaissance de la Nature et l’application morale de ses lois.
    Dans l’état primitif et naturel de l’humanité, nous voyons l’homme se livrer à la chasse, à la pêche, à la construction des habitations, des instruments, à la culture de la terre. Il fait ce que son instinct lui dit de faire et il le fait bien.
    La Femme s’occupe de la direction intérieure, de l’administration, de l’éducation des enfants ; elle est Reine au foyer, elle dirige et gouverne, à elle incombe tout ce qui demande du discernement, de la prudence, de la patience, du raisonnement, de la persévérance.
    Cette famille primitive représente la première forme de l’Etat.
    Dans les nations modernes, dites civilisées (ce qui, aujourd’hui veut dire, par antithèse, soumises au régime de la force), on a renversé cet ordre de choses. On a donné à l’homme les fonctions féminines, celles qui ne peuvent être remplies qu’à la condition de posséder des facultés de femme, telles que l’administration, la direction morale, l’enseignement sous toutes ses formes, la médecine, le droit, la justice, fonctions qui demandent de la logique, du raisonnement, de la patience, de l’équité, de la prudence, de la persévérance.
    On a donné ces fonctions « sensitives » à des hommes « moteurs » qui n’ont ni patience, ni prudence, ni équité, ni raisonnement, ni logique, ni persévérance, puisqu’ils n’ont pas l’intensité sensitive qui donne ces facultés. Mais, en échange, ils ont l’égoïsme, l’emportement, l’inconstance, l’interversion de l’esprit, l’injustice, qualités négatives qui existent, à des degrés très divers, il est vrai, dans les hommes et qui rendent impossible l’exercice de ces fonctions sensitives.
    Les hommes, en prenant pour eux les fonctions des femmes, ont, en même temps, pris, pour eux, les droits des femmes, droits qui sont inhérents aux facultés que ces fonctions supposent. Ces droits sont les privilèges de l’aristocratie de l’Esprit. C’est le véritable « droit divin », sur lequel doit reposer toute autorité.
    Ce n’est que peu à peu que les hommes ont envahi le domaine des femmes et les en ont chassées. Mais, une fois établis, en conquérants, sur ce terrain, ils s’y sont maintenus par la force et par la ruse.
    C’est en effet la force brutale qui a assuré, à l’homme, une position à laquelle il n’avait pas de droits naturels. En agissant ainsi, il violait les lois psychiques et les lois morales, qui en sont la conséquence, il violait le Droit.
    Mais comme tous les hommes ne sont pas aussi avancés dans l’évolution du mal, comme l’héritage naturel que chacun apporte en naissant lui remet dans l’esprit un germe de Vérité, il s’est trouvé, dans tous les temps, des hommes meilleurs que les autres qui ont eu une sorte de honte de cette injustice, qui l’ont comprise, et même, qui ont protesté, quoique cette injustice était établie à leur profit. Tout ce qui restait de droiture, de logique, dans leur esprit, clamait contre cette façon de renverser les choses, leur conscience se révoltait à l’idée d’écraser, dans la femme, ce qu’il y avait de meilleur en eux. Ce sont ces hommes-là qui, toujours, élevèrent la voix pour défendre le droit des femmes. Cependant, jetant les yeux autour d’eux et ne rencontrant, partout, que des femmes privées de toute culture sérieuse, et livrées à toutes les futilités, on comprend qu’ils n’aient pas encore reconnu, dans la femme, la Déesse, la Prêtresse et l’Éducatrice de l’avenir. Ils ont demandé, seulement, que la femme soit considérée comme l’égale de l’homme.
    Restons encore un peu dans le présent, et, après avoir montré brièvement comment l’homme s’est emparé des fonctions de la femme, voyons, maintenant, comment la femme se défend, c’est-à-dire quels sont les programmes soutenus par les féministes « égalitaires », et comment ces « revendicatrices » mènent leur campagne.
    Les femmes, aujourd’hui, prétendent devenir les égales de l’homme, donc, prendre leurs défauts (exagérations, injustices, brutalité, mœurs libertines, ruses, mensonges, etc.). Toutes choses qu’elles n’ont pas, en effet, dans leurs conditions sexuelles normales.
    Pourquoi donc, elles qui, malgré toute leur ignorance, sont vertueuses, désintéressées, charitables et bonnes, veulent-elles descendre jusqu’à l’homme ? Est-ce pour imiter ses bêtises, car il en fait ? Est-ce pour partager ses ambitions déréglées, car il en a ? Est-ce pour trafiquer avec lui dans les affaires financières, car il trafique ? Si c’est pour tout cela, ce n’est vraiment pas la peine de revendiquer. Le nombre est assez grand, dans le camp des agitateurs masculins, sans qu’il soit besoin de l’accroître encore en y annexant des femmes.
    Si c’est pour faire autre chose, alors, c’est parfait, mais, dans ce cas, il ne faut pas réclamer l’égalité car l’égalité suppose les mêmes occupations. Il faut donc faire autrement… et mieux, et c’est cela que les hommes attendent des femmes, et non une vaine rivalité sur leur terrain.
    Ce qui prouve le défaut de la méthode des « égalitaires », c’est le peu de succès de leur campagne. Que d’années, que d’activité et que d’argent, même, dépensé dans une cause qui ne progresse pas, car leurs succès sont illusoires, ce qu’elles obtiennent ne change en rien la nature de l’homme.
    Tant que les femmes se sont diminuées en demandant une égalité qui les rabaisse, elles n’ont pas abouti. C’est Celle qui remontera sur son piédestal qui réussira.
    Tant que les féministes n’auront pas montré aux hommes une femme ayant produit quelque chose de féminin, quelque chose que les hommes n’aient pas pu faire, ils ne seront considérés par ceux-ci que comme une armée de nullités, et si beaucoup d’entre eux ne sont pas devenus féministes, ce n’est pas parce qu’ils tenaient beaucoup à garder des privilèges injustifiés, c’est parce qu’on ne leur offrait pas une seule femme digne de leur admiration. Et changer les médiocrités masculines pour des médiocrités féminines, n’est que piètre besogne. Car on ne change, en réalité, que le costume et le timbre de la voix, mais quant aux idées, elles restent aussi fausses avec les « égalitaires » qu’avec les hommes seuls, ce sont toujours « les idées régnantes ».
    Les hommes intelligents veulent mieux que cela, ils veulent une Femme « qui ne soit pas leur égale », afin qu’ils puissent trouver, en elle, toutes les grandes qualités que l’homme droit se plait à respecter, à vénérer. Ils veulent, dans la femme, une manière de penser différente de la leur, ils veulent trouver, près d’elle, quelque chose à apprendre, quelque chose de nouveau qui les tire de l’ennui qui les endort, et donne à leur vie une direction nouvelle, à leur esprit une lumière directrice. Mais les criailleries pour obtenir des droits politiques ou sociaux les fatiguent sans les intéresser.
    De plus, n’est-il pas naïf que certaines d’entre elles attendent que ce soit l’homme qui vienne les proclamer supérieures à lui, ou même ses égales, alors que c’est lui qui, dans son orgueil, les a abaissées ? Les plus intelligents, seuls, arrivent à accepter l’égalité, mais les pervertis n’y arriveront jamais.
    Donc les personnes, bien intentionnées, nous le reconnaissons, qui ont demandé l’égalité des sexes, se sont trompées, tant au point de vue philosophique qu’au point de vue psychologique. Il n’y a pas plus égalité entre l’homme et la femme qu’il n’y a égalité entre le voleur et le volé. Deux êtres aussi différents ne peuvent pas remplir, dans la société, les mêmes fonctions, avoir les mêmes droits et les mêmes devoirs. Là est toute la question ; définir les fonctions, les droits et les devoirs de chacun, leur donner une éducation qui les y prépare et non, comme on le fait maintenant, une éducation qui les en éloigne.
    L’harmonie sociale régnerait encore si chacun d’eux, dès l’enfance, avait obéi aux lois physiologiques et psychiques de leur nature, rectifiées dans le sexe mâle, par la LOI MORALE.



  • Étirév 23 avril 11:11

    Suivant l’ancienne Loi qui régnait aussi bien chez les Celtes que chez les Israélites, le mot « AGAPE » désignait les réunions données le 7ème jour. Ce 7ème jour était un temps de repos ; c’était un jour CONSACRÉ, c’est-à-dire donné aux unions.
    Cette consécration du 7ème jour laissé aux divertissements, aux agapes et au sacrifice eucharistique, a joué un grand rôle dans le premier culte, puisqu’elle a été imitée et parodiée par toutes les religions.
    A propos des festins du vendredi et des noces qui étaient les agapes des Mystères, dans son ouvrage, « La République des Champs Elysées », Charles Joseph de Grave montre comment cette fête religieuse entra dans les mœurs : « Après avoir consacré les six premiers jours à des travaux et des devoirs, les législateurs ont proclamé le septième jour « libre ». « Vrydag », nom du vendredi, signifie « libre jour » (en allemand « Freytag », en anglais « Friday »). Le 7e jour était destiné à la célébration des noces. Sous ce rapport, l’amour présidait aussi à ce jour. C’est de là que le mot Vry a donné naissance au verbe Vryen (en Néerlandais) qui, dans l’usage du peuple moderne, signifie « faire l’amour ». Et on donne aussi le nom de « frayer », Vryen, à « l’amour des poissons ».
    Le vendredi s’exprime en latin par le mot « dies Veneris », « jour de Vénus », « jour de la Femme » car « Vénus » à la signification de Femme. Alors, sans doute, Femme Divine. Notons à propos de « dies Veneris », devenu « vendre-di », que « Port-Vendres », cette ville située au pied des Pyrénées orientales, s’appelait autrefois « Portus Veneris » : le port de Vénus.
    On a jeté tant de défaveur sur le vendredi, qu’il en est résulté un préjugé singulier contre ce jour, préjugé qui se soutient encore par l’effet d’une tradition sourde, quoiqu’on en ait perdu la raison. Dans l’opinion vulgaire, le vendredi est devenu un jour funeste et de mauvais augure. Et le vendredi, « jour de Vénus », a été remplacé par le dimanche, « jour du Seigneur ». Toujours la substitution des sexes accompagnée du renversement des idées. L’ancienne Loi donnait un jour sur sept à l’union ; la loi masculine fera du dimanche un jour d’abstinence et donnera à la licence masculine six jours sur sept.
    Relevons, enfin, que les Templiers, dont l’arrestation eut lieu un vendredi (le 13 octobre 1307), avaient une Divinité féminine représentant l’ancienne Déesse porte lumière, la « Vénus-Lucifer », que leurs ennemis ont ensuite ridiculisé et appelé le « Baphomet », caricature qui la représentait sous la forme d’une femme à tête de bouc.
    Dans la Loi morale, formulée par Myriam, surnommée « Hathor » (de « Ha-Thora, « La Loi »), et qu’on remplacera par le personnage de Moïse inventé quelques années avant notre ère par Philon d’Alexandrie qui écrivit sa légende, « De vita Mosis », telle que nous la connaissons, le 3ème Commandement disait texto : « Rappelle-toi le jour du repos pour le sanctifier. Six jours tu travailleras et tu feras toute ton œuvre, le jour septième est le repos pour Hevah, ta Déesse. Non tu feras toute, aucune œuvre, toi et ton fils et ta fille, ton esclave et ta servante et ta bête et ton étranger, qui est dans tes portes, car en six jours (Jours solaires) a fait Ælohim les cieux et la terre et la mer et tout ce qui est en eux et il s’est arrêté au jour le septième (la 7ème manifestation phénoménique qui fut la génération). Ce pourquoi Hevah a béni le jour du repos et l’a sanctifié (en en faisant le jour consacré à la Femme pour la génération ; c’est l’origine du sabbat). »
    Le sabbat, qui était le samedi saint, était le jour sacré, attendu, où le désir de l’homme, contenu pendant les six jours de la semaine, allait enfin trouver une satisfaction légitime, approuvée, sanctifiée, attendue par la femme elle-même, heureuse de se donner à qui a su la mériter par une chaste attente. C’est la Loi morale réalisée, l’accord entre la Loi de nature qui veut et la Loi morale qui retient.
    Les relations sexuelles n’ayant plus été réglementées par LA RELIGION, la licence masculine, dès lors, entraîna un accroissement anarchique de la population mondiale. Ainsi, en cette fin de Cycle, l’explosion démographique planétaire inédite du XXème siècle a vu la population mondiale multipliée par 2,4, et passée de 2.5 milliards d’habitants en 1950, à 6 milliards en 1999 ; elle est de plus de 8 milliards en 2023.
    Robert McNamara, ancien secrétaire d’État à la Défense des États-Unis d’Amérique (celui qui ordonna le bombardement massif du Vietnam) et ancien président de la Banque Mondiale (qui imposa aux pays dits « en voie de développement » l’utilisation de moyens contraceptifs comme condition sine qua non pour obtenir des aides financières), membre également du « Council on Foreign Relations » (CFR), de la Commission « Trilatérale », du « groupe Bilderberg » et du « Lucis Trust », puissante association reconnue par l’ONU, et dont dépendent les mouvements pseudo spiritualistes du « New Age », déclarera : « On doit prendre des mesures draconiennes de réduction démographique contre la volonté des populations… Pour réduire la population terrestre il faut augmenter le nombre de décès et diminuer le nombre de naissances… Cela aura lieu, soit par le biais de mesures humaines soit par un coup d’arrêt malthusien ».
    Ainsi se développera, s’intensifiera et se banalisera l’usage des contraceptifs, des avortements, de la stérilisation et peut-être, bientôt, de l’euthanasie. Et pourquoi ne pas, dans le même temps, augmenter la souffrance des gens et les pousser au désespoir et au suicide, encourager la sodomie, défendre la pédophilie, provoquer des famines, des épidémies, voire même des pandémies fictives qui justifieraient un empoisonnement médical « scientifiquement correct », ou bien encore, comme tous les grands « bouchers » de l’histoire, déclencher des guerres ici où là, des conflits mondiaux… nucléaires… apocalyptiques ?
    Aussi, pour ce genre d’individu, la société c’est le malheur, c’est la misère, le néant, la mort ; ils la veulent ainsi.
    Nous, nous la voulons autrement. Nous voulons la vie et tout l’épanouissement de l’être.
    L’AMOUR



  • Étirév 23 avril 09:59

    « Des hommes en attente de Dieu »
    Pourquoi, au lieu d’attendre, les hommes ne s’élèveraient pas jusqu’à « Lui » ?
    Qu’est-ce que Dieu ?
    Loin de rien décider de cet être suprême,
    Gardons en l’adorant un silence profond
    Le mystère est immense et, l’esprit s’y confond ;
    Pour dire ce qu’Il est, il faut être Lui-même.
    NB : « Une force magique (naturelle) endormie par le péché est latente en l’homme. Elle peut être réveillée par la Grâce de Dieu (inspiration). Nous trouverons en nous la pure et sainte connaissance si nous parvenons à nous isoler de toute influence extérieure et à nous laisser guider par la lumière intérieure. À ce stade de concentration (méditation), l’esprit distinguera chaque objet sur lequel il dirige son observation ; il peut s’y tenir et même arriver jusqu’à Dieu. » (Jean-Baptiste Van Helmont)
    Le Bonheur, rappelle Eckhart von Hochheim (dit Maître Eckhart), est l’état créateur dans lequel on se trouve lorsque l’Âme comprend Dieu.
    Blog



  • Étirév 22 avril 07:15

    Les métaphores par lesquelles on avait annoncé la fin du monde avaient été mal interprétées. Ainsi, quand les prophètes avaient dit que les fondements de la terre allaient s’ébranler, cela s’appliquait aux institutions sociales qui allaient être attaquées et détruites, et non au globe terrestre et à ses conditions physiques.
    Quand ils avaient dit que le soleil, la lune et les étoiles allaient s’obscurcir et s’éteindre, cela se rapportait aux lumières de l’intelligence comparées aux astres du ciel et qui (suivant l’expression antique) allaient être mises sous le boisseau par l’homme pervers.
    Et c’est bien ce qui se produisit, puisque les conquérants qui arrivaient au pouvoir avaient toujours pour premier soin d’étouffer la pensée, souvent même de faire brûler les livres dès qu’ils prenaient possession du trône.
    Toutes les métaphores annonçaient le renversement du « monde intellectuel » et le règne de la brutalité.
    Ainsi, quand Isaïe dit, apostrophant Babylone : « Brillante étoile, comment es-tu tombée du ciel ? », elle fait une allusion à la ruine du règne de l’Esprit féminin en Chaldée. Ce style était celui de l’époque.
    Cicéron écrit à Atticus, en parlant de Pompée déchu de sa popularité et de sa grandeur : « En effet, il était tombé de la hauteur des étoiles. »
    Précisons que le mot « Déluge », surtout connu par le récit de l’Arche de Noé dans la Bible, est symbolique et indique la « Vague humaine » qui déferla sur le monde pour le bouleverser. Ram, Tamerlan, Gengis-Khan, Alexandre, César, sont des hommes de « déluge », des hommes de « nuit » détruisant sur leur passage les œuvres de l’esprit féminin, semant partout des ruines où régnaient des idées, brûlant les livres pour cacher les Vérités.
    Ce soulèvement, provoqué par l’invasion de la barbarie des hommes forts, des brutes, dans le monde régi par des femmes, est devenu une grande inondation parce que, dans le symbolisme antique, on représentait l’Esprit de Vérité par le feu qui brille, par la torche qui éclaire, et l’erreur qui est son contraire par l’eau qui éteint le feu ; l’eau, symbole de l’ignorance qui éteint les lumières, devient le domaine du dieu mâle, Poséidon ou Neptune, et on créé le baptême par l’eau, par opposition à la purification spirituelle par le Feu : en Grèce, on a le déluge d’Ogygès, celui de Deucalion et de Pyrrha ; en Scythie, celui d’un autre Deucalion ; chez les Hindous, celui de Satyavrata ; chez les Mexicains, celui de Coxcox ; chez les habitants de la Floride et les Apaches, celui de Massou ; les Frisons appartiennent à la race « de la chute de l’homme » ou « Déluge de Lao », que quelques symbolistes font remonter à 12.000 ans environ avant le submergement de l’Atlantide ; le déluge des Brahmanes fut appelé Dinapralaya. La légende du déluge universel a inspiré Raphaël qui nous a montré les hommes dans l’eau cherchant à y entraîner les femmes. Donc, à son époque, on savait encore ce que signifie le symbolisme.
    NB : L’Apocalypse est un livre écrit par un auteur qui se répand en doléances sur le mal qui règne partout, sur le sort des opprimés victimes des religions et des institutions nouvelles des hommes.
    Il s’élève contre Jézabel, désignant ainsi les femmes perdues qui suivent les Paulinistes. Il accuse les Nicolaïtes et les Juifs qu’il appelle « ceux de la synagogue de Satan », et annonce, une fois de plus, le retour de la Femme-Messie.
    Ce livre, tout rempli de réminiscences de l’Ancien Testament, a évidemment été altéré par les Jésuistes qui y ont mis, après coup, leur Jésus, leur Dieu Père, leur personnel ecclésiastique et les douze apôtres à la place des douze tribus, ce qui fait qu’ils apparaissent comme contemporains des prophètes. L’Apocalypse a dû être écrite avant la destruction du temple ; les remaniements qu’elle a subis, peut-être plusieurs fois, ont dû commencer dans le IIème siècle, L’ancien symbolisme, dont la signification était connue et facile à comprendre, y devient un surnaturel fantastique en prenant les idées abstraites symbolisées pour des réalités concrètes. Cette transformation de l’idée se retrouve dans tous siècles, c’est l’éternel manteau de l’ignorance et de la bêtise posé sur l’éternelle Vérité.
    L’Apocalypse en est un des plus frappants exemples. Ceux qui savent la lire et la comprennent y voient de grandes choses, de tout temps elle a eu un grand prestige. Ceux qui ne comprennent que la lettre sans apercevoir l’esprit n’y voient qu’une vision étrange d’un illuminé.
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