Issus de la moyenne bourgeoisie, Blum, est, comme Jaurès, d’abord un fonctionnaire issu du moule de éducation nationale de l’époque.
Comme son maître, il se caractérise à gauche par le fait qu’ils ont été peu ou pas du tout au pouvoir, n’ont rien fait d’autre que de symbolique et sans suite.
Rappelons que Blum, grand admirateur du maréchal Pétain, le militaire considéré comme proche des radicaux socialistes, ses alliés (voir son article de soutien quand ce dernier est nommé ambassadeur auprès de franco...), est porté au pouvoir en 36 suite à une recomposition des gauches dans la foulée de février 34.
Le PCF, qui participe à travers ses associations d’ancien combattant, au pseudo soulèvement contre la république aux côté des ligues d’extrêmes droite, finit par accepter une alliance avec les autres partis de gauche.
« l’Association républicaine des anciens combattants (ARAC), satellite du Parti communiste français, appelle également ses troupes à défiler le 6 février »
Par la suit les « grèves » et manifs montrent un désir d’unité des fonctionnaires malgré leurs divergences partisanes. «
Si on consulte l’actualité des grèves qui conduisirent à l’unité et au front Popu. On constate l’unanimité des postiers ( presque tous en grève, là ou aujourd’hui leurs syndicats sont très divisés entre fraction des diverses gauches), idem pour les transports publics.
A l’époque, les vrais ouvriers, votent encore moins qu’aujourd’hui. On doit avoir 70% d’abstention, contre plus de 90% à l’époque ; Cela permet à ces classe moyennes égoïstes et revendicatrices de se prétendre à bon compte représentant d’un peuple qui n’en peut mais.
Suivre le déroulement des grèves de 36, c’est voir un Gouvernement de fonctionnaire de gauche, complètement dépassé par la mobilisation sans précédent des vrais travailleurs, malgré lui et même parfois contre lui. Il appel en effet à l’arrêt sans être écouté, malgré ses courroies de transmission syndicales. Au début, les municipalités Front Pou ont poussé à la grève. Par la suite elles sont impuissantes.
Alors on cède provisoirement à la démagogies la plus populiste. Marée d’avantages qui seront immédiatement bouffés par l’inflation, sauf.. ;sauf pour la fonction publique, toujours gagnante au final des conflits sociaux. Parce que là, les avantages, c’est gratuit, c’est l’état qui paye...... »
Une figure historique de l’action politique des fonctionnaires au services de leurs intérêts de classe sous étiquette gauchisante, et sous la houlette de normaliens gauchisant, dévoile le pot au roses.http://renebidouze.over-blog.fr/page-la-greve-des-fonctionnaires-dans-l-histoire-sociale-4077645.html
"La véritable originalité de l’action du syndicalisme des fonctionnaires
était ce qu’il était convenu d’appeler « l’action
électorale », c’est-à-dire son intervention au cœur même du
processus des élections législatives. Ainsi, il est établi que cette
intervention sous diverses formes allant jusqu’à clouer
« au pilori » et à livrer à la vindicte des personnels les députés
et sénateurs dont les votes allaient à l’encontre de leurs intérêts, a
largement contribué aux victoires de la
gauche aux élections de 1924, 1932 et 1936.
«
Depuis,pas grand chose n’a changé. Ce sont toujours des agents publics qui font tourner les photocopieuses contestatrices sur fond public, passent les relevés d’impôts ou feuille de salaire des Chaban- Delmas ou Fillon aux journaux subventionné par leur état. Qui sabotent les réformes tentées par les pouvoirs qui ne leur plaisent pas ; Qui bourrent le crane de nos gosses à l’école en en fac et luttent pour interdire le recours du privé aux parents lucides.
Au pouvoir en 14, En 40, lors de la plupart des conflits coloniaux, ces gens se sont également illustrés par leur incompétence économique majeure.
C’est pourquoi essentiel de leur action a toujours porté sur l’anticléricalisme et le sociétal, deux secteurs dans lesquels ils se sentent à l’aise.
Nous avons donc affaire à des gens minoritaires qui ont investit l’appareil d’État pour s’opposer par autoritarisme, clientélisme et d’une manière générale tous les moyens possible ( on pense par exemple au syndicat de la magistrature) à l’expression démocratique du peuple français.
Si on ajoute qu’à en croire une étude publié par le NO, ils se marient entre eux plus que quiconque en France, les gauches, héritières de Jaurès et de Blum sont la seule chose qui ait jamais ressemblé un peu à ce que Marx nommait une classe sociale...Et elle ne s’oublie pas.
Du reste, depuis 81, le principal changement social, c’’est que la majorité des français est d »venu propriétaire des sont logement . Comme les riches l’étaient déjà, que les pauvres font toujours la queue pour un HLM contre un vote, que la fonction publique avec sa sécurité de l’emploi et ses crédits privilégiés et mieux placée que quiconque, ont peu dire que l’héritage de 68, après celui de Blum, c’est que la génération hypocondriaque qui reste nombreuse aux affaire avec ses gosses devenus banquier chez Rothschild avant de revenir à l’origine de toutes les prébendes, a a pu finir de payer aussi ses résidences secondaires.