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Commentaire de Oceane

sur Dénonçons les Docteurs Folamour défenseurs d'une immigration sans limites


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Oceane 24 août 2018 01:10

@Oceane J’ai oublié un autre acteur pour une colonisation réussie, l’instituteur.

« Le découpage de 1885 fut imposé par l’épée et le fusil. Mais le cauchemar de l’épée et du fusil fut suivi de la craie et du tableau noir. A la violence physique du champ de bataille succéda la violence psychologique de la salle de classe. Alors que la brutalité du premier sautait aux yeux, celle de la deuxième se para de bonnes intentions, comme le montre le roman L’aventure ambiguë où l’impérialisme colonial se distingue par le pouvoir de dispenser alternativement, avec une égale efficacité, la blessure et les soins : »On commença, dans le continent noir, à comprendre que leur puissance véritable résidait, non point dans les canons du premier matin, mais dans ce qui suivait ces canons. L’école nouvelle participait de la nature du canon et de l’aimant à la fois. Du canon, elle tient son efficacité d’arme combattante. Mieux que le canon, elle pérennise la conquête. Le canon contraint les corps, l’école fascine les âmes.« [...] »Il nous soumis physiquement par le fusil ; mais ce fut par la langue qu’il subjugua nos esprits"

Ngugi sa Thiongo’o : « Decoloniser l’esprit ».

Ni la Chine, l’Inde ou la Russie ne peuvent « égaler » ce « capital », cet « investissement » européen. Raison pour laquelle les né-colonisés se tourneront toujours vers le colonisateur. Tant que la décolonisation des esprits n’est pas réalisée, terminée.


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