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Commentaire de Étirév

sur La mort des hommes...


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Étirév 22 septembre 2018 13:05

La mort dans les Mystères...
Dans tous les Mystères on enseignait la Loi morale. En Grèce, nous trouvons deux mots qui la résument : le Nectar et l’Ambroisie.
Ces mots, cependant, ne sont pas d’origine grecque, ils viennent de la vieille langue celtique parlée dans le nord de l’Europe.
Le Nectar est le plaisir des hommes. Il a une tout autre signification : il donne la mort, et de son nom on fait nex, nekros (mort), necare (tuer). (Nectar, latin néant, ne-ens, participe présent d’esse, être).
Mais quand on dit que le Nectar versé par les hommes est le plaisir qui tue, il faut entendre par là : qui tue l’âme seulement, non le corps qu’il fortifie, au contraire.
De là cette expression : « péché mortel ».
De même, l’immortalité donnée à la femme par l’ambroisie est l’immortalité de son âme, non de son corps ; de son âme pendant sa vie, non après. C’est le péché véniel (de Vénus).
Nous savons comment, parties de là, toutes les croyances relatives à l’âme sont nées et se sont déviées de leur signification primitive.
Le Nectar donne la mort à l’homme parce qu’il représente une partie de sa vie qu’il sacrifie.
Partant de cette idée, on voulut imposer à l’homme des réserves, alors que, devant lui, on glorifiait l’Ambroisie qui donne la vie. C’est cette vue qui fut, pour lui, « le supplice de Tantale ».
Il refusa de croire à la réalité de cette loi. On lui expliqua, d’abord, que l’homme qui se nécrose en éprouve une réaction amère ; on appela cette réaction Pikros (amère). Les Grecs disaient aussi amartema, les Latins peccatum et les Celtes sunde.
C’est du mot pikros (amer) que l’on fit le mot péché.
Le péché est mortel, il tue l’âme.
Le Nectar est appelé « goudron des morts ».
Le mot Nicaragua vient de Necker (mort) et æghe (île), d’après M. Cailleux.
Pour graver dans l’esprit de l’homme la loi physiologique et psychique qu’il refusait d’admettre, on institua des représentations symboliques destinées à faire comprendre ce qu’on appelait « la mort de l’âme ». Des danses sacrées exécutées dans les temples brahmaniques (et qui existent encore) étaient des pantomimes édifiées sur ce thème : la femme disputant l’homme, au péché. Et c’est ce qu’on représenta dans les premiers Mystères.
A Babylone, on appelait Zogone l’homme qui, dans les fêtes sacrées, était sanctifié (choisi), placé sur un trône, puis mis à mort, pour indiquer que la mort suit le péché.
Pour représenter cette fête symbolique, les histrions étaient 13, le sort désignait le treizième qui servait de victime, et ses douze compagnons procédaient sur lui à la cérémonie suivie de mort. Mais cette mort devait être d’abord un simulacre.
La syllabe nec, première du mot nectar, servit à désigner la négation, parce que le scepticisme naît de la nécrose.
Chez les Latins, pour indiquer l’arrêt dans l’évolution, on disait : nec plus ultra, ce qui voulait dire : tu n’iras pas au-delà, tu n’iras pas plus loin.
Plus tard, l’orgueil a donné une autre signification à ce dicton.
Dans la Franc-Maçonnerie, Nekam Adonaï signifie : mort au dieu mâle des Juifs.
L’idée des sacrifices humains est liée à l’idée de mort, c’est pourquoi on arrive à faire des sacrifices aux funérailles (d’où la messe des morts).
Tout le symbolisme a pour but de montrer que l’amour physique tue l’homme, de lui faire comprendre que, quand le feu de la vie et de la pensée se retire de lui, il ne laisse plus que ses membres glacés à la terre.
On appelle Nécropoles les villes masculinistes. Et on appelle nécro-mancien l’homme qui se fait dieu (de mantis, divin).
Mantis a fait manteca (beurre), et le Rig-Véda parlera beaucoup du beurre clarifié (le Soma).
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