@Gérard
Nulle part je n’ai écrit que je prenais la totalité de ces chiffres de l’ANSM qui par ailleurs ne détaille qu’assez pauvrement les degrés variés d’effets indésirables et leur diversité contrairement à ceux du VAERS... néanmoins, ils existent, et il est admis qu’ils sont très sous-estimés. Je ne parlais que d’un signal inquiétant concernant les EI liés au Gardasil... et si comme vous le prétendez je fais semblant de ne pas comprendre, ne faites pas l’autruche ! les EIG sont connus d’experts et des autorités sanitaires ainsi qu’en
témoignent les pages 9. et 10 du « Rapport Dartigues », (Rapport
définitif de la Mission d’expertise sur la politique de vaccination
contre l’hépatite B en France, du 15 février 2002),
Effets secondaires de la vaccination
[…] « Depuis le début de la campagne de vaccination contre l’hépatite B
de 1994, plusieurs milliers de cas d’effets indésirables attribués au
vaccin ont été notifiés. Ces cas ont tous été individuellement évalués,
ce qui a amené à en rejeter une bonne partie en particulier les
éventuels doublons ou les cas comportant des informations manquant de
validité. Parmi les cas restants, on dénombre au 31 mars 2001, 862
atteintes neurologiques dont 71 atteintes démyélinisantes aiguës
centrales. 46% des cas notifiés sont survenus dans les deux mois après
la vaccination. Il s’agit de l’une des plus grande série d’effets
indésirables recueillis par la pharmacovigilance depuis sa naissance en
1974. Ce nombre est d’autant plus élevé qu’il existe une certitude de
sous-notification, mais il doit être relativisé dans la mesure où de 22 à
29 millions de personnes ont été vaccinés en France durant cette
période avec 86,5 millions de doses de vaccin vendues A la date de mars
2001, aucun cas d’affection démyélinisante aiguë n’avait été observé en
France chez un enfant de moins de deux ans. ».
https://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/024000604.pdf