N’empêche qu’aux Législatives de 1973, à Paris 13ème, le ministre des PTT dut tricher pour gagner face à mon père, candidat communiste de l’Union de la Gauche. L’élection se joua à 6 voix !!!
Hubert Germain se permit de faire campagne ( via une interview télé) le samedi, en toute illégalité. Par ailleurs, mais quelques mois, plus tard, il s’avéra que le ministre avait ajouté quelques centaines de bulletins dans l’urne !
Le ministre en difficulté face à un candidat de la classe ouvrière, engagé chaque jour pour la défense de la Paix et des intérêts de cette classe opprimée qui forma les rangs les plus actifs et les plus nombreux de la Résistance au fascisme !
L’ouvrier fraiseur tourneur syndicaliste — mais érudit en philosophie politique — qui connut les privations de la guerre, le père GIG hospitalisé des années et dénoncé par un flic anticommuniste, un prolétaire qui s’engagea contre la guerre en Algérie , dénonça la torture à Paris-même par la Police française, qui organisa des manifs interdites par le collabo Papon préfet fasciste de Paris, cet ouvrier devenu militant professionnel,qui en tant que responsable financier ne se versait que le SMIC pour tout salaire — pas comme les ministres de Sarko, de Hollande ou de Macron ! — cet ouvrier faillit battre le ministre ! ...qui ne se représenta pas.
Cet homme-là M. le spécialiste en hagiographie du consensuel, ne vous inspire-t-il pas quelque admiration ? Lui, il est mort, certes a eu droit à son hommage à la Mairie de Paris ( comme conseiller municipal et général de Paris 13ème).
Un autre de ses camarades de lutte et aussi conseiller au 13ème est décédé lui aussi il y a peu Enrico Carloni fils d’antifascistes italiens ! un des derniers représentants de la classe ouvrière qui en comptait pas mal à Paris à l’époque...
Bien sûr, vous avez trop l’esprit de classe pour honorer les héros,modestes ou non, de la classe ouvrière. Il est vrai que dans la lutte des classes, vous n’êtes pas du côté de la Résistance, mais de l’Oppresseur !