"— Peut-être bien que nous assistons au« même piège » du début des années 1990, tendu à Saddam invité à déborder sur son voisin... ce qui avait « ébranlé » la France et l’OTAN très très très humanitaires !« 

Possible, mais j’ai plus qu’un doute !

Après que l’aviation turque ait abattu un Sukhoï russe au dessus de la Syrie, Erdogan — qui offrait pourtant sur un plateau un magnifique casus belli à l’OTAN — avait été lâché par ses »alliés« , exposant la Turquie seule aux mesures de rétorsion économique russes.

Quelques mois plus tard, c’est sur intervention des services de renseignement russes qu’il était informé du démarrage d’un coup d’état fomenté notamment par des officiers turcs proches du commandement de l’OTAN.

Si aucun membre de l’Union €uropéenne ne veut de la Turquie en son sein, l’OTAN ne peut lui stratégiquement se permettre de perdre la Turquie et Erdogan — qui a un compte à régler avec ceux qui ont orchestré en sous-main son renversement — le sait fort bien. Donc, toute mesure occidentale de rétorsion contre le va-tout qu’il joue au Kurdistan ne pourra être que symbolique (aussi terrifiante que la menace d’annulation d’un match de foot, ...), au risque sinon que la Turquie s’allie officiellement à la Russie.

Si l’invasion du Koweit par l’Irak était un piège à replacer dans la logique impériale de globalisation économique et géo-stratégique qui prévalait alors et s’est perpétuée jusque sous la présidence d’Obama, Trump veut manifestement changer de cap et, malgré la résistance du »Deep State« , organise petit à petit le désengagement militaire U$ au Moyen-Orient pour privilégier la confrontation économique, et militaire, avec une Chine bien plus menaçante à ses yeux.

Eu égard à l’organisation sans faille du départ U$ et son remplacement concerté par les armées syriennes et russes, Trump était dans la confidence !

A juger de son dépit, le petit Monarc de la start-up »France« ne l’était — hors à prendre au sérieux toutes les divagationss de Trump sur Twitter — manifestement pas et paraît d’autant plus mal digérer la nuance sémantique différenciant »vassal« d’ »allié« qu’il s’en est trouvé réduit à piteusement supplier Poutine de calmer le jeu, tandis même que la représentante de son gouvernement invitait tout aussi piteusement Erdogan à finir le plus rapidement possible le »travail".

En vous présentant mes cordiales salutations !