Je me
permets de ramener à nouveau ma fraise à propos de Zemmour et le journalisme.
Il y a en effet un élément nouveau depuis 2017, date de cet article : Zemmour sur Cnews avec Christine
Kelly.
L’élément
nouveau c’est que ces deux là font exploser les compteurs de l’audimat. Qu’est-ce
qui se passe ?
Il se passe
que nos « journalistes » ne font pas leur métier, ce qui place
Zemmour sur un piédestal, une place parfaitement justifiée. Car lui, Zemmour,
fait son métier de journaliste. Lui, Zemmour, n’a pas un pavé sur la langue
comme la quasi-totalité de ses collègues des grands médias. Lui, Zemmour, ne
parle pas la novlangue médiatique mais le Français.
Et cela ne
concerne pas spécialement ses options concernant l’islam et l’immigration qui
font le buzz. On est d’accord ou pas avec ses idées, que l’on peut mettre de
côté si l’on n’est pas d’accord. Cela
concerne d’abord sa capacité d’analyser les rapports de forces dans le
monde et sur notre scène politique qu’il connaît comme pas un, cela concerne sa
capacité de replacer une séquence politique dans une perspective historique. Et
cela dans une clarté parfaite, mettant
en lumière les points d’accord et de désaccord des uns et des autres. Zemmour
est éclairant.
Tous les
journalistes sont plus ou moins politiquement engagés, mais cherchent à masquer
le lieu d’où ils parlent tout en déformant la réalité. Zemmour affiche
clairement ses options, mais s’en tient à une certaine rigueur dans ses analyses.
Zemmour a du
talent, c’est évident, mais son « talent » est surtout d’être un journaliste
normal. Le problème, ce sont ses collègues du mainstream : ils ne font pas
leur métier, ils sont nuls. Peut-être est-ce pour cette raison, le sachant, qu’ils tentent d’interdire
d’antenne Eric Zemmour.
Je conçois
qu’on ne soit pas d’accord avec cette explication du succès de Zemmour. Il faut alors proposer d’autres arguments permettant de comprendre ce succès étonnant.