Salut Alinéa !

Ce bordel, ça s’appelle la construction européenne ! Avec toute une brochette de Traités, tous plus néo libéraux les uns que les autres ! L’UE est une machine de guerre contre les classes populaires et tous leurs acquis durement gagnés.

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A part la zone euro, créée en juin 1965 à Washington, tout le reste était déjà contenu dans le Traité de Rome, signé sans referendum, par Guy Mollet SFIO.

La PAC, la libre circulation, les Institutions européennes, c’était déjà dans le Traité de Rome.

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Ceux qui étaient vent debout contre cette engeance, c’étaient les Gaullistes & les Communistes. Les Gaullistes, peuchère, n’ont pas résisté longtemps aux charmes discrets de la finance. Les Communistes ont résisté, jusqu’à Mitterrand.
Puis le PCF a été la victime de « réformistes », qui en ont fait un plat de nouilles européiste, la CGT aussi est devenue « réformiste » et pro européenne.

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Mais revenons z’à nos moutons. Le programme du CNR a été largement rédigé par le PCF. Il comprenait « La caisse unique de Sécurité Sociale contre tous les risques de la vie », mis en place par Croizat dans un pays dévasté par la guerre.

Un système solidaire qui reposait sur les cotisations faisant partie du salaire.

Un cauchemar pour le MEDEF, qui ne rêve que de sa disparition depuis 1945 !

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Après Maastricht en 1992, mais surtout après 1997 et le Pacte de stabilité et de croissance de la zone euro, la Commission européenne au service du patronat, (national, européen & mondial), a commencé à imposer un grignotage des acquis, des retraites par répartition, du droit du travail, des remboursements de la Sécu, des indemnités chômage, toussa, toussa...

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Plus les privatisations des biens publics, la mise en concurrence de la SNCF, les délocalisations d’entreprises, les cadeaux fiscaux aux plus riches, le blocage des salaires et des retraites, le chômage de masse, ça vient de notre appartenance à l’UE, à travers les feuilles de route annuelles des GOPé. 

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« MEDEF : Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde ! »

"Denis Kessler : Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie.

Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme…

A y regarder de plus près, on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là . Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !...etc