@Michel DROUET
Pour une fois, Macron n’y est pour rien ! Il voulait reporter les élections, c’est Larcher et l’opposition qui a insisté pour qu’elles aient lieu.
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Site les Crises ( que je recommande pour ses nombreux articles sur le coronavirus) : « Comment Larcher et Fabius ont empêché Macron de reporter les élections municipales. »
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"(...) Très vite, la
droite s’insurge, Gérard Larcher en tête, qui s’oppose au report des
élections ; Christian Jacob et François Baroin en appui. Le Premier
ministre, qui recevait les chefs de parti le matin pour parler
municipales, n’a pas abordé le sujet avec eux, s’indignent-ils. Ce serait un « déni de démocratie », une façon pour En Marche d’éviter une élection difficile, voire un « coup d’Etat »
si l’article 16 de la Constitution, qui donne quasi les pleins pouvoirs
au président de la République, était déclenché. Le monde politique est
en ébullition, la pression monte.
En fin de journée, elle l’emporte. L’exécutif consulte le
Conseil constitutionnel pour tester sa réaction en cas de recours
contre sa décision… La réponse met fin à l’opération : la juridiction ne
le suivra pas forcément, elle ne donne aucune garantie.
Emmanuel Macron revient au
point de départ. Sans doute était-il trop tard pour tout chambouler au
dernier moment, ou le président n’était-il pas suffisamment fort pour
l’imposer. Fût-ce au nom de l’intérêt général. Le scrutin est maintenu. « Il est important dans ce moment d’assurer la continuité de la vie démocratique », affirme-t-il le soir à la télévision. Ce sont les scientifiques qui l’ont dit, assure-t-il.
Source : Cécile Cornudet, Les Echos, 12/03/2020