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Commentaire de Hervé Hum

sur Liberté chérie


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Hervé Hum Hervé Hum 28 avril 2020 08:12

J’admet dans mon précédent commentaire le fait qu’un soldat peut être jugé pour crime sous condition d’agir de son propre chef. Donc, qu’il s’obéisse à lui même !

Pour ce qui est de la vie privé, j’ai encore commis la même erreur de ne considérer que le sens de « l’interdit » et non « individuel » où dans ce dernier cas, la vie privé existe dans l’espace public, mais n’est pas contradictoire avec un système de veille, qui peut tout aussi bien être là pour garantir la liberté individuelle que pour la limiter.

Maintenant, en temps de paix, un policier doit il obéir à son supérieur ou à la loi ? En réalité, ce n’est que dans ce dernier cas qu’il peut exister un « droit/devoir de retrait », mais pas s’il doit d’abord obéir à son supérieur.

Enfin, reste toujours à savoir quel référentiel moral ou éthique sert pour définir la vie privé dans l’espace public et donc les libertés individuelles. En occident, l’homosexualité est un droit, une liberté individuelle publique, en orient c’est un crime passible de mort en certains pays où donc, cette liberté est privé et ne peut exister qu’en dehors de l’espace public. Bref, c’est toujours l’espace public qui définit ce qui est libre ou non,puisque dans l’espace privé au sens d’interdit de regard d’autrui et à plus forte raison de la police, c’est la souveraineté qui est invoqué où la notion de liberté est sans objet.

Par principe et qui est vérifiable quelle que soit l’échelle, la souveraineté est toujours tournée vers l’intérieur vis à vis de soi même, la loi toujours tournée vers l’extérieur, vis à vis d’autrui. C’est vrai pour les lois de l’univers au niveau atomique, comme pour les lois régissant la vie en société.


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