@Pierrot
« Nos subventions » ? J’en déduis que vous êtes du milieu médical... ou que vous ne savez pas ce que vous racontez. Du coup, amusons-nous un peu.
Que pensez-vous d’un ministère de la santé publique qui dit au milieu du mois de mars : « en cas de symptômes, restez chez vous, prenez du paracétamol et appelez le 15 si vous avez du mal à respirer » et qui déclare le 7 mai « en cas de symptômes, ne tardez surtout pas, appelez le 15 pour vous faire détecter » ? 
Pour ma part, je crois que ça revient à avouer qu’on n’avait aucun plan prévu en cas d’épidémie, pas de matériel et aucune autre solution que d’enfermer des porteurs du virus avec des gens sains. Mais pourquoi avoir interdit aux hôpitaux d’utiliser les tests PCR ? Pourquoi avoir renoncé à toute forme de prise en charge des patients, les laissant crever d’angoisse dans leur jus ? 
Ce que les... gens... comme vous ne comprennent pas, c’est qu’ils sont les seuls à imaginer que les personnes comme moi croient à un remède miracle ou à un gourou. Le débat portait sur un protocole de soins plus que sur tel ou tel médicament. Le drame, c’est que vos médecins qui « travaillent vraiment » en sont aujourd’hui à prôner la démarche que l’IHU de Marseille (pour en finir avec les querelles de personnes) applique depuis le début. 
Enfin, pour la vôtre, de gouverne, sachez que les critiques de quelques collaborateurs visant un certain professeur n’ont rien d’original. Vous trouverez les mêmes (souvent en pire) concernant tous les chefs de service hospitaliers, directeurs de recherches et pontes universitaires de France et de Navarre. En général, on n’arrive pas à ce genre de postes sans un sacré égo et un fichu caractère. Ni sans se faire un certain nombre d’ennemis.
Dans le même ordre d’idées, dans n’importe quelle équipe et n’importe quel domaine d’activité, on trouve toujours des râleurs persuadés qu’ils font tout le boulot et que les chefs monopolisent le mérite. C’est parfois vrai, parfois faux... et parfois bien plus compliqué que ça. Présenter ce phénomène comme spécifique à une personne est de la pure escroquerie intellectuelle.
Un dernier point : je ne crois plus qu’on vous paie pour raconter vos sornettes. Ou alors, vous travaillez avec des commanditaires peu regardant sur la qualité du produit qu’ils achètent.