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Commentaire de Ecométa

sur Une coronavirus fiction


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Ecométa Ecométa 18 mai 2020 11:46

@olivier cabanel

Pour ma part comme retraité pas de très grand changement, de plus j’ai la chance d’habiter une immense résidence collective de 13 ha, avec des possibilités de promenade, pas besoins d’aller ailleurs marcher, pas d’attestation sur l’honneyr, et je marche tous les jours. Donc les parcs fermés, peu importe… mais les parcs publics restent toujours fermés à la population ; pourquoi alors que le confinement, certes avec des précautions, est levé ? 

Je pense que les difficultés de toute nature, auxquelles tout un chacun est confrontés, celles économiques, politiques, sociétales, démocratiques, environnementales, sont de nature avant tout fondamentale :  là-dessus il n’y a personne ! Donc rien ne changera tant que les choses ne changeront pas au plan fondamental ; tant que nous ne nous poserons pas les bonnes questions en termes de savoir ! Il y a tout simplement que nous avons développé un savoir en totale négation de la « Nature » et des « états de nature », qui ont émergé, et même de notre propre nature humaine !

Quelle-est, par exemple, la bonne question à se poser en économie ? C’est celle de sa « nature » ! Quelle est la nature de l’économie ? Pour moi c’est une évidence, cette nature est sociétale, « métaphysique humaine », car sans société, sans fait sociétal : il n’y a pas d’économie possible ! Or tous les économistes font de la science économique, plus exactement des sciences économiques car elles sont pléthores, comme autant de moyens à mettre en œuvre, et qui s’ignorent les unes les autres, voire même se combattent ; des sciences de nature physique, ceci, au prétextes qu’il y a des flux de toute sorte.

Les humains ont inventé des lois économiques comme il y a des lois en science physique : c’est débile ! Ce faisant, les sciences économiques n’étudient pas l’économie, mais elles l’agitent en fonction d’un principe essentiellement rationalo positivo technoscientiste ! C’est le scientisme qui mène l’économie. L’économie doit être une « science positive » selon le vœu de Milton Friedman chantre américain du libéralisme économique ; autrement dit : une science qui se regarde technoscientifiquement le nombril !

L’économie existait bien avant cette « pseudo science » sensée l’étudier ; le danger avec le savoir c’est de le voir prendre la place la matière qu’il est sensé et là il y a une sacrée confusion ! La finalité sociétale de l’économie est totalement niée, seul la finalité du moyen, celle du moyen pour le moyen, du moyen imbécile ; seul vaut la finalité des moyens de production, non pas pour satisfaire les besoins individuels et collectifs de tous, mais exclusivement, et par tout moyen, celle des propriétaires de ces moyens de production !

Quand allons-nous en finir avec cette acculturation, avec cette aliénation, américano anglo-saxonne « paroxysmique » (voir tous les mots en « isme ») qui abuse tout ! Il nous faut revenir aux « Humanités », à cette culture gréco romaine qui a émergées dans le bassin méditerranéen et qui a fondé le « principe d’ HUMANITÉ ».

C’est simple, on pourrait même dire simpliste, mais pour notre époque moderne au modernisme, celle du changement pour le changement, véritable paroxysme de modernité et plus simple modernité, la science est devenue générique de savoir et du « SAVOIR » et, il n’y aurait plus de « Savoir » comme d’ailleurs de « valeurs », même de « PRINCIPES », que de nature scientifique et technique… c’est ce qu’on appelle l’humanisme qui nous envoie droit vers le transhumanisme et la fin du principe d’humanité et donc de l’Humanité ! 

Au diable l’ontologie, la déontologie, l’éthique et l’altruisme : tous ces acquits intellectuels humains  ! Renvoyée aux calendes grecques et aux oubliettes de l’histoire la «  métaphysique », cette « épistémologie » première philosophie et première interrogation sensée qui sortait l’humain de l’état de pure croyance religieuse. Une question se pose : sommes-nous plus intelligent avec notre pléthore de savoirs technoscientifiques ? Non, il semblerait que non ; il semblerait même que nous soyons toujours au fond de la caverne avec les ombres qui s’agitent car toujours aussi ignorant de la « Nature », comme des « états de nature » qui ont émergés, dont la nature humaine : nous sommes de plus en plus ignorant de l’humain et du principe d’humanité !


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