@olivier cabanel
Pour ma part comme retraité pas de très grand changement, de
plus j’ai la chance d’habiter une immense résidence collective de 13 ha, avec
des possibilités de promenade, pas besoins d’aller ailleurs marcher, pas d’attestation sur l’honneyr, et je
marche tous les jours. Donc les parcs fermés, peu importe… mais les parcs
publics restent toujours fermés à la population ; pourquoi alors que
le confinement, certes avec des précautions, est levé ?
Je pense que les difficultés de toute nature, auxquelles tout
un chacun est confrontés, celles économiques, politiques, sociétales,
démocratiques, environnementales, sont de nature avant tout fondamentale :
là-dessus il n’y a personne ! Donc
rien ne changera tant que les choses ne changeront pas au plan fondamental ;
tant que nous ne nous poserons pas les bonnes questions en termes de savoir !
Il y a tout simplement que nous avons développé un savoir en totale négation de
la « Nature » et des « états de nature », qui ont émergé, et
même de notre propre nature humaine !
Quelle-est, par exemple, la bonne question à se poser en
économie ? C’est celle de sa « nature » ! Quelle est la
nature de l’économie ? Pour moi c’est une évidence, cette nature est sociétale,
« métaphysique humaine », car sans société, sans fait sociétal :
il n’y a pas d’économie possible ! Or tous les économistes font de la
science économique, plus exactement des sciences économiques car elles sont
pléthores, comme autant de moyens à mettre en œuvre, et qui s’ignorent les unes
les autres, voire même se combattent ; des sciences de nature physique,
ceci, au prétextes qu’il y a des flux de toute sorte.
Les humains ont inventé des lois économiques comme il y a
des lois en science physique : c’est débile ! Ce faisant, les
sciences économiques n’étudient pas l’économie, mais elles l’agitent en
fonction d’un principe essentiellement rationalo positivo technoscientiste !
C’est le scientisme qui mène l’économie. L’économie doit être une « science
positive » selon le vœu de Milton Friedman chantre américain du
libéralisme économique ; autrement dit : une science qui se regarde technoscientifiquement
le nombril !
L’économie existait bien avant cette « pseudo science »
sensée l’étudier ; le danger avec le savoir c’est de le voir prendre la place
la matière qu’il est sensé et là il y a une sacrée confusion ! La finalité
sociétale de l’économie est totalement niée, seul la finalité du moyen, celle
du moyen pour le moyen, du moyen imbécile ; seul vaut la finalité des moyens
de production, non pas pour satisfaire les besoins individuels et collectifs de
tous, mais exclusivement, et par tout moyen, celle des propriétaires de ces
moyens de production !
Quand allons-nous en finir avec cette acculturation, avec cette
aliénation, américano anglo-saxonne « paroxysmique » (voir tous les
mots en « isme ») qui abuse tout ! Il nous faut revenir aux « Humanités »,
à cette culture gréco romaine qui a émergées dans le bassin méditerranéen et
qui a fondé le « principe d’ HUMANITÉ ».
C’est simple, on pourrait même dire simpliste, mais
pour notre époque moderne au modernisme, celle du changement pour le
changement, véritable paroxysme de modernité et plus simple modernité, la
science est devenue générique de savoir et du « SAVOIR » et, il n’y aurait plus
de « Savoir » comme d’ailleurs de « valeurs », même de « PRINCIPES », que de
nature scientifique et technique… c’est ce qu’on appelle l’humanisme qui nous
envoie droit vers le transhumanisme et la fin du principe d’humanité et donc de
l’Humanité !
Au diable l’ontologie, la
déontologie, l’éthique et l’altruisme : tous ces acquits intellectuels humains
! Renvoyée aux calendes grecques et aux oubliettes de l’histoire la «
métaphysique », cette « épistémologie » première philosophie et première
interrogation sensée qui sortait l’humain de l’état de pure croyance
religieuse. Une question se pose : sommes-nous plus intelligent avec notre
pléthore de savoirs technoscientifiques ? Non, il semblerait que non ; il
semblerait même que nous soyons toujours au fond de la caverne avec les ombres
qui s’agitent car toujours aussi ignorant de la « Nature », comme des « états
de nature » qui ont émergés, dont la nature humaine : nous sommes de plus en
plus ignorant de l’humain et du principe d’humanité !