De toutes façons, pour Platon, une opinion n’est que l’ombre
projetée sur le fonde la caverne, qui maintient les esclaves dans leur « prison
». L’opinion s’oppose à la science, c’est-à-dire la connaissance. Ce n’est pas juste ou pas, c’est subjectif.
Dans la République, Platon explique que l’opinion regroupe
deux types de connaissances : la croyance
et l’illusion. Dans ces deux cas, nos opinions peuvent être influencées par
notre milieu social, notre caractère affectif et nos préjugés.
On ne peut donc pas considérer l’opinion individuelle du
ci-devant de Lagasnerie comme reposant sur
quelque chose d’assez solide pour relever de la connaissance puisque, comme
toutes les opinions, elle repose sur un jugement que l’individu porte sans
prendre nécessairement garde à le fonder et qui n’est ni juste ni injuste, amis
arbitraire.
Pour accéder à un savoir
suffisant pour que l’on puisse parler de connaissance, le ci-devant de Mes Deux
devra un jour remettre en cause ce qu’il croit savoir pour reconstruire
consciemment son savoir, en en examinant chaque partie.