Ma région champagne est défigurée depuis 20 ans par ces
parcs qui poussent principalement au sud de Reims et jusqu’en cote des Bar au sud
de Troyes. De l’éolien intermittent qui ne produit au mieux que 30 % de la
puissance installée, mais qui a l’air de satisfaire une partie des élus du
secteur. Ces gens ne voient que le coté idéologique de ce renouvelable, et se
gargarisent de pouvoir afficher une région en pointe pour la transition
énergétique. Sans réfléchir aux conséquences ; on peut apprécier leur
ignorance dans cette vidéo de l’audit de Jancovici auprès du sénat ; ça
date de 2012 mais toujours d’actualité ; https://youtu.be/MULmZYhvXik. Ça vaut le cout de prendre le temps de
visualiser. Même si je ne partage pas toute ses visions de l’affaire.
Depuis plusieurs
années, sous couvert de « simplifications administratives », des
groupes de pression organisés ont déployé un dispositif bien rôdé qui donne
toute facilité à des promoteurs financiers d’implanter, n’importe où,
des champs d’éoliennes. Les
associations et les blogs de refus de
ces envahisseurs éoliens se multiplient actuellement. Dans
certaines régions, c’est une explosion, comme dans les Hauts de France la
Somme, l’Aisne, la Thiérache, les régions normandes, ou en Auvergne Rhone
Alpes, les Monts de la Madeleine, le Velay ou encore dans l’Aubrac
massacré, le Levezou, la Lozère, la Bourgogne, le Jura, le
Morvan etc.. Ce qui est remarquable, c’est que partout le process est exactement
le même, pour les opérateurs et pour l’administration, quelles que soient les
particularités locales, sans parler d’une curieuse concurrence où on ne voit
jamais deux opérateurs s’affronter sur le terrain. Bizarre…. Chaque jour,
tout fonctionnaire européen rencontre un lobby puissant, mais jamais les
consommateurs. Le lobby éolien Wind energy ne publie même pas son budget,
tellement il est important. Le seul lobby financier à Bruxelles dispose
de 150 millions de budget par an, rien pour ses actions de
pression. C’est la même chose à Paris.
Les arguments de l’objectif de pourcentage d’énergies
renouvelables imposés par Bruxelles sont présentés d’une façon
tendancieuse. Jamais Bruxelles n’a imposé de quota d’éoliennes, mais un quota global d’énergies
renouvelables les plus performantes possibles. Et les groupes industriels qui développent souvent à leurs
frais d’autres énergies renouvelables bien plus performantes sont curieusement
ignorés et privés d’aides…
il est étonnant que seuls très peu d’élus se
soient posés la question des ressources de ce déploiement inouï d’agences
de communication, de bureaux d’études, d’avocats, de banques d’affaires,
de cabinets et d’officines de défiscalisation, de fonds de pension, qui
hantent en permanence les couloirs des assemblées et des ministères. Il est
aussi étonnant que les avertissements et même les critiques sévères de ce
système éolien de la part des plus hautes autorités de contrôle, la Cour des
Comptes et la Commission de Régulation de l’Energie, soient restés ignorés
depuis dix ans maintenant.
Au-delà des sollicitations des lobbys, une part de
responsabilité peut également être attribuée au comportement cupide de propriétaires
(privés et communes) des terres sur les
lesquelles sont implantées ces « tiges », et qui acceptent ces propositions contre promesse de subsides.
Subsides alimentés en grande partie par les taxes dites carbone et également via la CSPE prélevée sur nos factures d’électricité.