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Commentaire de charly10

sur Stéphane Bern contre les moulins à vent éoliens


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charly10 2 juin 2021 17:57

Ma région champagne est défigurée depuis 20 ans par ces parcs qui poussent principalement au sud de Reims et jusqu’en cote des Bar au sud de Troyes. De l’éolien intermittent qui ne produit au mieux que 30 % de la puissance installée, mais qui a l’air de satisfaire une partie des élus du secteur. Ces gens ne voient que le coté idéologique de ce renouvelable, et se gargarisent de pouvoir afficher une région en pointe pour la transition énergétique. Sans réfléchir aux conséquences ; on peut apprécier leur ignorance dans cette vidéo de l’audit de Jancovici auprès du sénat ; ça date de 2012 mais toujours d’actualité ; https://youtu.be/MULmZYhvXik. Ça vaut le cout de prendre le temps de visualiser. Même si je ne partage pas toute ses visions de l’affaire.

 Depuis plusieurs années, sous couvert de « simplifications administratives », des groupes de pression organisés ont déployé un dispositif bien rôdé qui donne toute facilité à des promoteurs financiers d’implanter, n’importe où, des champs d’éoliennes. Les associations et les blogs de refus de ces envahisseurs éoliens se multiplient actuellement. Dans certaines régions, c’est une explosion, comme dans les Hauts de France la Somme, l’Aisne, la Thiérache, les régions normandes, ou en Auvergne Rhone Alpes, les Monts de la Madeleine, le Velay ou encore dans l’Aubrac massacré, le Levezou, la Lozère, la Bourgogne, le Jura, le Morvan etc.. Ce qui est remarquable, c’est que partout le process est exactement le même, pour les opérateurs et pour l’administration, quelles que soient les particularités locales, sans parler d’une curieuse concurrence où on ne voit jamais deux opérateurs s’affronter sur le terrain. Bizarre…. Chaque jour, tout fonctionnaire européen rencontre un lobby puissant, mais jamais les consommateurs. Le lobby éolien Wind energy ne publie même pas son budget, tellement il est important. Le seul lobby financier à Bruxelles dispose de 150 millions de budget par an, rien pour ses actions de pression. C’est la même chose à Paris.

Les arguments de l’objectif de pourcentage d’énergies renouvelables imposés par Bruxelles sont présentés d’une façon tendancieuse. Jamais Bruxelles n’a imposé de quota d’éoliennes, mais un quota global d’énergies renouvelables les plus performantes possiblesEt les groupes industriels qui développent souvent à leurs frais d’autres énergies renouvelables bien plus performantes sont curieusement ignorés et privés d’aides…

il est étonnant que seuls très peu d’élus se soient posés la question des ressources de ce déploiement inouï d’agences de communication, de bureaux d’études, d’avocats, de banques d’affaires, de cabinets et d’officines de défiscalisation, de fonds de pension, qui hantent en permanence les couloirs des assemblées et des ministères. Il est aussi étonnant que les avertissements et même les critiques sévères de ce système éolien de la part des plus hautes autorités de contrôle, la Cour des Comptes et la Commission de Régulation de l’Energie, soient restés ignorés depuis dix ans maintenant. 

Au-delà des sollicitations des lobbys, une part de responsabilité peut également être attribuée au comportement cupide de propriétaires (privés et communes) des terres sur les lesquelles sont implantées ces « tiges », et qui acceptent ces propositions contre promesse de subsides. Subsides alimentés en grande partie par les taxes dites carbone et également via la CSPE prélevée sur nos factures d’électricité.

 

 


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