@Opposition contrôlée
Oui, je pense que beaucoup ont du apprécier la coquille en corrigeant d’office, tant on chercherait du regard cette « régénérescence ».
Je l’ai dit des tas de fois sur ce média, il faut souvent considérer ses convictions les plus fortes comme hypothèses ou théories et donc chercher à les invalider au lieu de compiler tous les arguments plaidant en sa faveur, toujours aussi rester dans les « nuances de gris », alimenter les deux colonnes du pour et du contre. Le monde humain n’est ni blanc ni noir selon le point de vue, il est tout le temps plus ou moins gris selon l’humeur et les gens.
Ce manichéisme est probablement un des plus grands maux qui nous guettent, indispensable pour conduire une guerre et la « légitimer » et on voit bien dans de nombreux domaines que le rapport de force brutal remplace le débat et la négociation entre points de vue divergents.
Il était en pleine lumière, ici, il y a peu avec la question « vaccinale » (pour les uns) et du droit à refuser la contrainte à participer à une pseudo expérimentation médicale (à nos dépends dans tous les sens du terme) pour les autres.
Critiquer la démarche, tenant de la roulette russe, non ciblée, non surveillée, avec alternatives, foulant aux pieds le « Code de Nuremberg » équivalait au qualificatif d’« antivaxx », même pour ceux (dont je suis) considérant la vaccination en général comme un outil de santé publique précieux et admettant un rapport bénéfices/risques favorables pour les plus de 70 ans (ou comorbidités sévères) du moins sur le court terme.
Ces mises en demeure d’être « pour » ou « contre » sans nuance, sont un reflet d’une déliquescence de la pensée analytique et du sens critique.
C’est une régression je pense vers la décision par pulsion qui est obligatoirement binaire. Face à un danger l’animal va combattre ou fuir , pas réfléchir pendant 30 minutes à ce qu’il conviendrait idéalement de faire.
Nous en sommes peut-être là...