@Eric F
@Croa
@Seth
@lecoindubonsens
@Géronimo howakhan
Jusque là, je
ne suis pas intervenu dans cette partie du débat, qui est pourtant essentielle.
Elle traite
de la relation entre monnaie et crédit.
C’est, en
soi, le sujet potentiel d’un article de fond, voire même, d’un bouquin, et ne
tient pas dans un post en réponse sur Agoravox, quoi qu’il en soit.
Néanmoins,
vos différents posts révèlent d’énormes confusions, et/ou, illusions, sur le
sujet.
Essayons d’en
éclaircir quelques unes.
Même dans une
économie primitive, où la monnaie représente essentiellement une valeur
d’échange, elle prend de fait également la fonction d’une réserve de valeur,
entre deux échanges, et devient donc également une « marchandise »,
quand elle n’en est pas déjà tout simplement une par elle-même, en tant que
quantité de métal ou autre.
En devenant
« fiduciaire » la monnaie de papier continue donc de conserver cette
double fonction de réserve de valeur et de « marchandise », sur le
marché des changes, notamment.
Mais il en va
de même pour la monnaie scripturaire dans la mesure où elle s’échange aussi sur
le marché des changes ou bien est utilisée dans des transactions
internationales.
Mais les
transactions internationales conditionnent elles-mêmes le statut de telle ou
telle monnaie…
Encore un
sujet qui, à lui seul, nécessiterait une étude complète.
Quoi qu’il en
soit, une économie moderne ne peut pas se passer de crédit, pour plusieurs
raisons, dont la plus évidente est la corrélation entre croissance économique
et croissance correspondante de la masse monétaire en circulation. Il y a donc
nécessairement une partie de l’argent qui doit être créé comme argent-dette
afin de rendre possible le développement économique.
L’essentiel
est donc bien que cela soit fait en vue de répondre aux besoins économiques et
sociaux des populations, et non pas en vue d’entretenir des entreprises
essentiellement parasites et ne répondant qu’aux besoins superfétatoires de la
pseudo-« élite » mondialiste, notamment à travers ses entreprises
financières spéculatives.
La force
oppressive de cette pseudo-« élite » étant en quelque sorte
précisément de prendre en otages des secteurs entiers de l’activité économique
utile à travers la spéculation financière.
D’où
l’importance du contrôle du crédit pour la répartition des forces productives
en fonction des besoins sociaux réels. Premier point essentiel qui nous ramène
donc au sujet de l’article.
Luniterre