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Commentaire de Jules Seyes

sur De la responsabilité des peuples


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Jules Seyes 27 janvier 12:46

@Eric F
Si l’on prends la plaidoirie de l’afrique du sud, elle obtient le génocide sur la base d’une volonté de tuer et déshumaniser du haut en bas de la hiérarchie et une absence d’action pour calmer.
Sur cette base, le nombre de morts est considéré comme secondaire. Je penses, comme vous qu’en dessous d’un pourcentage important de la population ciblée, cette accusation est trop large. 
Mais elle est valable en droit.
Les russes échappent à l’accusation, car il n’y a aucun discours antiukrainien. Zel a basé ses accusations sur le discours de Poutine où celui-ci constatait que l’état Ukrainien ne correspondait pas aux populations sur le terrain. Difficile de nier au vu des cartes électorales avant-guerre.
Les ukrainiens sont plus sensibles en raison des bataillons de représailles. Cette chaine de commandement est exposée à l’accusation car elle constitue une force idéologique.
Sur Gaza, on a l’absence de retenue de la chaine de commandement qui brise les pattes de la défense devant les tribunaux.
Pour moi, il va falloir réformer la définition pour avoir une catégorie de comportement inacceptable mettant en dangers les populations sous leur responsabilité.

Pour votre second argument, je vais le refuser. Peu importe les mobiles. Le fait brut est que ces gens relaient et contribuent à cette politique. Si vous tuez votre voisin, vos mobiles ne vous exonéreront pas de votre responsabilité. Même si vous annoncez que vous vouliez tuer la réincarnation de satan.
Les pires choses : Guerres, génocide, esclavage, naissent de l’obéissance et l’enjeu de mon article est de justement briser cette obéissance. 

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