Et en complément, un post de mars 2016, en réponse à un intervenant qui me suggérait de laisser tomber :
"Je trouve
qu’Agoravox est un site important dans la sphère réinformative, comme on
dit. Je n’en connais pas d’équivalent qui soit toujours indépendant.
Je reste donc ici ; malgré les nombreux trolls qui le polluent consciemment, afin de faire fuir contributeurs et lecteurs.
Cet
article m’a demandé au moins une dizaines d’heures d’écriture, de
relecture et de recherche diverses. Je pense que ça s’en ressent dans la
qualité et - j’espère - dans l’absence de fautes. Je ne dis pas ça par
orgueil, juste pour montrer que la qualité demande de l’effort et que
l’immédiateté tue l’information.
Si on veut un changement de
politique en France, il faut avoir le courage d’affronter des forces
impressionnantes, lâches et souvent bien payées, une vraie armée
médiatique, comme l’a reconnue d’ailleurs l’Union Européenne, dans
laquelle les trolls sont les fantassins invisibles, cyniques mais
remplacables ; probablement des étudiants fauchés qui pour quelques
biftons se prostituent moralement et ainsi hypothèquent leur propre
futur.
Produire de la qualité est déjà un acte hautement résistant de nos jours, quand on voit le niveau, de la télévision notamment.
Pour
ma part, comme je l’ai déjà expliqué, je m’attache à France Inter, car
c’est la radio des bobos et plus généralement de tous les petits
fonctionnaires de l’Etat, toutes ces petites mains qui lui permettent de
fonctionner et d’avoir bonne conscience, alors que la plupart de nos
dirigeants politiques sont vendus, inconsciemment ou non, à
l’oligarchie ; à cette oligarchie qui tient les médias, par son argent
abondant ; argent qui vient essentiellement du BTP et des ventes d’armes,
domaines dans lesquels la corruption est légendaire.
Ajouter
l’humour à la qualité, et votre arme devient bien plus dangereuse pour
le système. Ça ne le renversera pas, car on ne renverse pas un régime
avec des plumes, mais le jour où les conditions seront réunies, vous
verrez, ça s’écroulera tout seul et bien plus vite qu’on pourrait
l’imaginer.
"