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Commentaire de Giuseppe di Bella di Santa Sofia

sur Le protestantisme teutonique, prussien puis allemand... Cinq siècles de guerres


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Bonjour @cevennevive,


« En 1933 l’activisme de protestants proches du parti nazi et constitués en faction sous l’appellation « Mouvement confessionnel des chrétiens allemands » conduira à la fusion des différentes églises, avec ces devenus « Chrétiens allemands » nationaux-socialistes. […] « l’Allemagne à majorité protestante dirigée par des protestants a produit le nazisme » - Emmanuel Todd. »


  • Rôle des « Chrétiens allemands » : Les Chrétiens allemands (Deutsche Christen) étaient une minorité au sein du protestantisme allemand, cherchant à aligner l’Église sur le nazisme. Cependant, ils ont été contestés par l’Église confessante (Bekennende Kirche), dirigée par des figures comme Dietrich Bonhoeffer, qui s’opposaient au régime. L’auteur omet cette résistance interne, donnant l’impression d’une complicité unanime des protestants.
  • Citation d’Emmanuel Todd : Cette affirmation est une opinion, pas un fait historique. L’Allemagne de 1933 était certes majoritairement protestante (environ 60 %), mais le nazisme n’était pas un produit direct du protestantisme. Il s’appuyait sur des facteurs multiples : crise économique, ressentiment post-Versailles, idéologie raciale. Réduire le nazisme à une conséquence du protestantisme est une simplification abusive.
  • Joachim Hossenfelder : L’auteur le présente comme un dirigeant majeur du Reich, ce qui est faux. Hossenfelder était un pasteur influent parmi les Chrétiens allemands, ralliés au nazisme, mais son rôle était limité à l’Église, absolument pas à l’État nazi.

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