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Commentaire de Jean-Paul Foscarvel

sur Pour Sophie Binet, la CGT doit rallier l'union sacrée !


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Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 15 avril 20:25

Même constatation.

Nous sommes devant la vérité des choix. Il est clair que la rhétorique de la guerre ne se tourne non pas contre la Russie, contre laquelle nous n’avons aucune chance, et l’UE et Macron le savent, mais a pour but de sauver le système alors qu’il est en train de s’effondrer.

Les crises sont toujours les causes des guerres qui permettent d’établir un régime totalitaire. Aujourd’hui, en France et en UE, nous en sommes là.

Mais nous en sommes aussi las.

Crise du système, réponse autoritaire, appel à la guerre, régime totalitaire.

Il faut à tout prix s’y opposer, simplement pour notre survie, pour celle des populations européennes et françaises.

Quant à nos élites, soit elles acceptent finalement la défaite, qu’elles transformeront en victoires dans les affabulations (narratives), soit elles iront jusqu’au bout avec le couloir de la mort nucléaire. Sauf que leurs bunkers ne serviront à rien avec les Oreshniks.

Ce que je crois, c’est que c’est de la communication pour nous faire avaler la destruction de tous nos droits, la fermeture des hôpitaux, des écoles, des universités, des tribunaux, etc. et bien entendu la cessation de toutes les aides sociales avec interdiction aux personnes privées de louer leurs biens et d’avoir des fonds non contrôlés, afin de pouvoir tout contrôler.

En parallèle, la crise économique sera atténuée pour le système, grâce à l’augmentation des profits liés à la guerre, financés par une dette infinie qui justifiera d’autant plus les réductions de tous ordres pour la population réelle..

L’extension de la misère sera alors le résultat de leurs politiques dévastatrices via la création d’une dystopie parfaite à la 1984. Comment la CGT ne peut-elle pas le voir, comment peut-elle participer à cet effondrement ?

Mais les dirigeants sont aux sommets tandis que les militants sont dans les sous-couches en train de s’effondrer.

La même lutte de classe qui a lieu dans les entreprises et au niveau de l’État entre le haut et le bas s’étend désormais aux syndicats eux-mêmes. Il n’y a pas de démocratie car il n’y a pas de vote direct, mais un vote indirect entre syndicats de base et confédérations qui permet de tout verrouiller (centralisme dit démocratique).

Cela gangrène toute la gauche, car elle seule est censée représenter les intérêts de la classe laborieuse, des classes populaires aux classes moyennes, identiquement victimes du même système (avec des degrés, je le conçois).

La gauche doit à tout prix reprendre le chemin des luttes sociales, avant sa liquidation, qui serait dramatique (la lutte continuant sous d’autres moyens, mais de façon erratique comme les Gilets jaunes)


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