Toute une classe de politiciens et
responsables de médias nous espèrent avec une mémoire de poissons rouges dont
il suffirait de détourner l’attention pour pouvoir nous gouverner sans fin. Des
centaines d’économistes dont une prix Nobel approuvaient les propositions
économiques du NFP. Avons-nous déjà oublié ?
Je reproduis tel quel un
commentaire posté l’année dernière pour rappeler ce que l’absence de démocratie
et les petits jeux politiciens qui y prospèrent et auxquels nous nous
sommes si bien habitués font de nous quand nous nous laissons balader.
« Les députés de la France
insoumise sont le plus gros groupe du Nouveau Front Populaire à l’Assemblée
nationale. Ils ont été les plus mobilisés pour garantir les victoires du
NFP dans la bataille parlementaire. La réélection d’Éric Coquerel à la
présidence de la commission des Finances, l’élection d’Aurélie Trouvé à la
présidence de la commission des Affaires économiques ou celles de Clémence
Guetté et de Nadège Abomangoli à la vice-présidence de l’Assemblée nationale et
la majorité du Nouveau Front Populaire au bureau de l’Assemblée nationale ont
été pour cela des points d’appui décisifs. Un budget équilibré, dégageant de
nouvelles recettes(avec le mauvais goût de taxer à la marge ceux qui ont très
largement profité de la politique qui nous a mené là où nous sommes), a
été mis sur pied dans l’adversité, en gagnant la collaboration d’une majorité
d’élus puis finalement torpillé par l’alliance à nouveau si révélatrice de
la macronie, de LR et du RN, décidément inséparables dans leur concurrence
pour le leadership au service de l’oligarchie .Des postes à responsabilité qui
ont renforcé une crédibilité de gouvernants et de responsables
politiques réduisant leurs adversaires au rôle de caricaturistes et menteurs
professionnels . Il a manqué quelques voix pour que le NFP obtienne la
présidence de l’Assemblée : celles des ministres démissionnaires du
gouvernement Attal, qui ont voté en faveur de leur candidate, grâce,
paradoxalement, à un double pouvoir (celui de ministres intérimaires + un droit
de vote à l’Assemblée où ils ne siègeront qu’une fois dans cette configuration)
parce que défaits par nos votes. Elle est pas belle la séparation des
pouvoirs et la démocratie ? N’oublions plus jamais de voter utile
d’emblée sans plus nous laisser disperser ou invités à la dispersion sitôt le
vote acquis pour certains, du niveau local au niveau national, pour ceux qui
respectent les engagements pour lesquels nous les avons élus et avec lesquels,
résolument, nous pourrons avancer et mettre sur pied une authentique
démocratie. La résistance en débandade et le brouillard généré en continu
nous disent la peur et l’impuissance devant nos prises de
conscience et nous donne une idée de l’importance des enjeux pour nous, la
majorité de la classe moyenne et populaire. Ce sont nous les citoyens si nous
le voulons qui avons le dernier mot et le pouvoir de faire entrer
et sortir du terrain les responsables politiques au vu de la cohérence
entre leurs analyses, propositions, discours, promesses et actes et votes.
A nous d’être à la hauteur. »