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Commentaire de Jean-Paul Foscarvel

sur L'UE, une dystopie en marche vers le néant


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Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 9 mai 20:03

Je remercie l’ensemble des commentateurs, qu’ils soient d’accord ou non.

La démocratie étant la libre discussion et l’acceptation des divergences, je serais dans la totale incohérence en agissant à l’encontre.

Une critique que je note est celle de l’absence de solution. Il s’agissait ici de présenter le problème que nous avons, celui de l’abandon de la démocratie et des soi-disant valeurs de l’UE par l’UE elle-même.

Le mythe européen s’effondre sous nos yeux. Il devient l’envers de lui-même.

Mais l’UE est elle-même une pierre d’un édifice plus vaste, le système tel qu’il s’est transformé depuis les années quatre-vingt et qui rend inutile pour la création de profits une partie de la population.

Avec l’IA, ce système est parvenu à la perfection, il semble ne plus avoir besoin d’humains pour créer du profit. C’est un leurre et la concurrence va mettre en question cela.

Mais de quoi s’agit-il ? De l’accaparement par une minorité richissime de l’ensemble des connaissances humaines, un peu comme un laboratoire qui ferait des investigations en Amazonie et trouverait chez des autochtones ancestraux des connaissances qu’ils transformeraient en brevet. 

Il s’agit alors de rendre à l’humanité, à l’ensemble de de l’humanité, ce qui lui appartient, et d’empêcher l’enrichissement « intergalactique » de ceux qui s’accaparent ces connaissances en détruisant le reste de la population.

De même l’énergie, la santé, les services publics.

C’est-à-dire mettre en cause le dogme de la concurrence libre et non faussée, pour revenir au public, mais vraiment public, pas administratif, c’est-à-dire au service du public et sous son contrôle et non de l’État, ce qui resterait aux ordres d’une minorité de dirigeants.

Et pour les services internet, l’IA, les réseaux sociaux, les moteurs de recherche, les systèmes d’exploitation tels W***ows, que ce soit, par exemple, à la charge de l’UNESCO. Un service internet régi pour et par le bien public universel. Bien entendu sans censure ni système de surveillance.

Si des privés veulent de leur côté créer de tels outils, OK, mais qu’ils ne deviennent pas des monopoles et respectent des règles, non de censure, mais de démocratie, de limitation et d’ouverture.

Ce serait rendre à l’humanité ce qui lui appartient. Cela ne résoudra pas tout, mais je crois que cela y contribuera.


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