@hugo BOTOPO
C’est bien joli de dire qu’on a observé un virus au microscope. Mais comment sait-on que ce que l’on a observé est un virus ? Est-ce que vous ne voyez pas là comme une pétition de principe ?
Principe du microscope électronique à balayage (MEB)
« Ce microscope électronique utilise un faisceau d’électrons ponctuel
pour « éclairer » l’échantillon. Les caractéristiques des électrons lui
permettent d’obtenir des grossissements élevés allant jusqu’à 200’000x
avec une netteté excellente.
Comme pour le microscope électronique à
transmission l’utilisation d’un faisceau d’électrons implique que la
colonne et la chambre dans laquelle se trouve l’échantillon soient sous
vide poussé pour que les électrons ne soient pas arrêtés-déviés par les
molécules d’air.
« Des lentilles électromagnétiques et des diaphragmes
focalisent le faisceau sur la surface de l’échantillon. Pour améliorer
la qualité des images d’échantillons biologiques leur surface est
recouverte d’une fine couche métallique, habituellement de l’or. La
pénétration des électrons dans la matière est très faible, surtout après
métallisation. On obtient donc une image de la surface de
l’échantillon.
Certains échantillons biologiques relativement secs
peuvent être observés directement après métallisation sans préparation
particulière : graines, grains de pollen… Par contre des échantillons
mous ou hydratés nécessitent une préparation : fixation chimique,
lavages, déshydratation, séchage et métallisation. »