• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Giuseppe di Bella di Santa Sofia

sur Zelensky, l'improbable rempart : face à la tyrannie de Poutine, l'Ukraine résiste


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

@Seth

Le KGB n’était pas juste un service d’espionnage. C’était une machine puissante au service du régime soviétique, avec deux visages : le renseignement à l’étranger et la répression à l’intérieur.

Côté espionnage, le KGB excellait. Il infiltrait les pays étrangers, collectait des secrets, et rivalisait avec la CIA pendant la Guerre froide. Mais son rôle ne s’arrêtait pas là. En URSS, il surveillait tout le monde : citoyens, intellectuels, religieux. Toute critique du Parti communiste, même minime, pouvait attirer son attention.

Le KGB arrêtait les opposants, les interrogeait, et les envoyait parfois au Goulag ou dans des asiles psychiatriques. Des gens comme Andreï Sakharov ou Alexandre Soljenitsyne, qui osaient défier le régime, étaient harcelés ou emprisonnés. Des lois vagues, comme celle contre la « propagande antisoviétique », servaient à justifier ces arrestations. Écoutes, filatures, intimidations : rien n’était trop pour écraser la dissidence.

Héritier de la Tchéka et du NKVD, le KGB était une vraie police politique. Sous les ordres du Parti, il veillait à ce que personne ne s’écarte de la ligne officielle. Même après la mort de Staline, quand la répression s’est un peu calmée, le KGB restait un outil pour contrôler les esprits et maintenir le pouvoir.

En clair, le KGB n’était pas qu’un service de renseignement. C’était un gardien du régime, prêt à tout pour faire taire les opposants.

 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès