@Eric F
Trump va-t-il laisser tomber l’affaire ou au contraire
revenir en force dans le ’’camp’’ atlantiste ?
Je crois que personne ne le sait.
C’est la réponse à la question : L’OTAN peut-elle
perdre la guerre d’Ukraine (c’est le cours des choses dans la durée si rien ne
change) sans intervenir directement et monter jusqu’au nucléaire tactique en
Ukraine ? Avec le risque de voir ensuite la Russie et l’Europe détruites.
Autre question, liée à la 1ère : à quel point Trump est-il attaché à l’OTAN ?
Notre avenir est suspendu à ces questions.
Une dernière tentative d’étouffer l’économie russe est
engagée, afin de forcer Poutine à geler les positions de son armée pour une
durée indéterminée (cf. Corée).
Trump est explicite dans ses tweets : si Poutine
continue au-delà de ses conquêtes déjà acquises, la Russie est menacée en
elle-même. C’est du Bruno Le Maire puissance 5.
La réponse de Poutine à ces pressions décidera de la suite, tout
comme l’attitude de l’OTAN face au risque d’être défaite (du moins ses
armements, ses stratèges et ses conseillers). De même que la conception que se fait Trump du MAGA, avec ou sans une OTAN « invincible ».
L’Estonie a ouvert la voie en essayant d’arraisonner un
pétrolier russe en Baltique. Désormais, la Russie escorte ses pétroliers dans la
Baltique, créant une ambiance de pré-guerre (la Finlande trouve du coup la
Russie « agressive »).
La question est de savoir si la Chine et l’Inde vont se
couper du pétrole et du gaz russes après les menaces US de 500 % de taxes sur
leurs ventes aux USA. Réponse incertaine. Si la Chine se couche, les USA auront
marqué un point d’importance dans leur confrontation avec la Chine. Cela prouve
qu’il s’agit bien d’une confrontation mondiale.
Il reste encore un peu de temps, le temps que les sanctions
secondaires se mettent en place et démontrent, ou pas, leur efficacité avant de
passer à une étape plus dangereuse. Des provocations précipitant les choses ne
sont pas à exclure, certains parmi les acteurs en ont une expertise ancienne et
éprouvée.
Les forces en présence sont assez bien connues et évaluées
par les uns et les autres. Les enjeux sont moins clairs, selon qu’il
s’agit d’un conflit entre une puissance régionale (la Russie selon Obama) et
une puissance de second ordre ou d’un conflit d’ampleur mondiale, dont l’enjeu
serait la retraite, la rentrée dans le rang de l’hyperpuissance.
On aura peut-être la réponse à tout ça fin 2025. Entre temps, l’inquiétude
voire l’angoisse silencieuse, invisible montent dans nos contrées. On sent bien
qu’il se prépare quelque chose d’important, au-delà des mensonges de
nos médias, et des rodomontades de nos dirigeants. La mine défaite d’un général français, les paroles martiales d’un autre sur LCI en disent de toute façon plus long que tous les discours.
J’aimerais bien me projeter fin 2025.