Notons cependant qu’après la première incartade de Lavrov, Poutine l’avait recadré publiquement et téléphoné à Netanyahou pour s’excuser. De son côté, contrairement à beaucoup de pays occidentaux, Israël refuse toujours de soutenir l’Ukraine.
L’antisémitisme est malheureusement un « passage obligé » pour les dirigeants politiques qui veulent séduire les masses islamistes et tiers-mondistes. Ces sociologies n’ont pas de ressort politique positif. Leurs chefs sont obligés de recourir à des stéréotypes antisémites, racistes, réactionnaires, homophobes, misogynes, anti-occidentaux ou anti-capitalistes, afin de les séduire. Les dirigeants arabes y sont tous contraints. Même De Gaulle en son temps, pour séduire les Arabes, a dû se plier à quelques équivoques de ce genre. Et regardez comment Mélenchon drague le vote islamiste et tiers-mondiste... ça se passe de commentaire.
Poutine doit faire face à l’éclatement de la Fédération Russe, et notamment du nord-caucase musulman. Les deux guerres de Tchétchénie n’ont fait que retarder une dynamique démographique et religieuse inéluctable.
De l’autre côté, il faut bien reconnaître que le nationalisme ukrainien a un héritage nazi, et que Zélensky et les Occidentaux ferment les yeux sur cet aspect gênant.
Dans les deux cas, comme vous le dites, les Juifs et les homosexuels servent de bouc-émissaires.