@Fergus
C’est pour ces personnes-là qu’il est nécessaire de légaliser le suicide assisté.
J’entends
vos arguments.
Que faire
avec des « légumes » incapables de la moindre décision, et de ceux
qui ont conscience de devenir inéluctablement une « légume »
(Charcot …) ?
L’argument
des « souffrances atroces » est à écarter, la médecine sachant les
traiter.
Mon
opposition à cette loi est instinctive, elle tient à la différence que je fais entre
un animal (que l’on pique sans état d’âme) et un humain.
On ne « pique »
pas un humain, c’est impossible. On fait tout ce qu’on peut pour ne pas être en
situation de devoir le « piquer », même si finalement la famille et
le médecin doivent s’y résoudre d’une façon ou d’une autre.
Maladie de
Charcot (SLA) ? La médecine devrait trouver un accompagnement digne de
notre humanité, autre chose que « va au diable, voilà tes pilules, prends les et
laisses nous jouir tranquillement de la vie ».
Dans la vie
réelle, votre position est la plus commode, et tout le monde, malade, famille,
médecin, peut s’accorder sur le fait que mourir est la meilleure solution. Mais
c’est une défaite.
On n’inscrit
pas une défaite dans la loi. On se bat jusqu’au bout, car nous sommes des
humains.