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Commentaire de ddacoudre

sur Les super riches et la société


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ddacoudre ddacoudre 2 juin 22:58

Bonjour, 

être riche ce n’est pas un défaut ni immoral. Ce qui est ennuyeux c’est qu’ils imaginent ne le devoir qu’à eux-mêmes, et qu’ils nient retirer leurs richesses de l’exploitation de leur semblable. Ceux qui ne le sont pas n’ont que le défaut de nourrir de la frustration. C’est la conséquence de la conscience humaine, parce qu’ils ne le sont pas. C’est la conséquence de la conscience humaine et d’une capacité inexploitée de l’association de la pensée cognitive qui ne se développera que si l’environnement dans lequel l’un ou l’autre sont plongés ou élevés à la naissance leur permet de bénéficier des moyens et connaissances pour retirer un parti personnel de celui-ci, dans son seul intérêt. Les animaux qui demeurent soumis à un dominant mâle ou femelle ressentent-ils de la frustration. L’on peut répondre sans se tromper, bien sûr, tout comme Cyrulnik nous a appris qu’ils avaient des souffrances psychiatriques ; certes le niveau n’est pas comparable suivant les espèces, et très certainement nous devrions retrouver des processus semblables partout dans ce qui vit. La différence entre nous est des animaux tient au développement de rareté , produire pour se nourrir.

Chez les animaux il y a une limite à leur égoïsme dominateur, celui d’être le premier à se nourrir dans la limite de son estomac. Cela fait qu’il en reste pour les autres quand la proie s’y prête. Chez les Humains depuis le début de l’économie de pillage, débuts des cités états, le dominant par le glaive « la force » s’accapare tout, car il n’y a pas de limite pour s’approprier les produits du travail des autres.

Au fil des siècles, cela est devenu un commerce organisé, mais il y a toujours des dominants « aujourd’hui systémiques » qui utilisent la place que leur a donné leur naissance pour disposer de l’héritage des fortunes qui se sont transmissent issus du déroulement de l’histoire depuis lors, ou depuis les premiers orfèvres banquiers, d’emprunter un capital qu’ils ne possèdent pas, et que d’autres ont déposé pour réaliser des projets. Nous comprenons que personne au monde ne naît avec un capital s’il ne lui est pas transmis par l’évolution de l’histoire Humaine. Tous ceux qui aujourd’hui entreprennent ont leur place issue de l’éducation dans un environnement favorable. Ainsi chacun de nous bénéficie des connaissances qui se sont développées au cours des siècles et qui se transmettent au cours des générations inégalement suivant le développement géohistorique des états. Les Papous n’ont qu’à lever les bras pour se nourrir. Nous il faut tenir un outil d’évolution technologique depuis le premier chasseur.

Ainsi les riches sont à l’exemple de ce que nous sommes, ils amassent dans leur seul intérêt sans limites, car tel est l’état du développement de l’économie et de l’existence depuis 9000 ans. L’on ne va pas leur reprocher de s’être inscrits dans une organisation socio-économique que l’ensemble des comportements Humains ont acceptée de gré ou de force. Sauf que l’héritage biologique qui permet à un d’être un dominant alpha se retrouve chez des sujets qui ne sont pas dans le fil de l’héritage des dominants systémiques « ceux issus de nos organisations successives » et suivant où ils naissent, sont des dominés comme la plupart d’entre-nous. De l’éducation qu’ils ont reçue, ils se révoltent en conscience contre leur situation de dominés. Et l’on trouve de tels Humains partout dans le monde. Le plus souvent ils ont seulement proposé un nouveau paradigme, sans changer le fond de l’exploitation humaine. De Jésus qui demander au maitre de partager à Marx qui proposait de l’inverser en donnant le pouvoir à ceux qui produisent, le désir de s’enrichir demeure toujours sous-jacent, car il tient à l’absence de limites civilisatrices fondées sur une valeur biologique irréversible et universelle et sur le désir naturel de retrouver un état Humain animalier où nous n’avons pas à travailler pour économiser l’énergie que demande la production de notre confort. Cela demande d’être des citoyens éclairés, c’est-à-dire, pour être anticapitaliste, de réunir les conditions civilisationnelles, pour arrêter l’enrichissement des uns à partir du travail des autres, sans avoir à le leur reprocher, car ils se sont inscrits dans un développement sociétal où chacun de nous a concouru par volonté où par faiblesse.

Ce n’est pas une raison pour en rester là, car civilisationnellement nous peut faire mieux, encourager beaucoup à entreprendre en mettant en place des capitaux disponibles, soit de ceux qui les déposent ou de la création monétaire. Car il ne faut pas confondre le capitalisme, « j’amasse par l’exploitation de celui qui travaille » et les capitaux dont il faut disposer pour entreprendre des œuvres ou ouvrages qui dépassent la seule capacité d’un Humain ? Dans les grandes sociétés, ce ne sont pas les propriétaires qui entreprennent, mais des salariés, idem dans la recherche. Cela dit il y aura toujours des Pasteurs et autres, car les tâches se répartissent et nous ne pouvons pas reprocher à un Humain de ne pas avoir entrepris parce qu’il n’est pas à la bonne place.

Ainsi, ceux qui sont riches ne le sont pas grâce à leur travail, personne ne peut devenir riche par son propre travail, il retire ses compétences de l’histoire des autres où qu’il soit, et la conscience devrait nous porter à rechercher une autre organisation du travail qui ne soit pas de l’exploitation, même si ceux qui ont fait les lois ont choisi d’expliquer que l’Humain sans capital louait sa force de travail dans un contrat négocié de gré à gré, sans dire que forcément qu’il ne peut pas avoir une seule chance de s’enrichir, tout juste profiter du confort et du patrimoine qu’il a acquis par son travail en l’achetant trois fois son prix.

Chez Total énergie avec d’actionnaires 2,300,000,000 le plus grands actionnaires Amundi Asset Management SASU, 9,647 %. Les seconds sont ses salariés, avec des plans d’accession à l’achat d’actions de l’employé de l’AS, 7,7 %. Total compte dans le monde 102 579 salarié. Son bénéfice net en 2024, 15 20 000 000 milliards.

Ceux-ci bénéficient de : 2,300,000,000 x 7,7% = 177 100 000 / 102 579 = 1 726,4 par salarié.

D’autre part ils reçoivent en participation 9100 par salariés + en moyenne 3000 de prime + 1 726,4 = 13 826,4.

Dans le cas d’une Scop, chaque salarié aurait perçu,15 200 000 000 / 102 579 = 148 178,4.

Je pense que là ce n’est pas une question de frustration que d’envisager une juste répartition du travail de chacun.


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