Bonjour,
être riche ce n’est pas un défaut ni immoral. Ce qui est
ennuyeux c’est qu’ils imaginent ne le devoir qu’à eux-mêmes,
et qu’ils nient retirer leurs richesses de l’exploitation de leur
semblable. Ceux qui ne le sont pas n’ont que le défaut de nourrir
de la frustration. C’est la conséquence de la conscience humaine,
parce qu’ils ne le sont pas. C’est la conséquence de la
conscience humaine et d’une capacité inexploitée de l’association
de la pensée cognitive qui ne se développera que si l’environnement
dans lequel l’un ou l’autre sont plongés ou élevés à la
naissance leur permet de bénéficier des moyens et connaissances
pour retirer un parti personnel de celui-ci, dans son seul intérêt.
Les animaux qui demeurent soumis à un dominant mâle ou femelle
ressentent-ils de la frustration. L’on peut répondre sans se
tromper, bien sûr, tout comme Cyrulnik nous a appris qu’ils
avaient des souffrances psychiatriques ; certes le niveau n’est
pas comparable suivant les espèces, et très certainement nous
devrions retrouver des processus semblables partout dans ce qui vit.
La différence entre nous est des animaux tient au développement de
rareté , produire pour se nourrir.
Chez les animaux il y a une limite à leur égoïsme dominateur,
celui d’être le premier à se nourrir dans la limite de son
estomac. Cela fait qu’il en reste pour les autres quand la proie
s’y prête. Chez les Humains depuis le début de l’économie de
pillage, débuts des cités états, le dominant par le glaive « la
force » s’accapare tout, car il n’y a pas de limite pour
s’approprier les produits du travail des autres.
Au fil des siècles, cela est devenu un commerce organisé, mais
il y a toujours des dominants « aujourd’hui systémiques »
qui utilisent la place que leur a donné leur naissance pour disposer
de l’héritage des fortunes qui se sont transmissent issus du
déroulement de l’histoire depuis lors, ou depuis les premiers
orfèvres banquiers, d’emprunter un capital qu’ils ne possèdent
pas, et que d’autres ont déposé pour réaliser des projets. Nous
comprenons que personne au monde ne naît avec un capital s’il ne
lui est pas transmis par l’évolution de l’histoire Humaine. Tous
ceux qui aujourd’hui entreprennent ont leur place issue de
l’éducation dans un environnement favorable. Ainsi chacun de nous
bénéficie des connaissances qui se sont développées au cours des
siècles et qui se transmettent au cours des générations
inégalement suivant le développement géohistorique des états. Les
Papous n’ont qu’à lever les bras pour se nourrir. Nous il faut
tenir un outil d’évolution technologique depuis le premier
chasseur.
Ainsi les riches sont à l’exemple de ce que nous sommes, ils
amassent dans leur seul intérêt sans limites, car tel est l’état
du développement de l’économie et de l’existence depuis 9000
ans. L’on ne va pas leur reprocher de s’être inscrits dans une
organisation socio-économique que l’ensemble des comportements
Humains ont acceptée de gré ou de force. Sauf que l’héritage
biologique qui permet à un d’être un dominant alpha se retrouve
chez des sujets qui ne sont pas dans le fil de l’héritage des
dominants systémiques « ceux issus de nos organisations
successives » et suivant où ils naissent, sont des dominés
comme la plupart d’entre-nous. De l’éducation qu’ils ont reçue,
ils se révoltent en conscience contre leur situation de dominés. Et
l’on trouve de tels Humains partout dans le monde. Le plus souvent
ils ont seulement proposé un nouveau paradigme, sans changer le fond
de l’exploitation humaine. De Jésus qui demander au maitre de
partager à Marx qui proposait de l’inverser en donnant le pouvoir
à ceux qui produisent, le désir de s’enrichir demeure toujours
sous-jacent, car il tient à l’absence de limites civilisatrices
fondées sur une valeur biologique irréversible et universelle et
sur le désir naturel de retrouver un état Humain animalier où nous
n’avons pas à travailler pour économiser l’énergie que demande
la production de notre confort. Cela demande d’être des citoyens
éclairés, c’est-à-dire, pour être anticapitaliste, de réunir
les conditions civilisationnelles, pour arrêter l’enrichissement
des uns à partir du travail des autres, sans avoir à le leur
reprocher, car ils se sont inscrits dans un développement sociétal
où chacun de nous a concouru par volonté où par faiblesse.
Ce n’est pas une raison pour en rester là, car
civilisationnellement nous peut faire mieux, encourager beaucoup à
entreprendre en mettant en place des capitaux disponibles, soit de
ceux qui les déposent ou de la création monétaire. Car il ne faut
pas confondre le capitalisme, « j’amasse par l’exploitation
de celui qui travaille » et les capitaux dont il faut disposer
pour entreprendre des œuvres ou ouvrages qui dépassent la seule
capacité d’un Humain ? Dans les grandes sociétés, ce ne
sont pas les propriétaires qui entreprennent, mais des salariés,
idem dans la recherche. Cela dit il y aura toujours des Pasteurs et
autres, car les tâches se répartissent et nous ne pouvons pas
reprocher à un Humain de ne pas avoir entrepris parce qu’il n’est
pas à la bonne place.
Ainsi, ceux qui sont riches ne le sont pas grâce à leur travail,
personne ne peut devenir riche par son propre travail, il retire ses
compétences de l’histoire des autres où qu’il soit, et la
conscience devrait nous porter à rechercher une autre organisation
du travail qui ne soit pas de l’exploitation, même si ceux qui ont
fait les lois ont choisi d’expliquer que l’Humain sans capital
louait sa force de travail dans un contrat négocié de gré à gré,
sans dire que forcément qu’il ne peut pas avoir une seule chance de
s’enrichir, tout juste profiter du confort et du patrimoine qu’il
a acquis par son travail en l’achetant trois fois son prix.
Chez Total énergie
avec d’actionnaires 2,300,000,000 le plus grands actionnaires
Amundi Asset Management SASU, 9,647 %. Les seconds sont ses
salariés, avec des plans d’accession à l’achat d’actions de
l’employé de l’AS, 7,7 %. Total compte dans le monde 102 579
salarié. Son bénéfice net en 2024, 15 20 000 000 milliards.
Ceux-ci bénéficient
de : 2,300,000,000 x 7,7% = 177 100 000 / 102 579 =
1 726,4 par salarié.
D’autre part ils
reçoivent en participation 9100 par salariés + en moyenne 3000
de prime + 1 726,4 = 13 826,4.
Dans le cas d’une
Scop, chaque salarié aurait perçu,15 200 000 000 / 102 579 =
148 178,4.
Je pense que là ce n’est pas une question de frustration que
d’envisager une juste répartition du travail de chacun.