@ddacoudre
le commentaire complet.
Je n’ai rien contre la singularité des Humains, chacun est
différent et doit individuellement survivre, et il ne peut le faire
qu’en ramenant toute chose à lui, il n’est pas forcément
égoïste en répondant à une construction biologique de son être.
Au pire s’il n’y a pas à manger pour tous, il s’entre-tuera
pour survivre. L’histoire est là pour nous le rappeler. Il n’y a
même pas objectivement à le leur reprocher même quand ils cumulent
sans limites bien au-delà de leur besoin tout simplement parce que
l’organisation capitaliste conduit à cela, et à cause de la
nature du bien être obtenu par les savoirs. Nos existences
confortables nous la devons déjà au langage qui s’est montré
supérieur au mimétisme et a pu permettre d’établir des
apprentissages de savoir-faire de plus en plus complexe. Je ne pense
pas que par mimétisme nous aurions pu créer des avions ni des
ordinateurs. En 1969 Gell-mann a créé le Calthec pour permettre à
toutes les disciplines scientifiques d’y venir croiser leurs
connaissances. Il militait pour la pluridisciplinarité. Mais bien
naturellement, parce que biologiques, les découvertes ne peuvent ne
l’être que par un.
Que ce soit hier ou aujourd’hui. Hier
l’on ne mentionnait pas d’où provenaient leurs savoirs pour
innover, aujourd’hui comme tu le soulignes c’est de plus en plus
le résultat d’une équipe que l’on attribue toujours à un ou à
une entreprise qui s’approprie les découvertes de ses salariés.
Que nous soyons individualistes par nature ne me parait pas une
raison suffisante pour nier l’interdépendance de nos collaborations
pour parvenir à réaliser ce qu’un Humain seul ne peut
entreprendre. Que nous ne puissions pas nous soustraire à la
nécessité de penser à soi pour pouvoir apporter aux autres ,n’est
pas de même nature que l’exploitation économique de
l’individualisme qui conduit à penser que nous ne devons notre
existence qu’a nous même. Cette motivation est maintenue, car elle
permet de continuer à justifier le capitalisme, bien qu’il puisse
être démontré qu’il est destructeur.