Mon tendre ami,

Pour ne rien changer à l’ordre immuable des choses, vous n’avez rien compris du tout. En faisant « long », vous le démontrez longuement, rien de plus.

Vos théories sont connes, vos démonstrations stupides et vos arguments ineptes. Vous allez jusqu’à mêler du cosmopolitisme dans des rapports de bon voisinage franco-suisse mais, à votre décharge, vous vous exprimez comme un non-francophone d’origine incertaine, ayant des difficultés d’expression donc de compréhension...

La chose des choses que vous ne comprenez pas, que vous ne comprendrez jamais, parce que vous refuserez toujours de la comprendre, c’est que loin d’être seul, je suis très largement majoritaire dans l’opinion publique - c’est con, mais c’est comme ça !

A propos des problèmes de flotte indiens, qui est à l’origine de ce forum, je m’en fous, certes, mais j’ai derrière moi 98 % de l’opinion publique, davantage si on élimine les indignés superficiels qui ne lèveront jamais le petit doigt pour changer quoi que ce soit à ce problème très subalterne et très exotique.

Ma vraie force est là : dire tout haut tout ce que les gens pensent tout bas, mais aussi dire tout haut tout ce que les gens penseront tout bas demain... Peut-être avec un peu plus de... verve... Mais sur le fond, pensez-y..., sur le fond... C’est moi qui suis de leur côté, et eux du mien... Là, où vous, les infusoires en délire, ne serez jamais...

Songez que si Le Pen n’avait pas bridé lui-même son mouvement avec ses intempérances de langage, la droite nationale tutoierait les 30 % à l’heure qu’il est ! Et ça n’empêche pas qu’on en est déjà arrivé au point où, en France, dans les patrie des drouats d’l’om’, une candidate socialiste à la candidature doit aller draguer dans les eaux - glauques et nauséabondes, of course ) - du Front national pour tenter d’y recupérer les ultimes voix sans lesquelles elle ne dépasserait jamais la barre de 50 %.

Alors, en vérité, je vous le dis - ) -, en dépit de tous les problèmes que vous me prétez, c’est moi qui me marre. De bon coeur.

Allez, sans rancune, dès demain, je vais passer trois ou quatre semaines entre la Toscane et l’Ombrie, ce qui signifie que je vais me faire rare. Mais après être aller ne resourcer dans ces sentiers où le Poverello aimait à s’entretenir avec les animaux, je reviendrai plus teigneux que jamais ! )