Bonjour,
Merci pour vos remarques, permettez que je précise ma pensée.
J’entends dénoncer l’usage abusif qu’il est fait des sondages, de la sur-médiatisation qu’il en est faite, sans que ne soit jamais rappelé , alors que ces mêmes sondages ont une influence certaine sur la désignation des candidats, les biais multiples qu’ils contiennent.
En l’occurence, les adhérents du PS seront amenés à désigner leur candidat, influencé par la médiatisation d’un certain nombre de sondages, candidat désigné donc sur la base d’outils mensongés.
Je ne suis pas sympatisant PS, mais il me semble évident que les sondés sont aujourd’hui influencés pour désigner la candidate qui leur est présenté sous un jour bien plus sympathique que les ronchons habituels(la preuve, c’est les sondages qui le disent...), ce qui gonfle de manière artificielle les intentions de vote en sa faveur...
Hors ce que nous enseigne l’études les dynamique élctorales, c’est qu’il y a des tendances lourdes de démobilisation électorales, qui permettent de se faire une idée relativement précise du niveau futur de participation.
Je pense donc qu’à coup de sondage irréalistes voire manipulateur( c’est pourquoi cet article est également référencé dans la catégorie « arnaque »), on est en train de nous fabriquer le futur président de la république, et en tant que citoyen, je trouve cela très grave.
La montée du vote « non » est d’ailleurs une autre tendance lourde : en s’appuyant sur la sympathie partisance des candidats, en 1995, le rapport est de 65 pour le oui, 35 pour le non, en 2002 on est à 55 vs 45, pour arriver finalement en 2005 avec 45 vs 55...
Enfin il y a certainement autant de personnes qui décident au dernier moment d’aller voter que de personnes qui pensant intialement voter ne se rendent finalement pas aux urnes.