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Commentaire de bokan

sur Et vous, vous feriez quoi, une fois président de la République ?


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bokan 1er juillet 2006 14:20

Les SDF se considèrent eux-mêmes comme morts. Ce qui faisait leur identitée à leur yeux, ce en quoi ils se reconnaissaient a disparu. Ils passent le temps en se saoulant, attendant la vraie mort. Ils se sont abandonnés eux mêmes, remonter la pente est trés difficile. Agir en prévention est bien plus efficace que de se concentrer sur ceux qui sont déjà perdus pour la plupart. De toute facon, le déclic qui les fera revivre ne peut venir que d’eux-mêmes.

Quoi que l’on fasse il y aura toujours des gens qui s’abandonnent. Plus on donne d’allocations sans contrepartie, plus on pousse les gens à s’abandonner. De plus, qui doit payer ces allocations ? Est-il légitime d’obliger des gens à donner de l’argent et donc de leur temps de travail pour d’autres qui ne font rien ? Pourquoi ces travailleurs n’auraient pas le droit de passer ce temps avec leurs enfants au lieu de devoir finance la parresse des autres ? Pourquoi l’état devrait organiser l’escalavage des travailleurs par les féinéants ?

- Chaqun doit produire au moins la valeur de ce qu’il consomme. -

On ne réduira pas la pauvreté en donnant de l’argent. Car la pauvreté n’est pas dans le porte monnaie, elle est avant tout dans la tête.

La société de consomation dépense des sommes considérables pour pourri les esprits grâce à des outils de communication trés puissants. Il faut dépenser autant pour éduquer et rappeler quelles sont les vraies valeurs de la vie :

- La valeur du travail. Il faut enseigner les méthodes qui permmettent d’être productif, de concrétiser ses projets. Au lieu de cela l’éducation nationnale canibalise l’esprit d’initiative et fabrique à la chaîne des moutons condamnés à être employés et exploités, tout en votant à gauche bien sûr.

- De quoi est fait le bonheur. La vie n’est pas faite de nouveaux jeans à la mode, de belle voitures... Aimer, être à l’écoute, partager ses idées et son temps, prendre soin de soi, prendre soin de son entourage rend plus heureux que de s’offrir une nouvelle voiture. On devrait interdire la publicité qui manipule et fait croire que l’on est par ce que l’on possède. Ceci implique que l’on est rien quand on ne possède plus rien.

- Interdire la surconsomation Il faut interdire tout ce qui pousse les gens à consommer au delà de leur besoins. Si ils souhaitent le faire, il doivent en avoir la liberté. Mais on doit interdire la manipulation des esprits, les prêts à la consomation, les crédits revolving... On doit mettre sous tutelle ceux qui ne savent pas gérer leur argent et leur apprendre comment répondre à leurs besoins avec ce qu’ils ont.

Aujourd’hui en France et dans beaucoup de pays, si tout le monde se bougeait le c__ et cessait de se laisser manipuler par la pub on pourrait tous vivre dignement et simplement en travaillant relativement peu (moins de 35 heures sans doute). On dépenserait beaucoup moins d’argent dans les biens inutiles et plus d’argent dans les services et les loisirs, ce qui crérait de l’emploi local.

Il restera toujours des personnes qui n’ont pas la capacité physique de travailler. Une allocation doit permettre à ces personnes et SEULEMENT à ces personnes de vivre dignement.

Si le marché du travail ne permet de faire travailler tout le monde, un travail produisant de la richesse pour la communauté (associations d’utilité publique, entretien du patrimoine...) doit être proposé et payé dignement mais moins qu’un emploi équivalent dans le privé (sinon tout le monde ferait ce travail, c’est le communisme). L’idéal serait de proposer des « missions » payées quand le travail demandé est fait. Hors de question de « garantir » un emploi (ce qui favoriserai des abus comme dans la fonction publique actuellement).

L’allocation d’existance est une utopie :
- si celle-ci permet de vivre sans travailler, qui travaillera pour produire ?
- qui paiera ?
- les prix augmenteront en conséquence du pouvoir d’achat, le problème sera sensiblement le même

Une personne qui vit au RMI ne manque pas de nourriture et n’est pas SDF. Est-elle pour autant moins démunie psychologiquement ? Que vaut sa vie quand on n’a aucune raison se lever le matin, aucune ambition ? Quand à ceux qui sont au RMI et qui « se bougent » dans la vie associative ou autre ce sont des tricheurs qui abusent du système car ils pourraient travailler.


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