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Accueil du site > Culture & Loisirs > Fandango du pays basque !

Fandango du pays basque !

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Fandango : un mot qui chante et qui danse avec ses deux voyelles nasalisées "an", ses consonnes variées, fricative, dentale, gutturale, ses voyelles ouvertes "a", "o" qui peuvent traduire étonnement ou admiration...

Un mot bien approprié pour désigner une danse, en l'occurrence une danse traditionnelle espagnole de couple, d'origine andalouse, accompagnée de castagnettes et de guitare et qui peut être chantée. Les caractéristiques du fandango sont un rythme continu de castagnettes et une accélération constante du tempo.

 

C'est ce rythme vif, endiablé que l'on retrouve dans une chanson interprétée par Luis Mariano, Fandango du pays basque, Luis Mariano étant lui-même originaire du pays basque espagnol.

 

Dès le premier couplet, le Fandango apparaît comme une entité vivante à qui s'adresse le chanteur, dans une apostrophe, en employant le tutoiement :

"Fandango du pays basque
Fandango simple et fantasque
Pour te danser dans les bras d'un garçon
Une fille ne dit jamais non !"

 

Le fandango est décrit aussi comme une danse joyeuse qui favorise les rencontres...la fête, la poésie, l'amour... c'est une danse qui emporte et entraîne tout le monde dans ses tourbillons, non seulement les êtres humains mais aussi toute la nature environnante... tant est forte l'attraction de cette danse.

On voit ainsi "La montagne flirter avec l'Adour", un fleuve... et l'écho du fandango qui se répand de "Sare à Bilbao" !

Et la nature entière se met à l'unisson de ce "chant d'amour : les oiseaux, le ruisseau"...

 

 Un chant si joyeux qu'il permet toutes les "folies"... un chant interprété lors de nombreux "mariages"... un chant magnifié grâce au procédé de personnification puisque le poète s'adresse au fandango, en employant la deuxième personne du singulier : "tes accents si joyeux, ton rythme qu'on a dans le sang."

Un chant, une danse si entraînante que "Les mains sur les tambourins bien entrain Rythment ce refrain jusqu'au matin."

Ce fandango grâce à sa vivacité et son entrain a même un effet magique rajeunissant :

"Alors grand-père et grand-mère
Ont des regards qui s'éclairent
En écoutant cet air du bon vieux temps
Il revoient leur printemps de vingt ans !"

 

La mélodie est à l'unisson des paroles : rythmée, joyeuse, virevoltante, elle nous entraîne dans ses tourbillons de notes...

 

Pour mémoire :

La chanson Fandango du pays basque a été chantée par Luis Mariano dans le film "Fandango", 1948. Les paroles ont été écrites par André Tabet et Gérard Carlier - La musique a été composée par Francis Lopez.
 

Les paroles :

https://www.paroles.net/luis-mariano/paroles-fandango-du-pays-basque

 

Le blog :

https://rosemar.over-blog.com/2024/11/fandango-du-pays-basque.html

 

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Moyenne des avis sur cet article :  1.55/5   (22 votes)




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32 réactions à cet article    


  • Astrolabe Astrolabe 8 mars 09:31

         

    Bravo Rosemar.

    Ecrire un papier sur le fandango sans utiliser les mots « palos » et « flamenco » est une véritable prouesse  !

             

    (Han. han. han.

    aaaaaa ..... ooooooo  smiley )


    • rosemar rosemar 8 mars 11:55

      @Astrolabe

      C’est vrai ?


    • Astrolabe Astrolabe 8 mars 12:05

      @rosemar
             
      ben faut lire l’article pour s’en apercevoir ! smiley


    • rosemar rosemar 8 mars 12:35

      @Astrolabe

      Trop drôle !


    • Seth 8 mars 18:36

      @Astrolabe

      Ce genre de fandango peut être ?  smiley


    • Astrolabe Astrolabe 8 mars 19:55

      @Seth
           
       smiley

      ou celui-là


    • @Astrolabe
      ouhla .... il y a du niveau la smiley


    • xana 8 mars 13:34

      "Fandango : un mot qui chante et qui danse avec ses deux voyelles nasalisées « an », ses consonnes variées, fricative, dentale, gutturale, ses voyelles ouvertes « a », « o » qui peuvent traduire étonnement ou admiration...« Quel amas d’âneries sans queue ni tête ! J’imagine que ca changerait tout s’il y avait TROIS voyelles nasalisées au lieu de DEUX...

      Nul, et archi nul.

      Pauvre Rosemar.

      Pauvres gosses qui sont passés dans sa classe.

      je ne comprends pas que l’académie laisse des »maîtres" aussi indigents s’occuper des élèves. Probablement parce que tous les bons ayant trouvé autre chose, il ne reste que les minables pour rentre à L’EN. Il serait urgent de mettre au point des examens d’aptitude à enseigner SERIEUX ...


      • Seth 8 mars 15:55

        @xana

        Dans les extraits cités, on trouve les 4 nasales françaises, ce qui n’a rien de particulier.

        Le terme « gutturale » est générique et désigne en toutes les consonnes prononcées à l’arrière du palais dont il existe plusieurs types.

        Mais il est curieux de ressentir la phonétique en tant que telle... Le son général d’une langue certes mais les analyses phonétiques de vers de mirliton...  smiley

        Enfin... chacun trouve son plaisir où il peut.


      • Seth 8 mars 13:39

        Avisse ! Cet article est une création personnelle de Rosemar ! 

        Pays Basque et rantanplan, badaboum, taratata, tsingtsing et bling bling blinf bling, Mariano dans l’Olympe, etc, etc...

        eE bien sûr l’incontournable [fonetik] smiley


        • rosemar rosemar 8 mars 13:43

          @Seth

          Une chanson pleine de gaieté, d’amour ! ça fait du bien par les temps qui courent... non ?


        • Seth 8 mars 15:01

          @rosemar

          Quel amour ? Et en prime la gaieté surfaite.

          C’est nostalgique, ça pue les nnées 50 et l’après guerre et en plus tout Lopez n’est que de la connerie et plus généralement les « musicals » français de la daube, nasales et fricatives ou pas.


        • Seth 8 mars 16:05

          @rosemar

          Lopez n’est que de la connerie et plus généralement les « musicals » français de la daube,

          J’ai un peu tort sur Lopez. Révisé et avec Rossy de Palma, ça donne CA.  smiley

          Mais bien sûr ce n’est pas du Mariano.


        • rosemar rosemar 8 mars 17:24

          @Seth

          Quel rabat-joie ! 


        • Seth 8 mars 17:31

          @rosemar

          Qui est rabat-joie ? Ma pomme ou Rossy de Palma ?

          Essayer d’apprécier les versions revisitées des vieilleries que vous adorez, ça vous évitera de sentir le moisi.  smiley


        • rosemar rosemar 8 mars 18:49

          @Seth

          Je vous conseille d’écouter plusieurs fois la chanson : vous serez alors de meilleure humeur !


        • rosemar rosemar 8 mars 19:46

          @Seth

          ça vous évitera de ronchonner...


        • Astrolabe Astrolabe 8 mars 19:49

          @rosemar
               
          A lui faire saigner les tympans .. smiley


        • Seth 8 mars 20:30

          @Astrolabe

          Il y a des ténors vraiment pénibles...

          Dommage que Rosemar habite à Nîmes. Elle serait mieux à Hendaye.  smiley


        • Fergus Fergus 10 mars 08:37

          Bonjour à tous !

          Le meilleur fandango qui ait jamais été composé est celui qui figure dans un quintette Boccherini : lien. Une pure merveille !


          • SilentArrow 17 mars 15:39

            @Fergus

             

            Le meilleur fandango

            Superbe !


          • Fergus Fergus 10 mars 08:39

            Consternante, une nouvelle fois, cette intrusion de la phonétique qui dénature le propos de manière pédante sans lui apporter une once de plus-value !!!


            • rosemar rosemar 10 mars 12:53

              @Fergus

              Non ! Décidément, vous n’avez pas l’oreille phonétique ! C’est pourquoi vous êtes insensible à la poésie des mots...


            • Fergus Fergus 10 mars 13:50

              Bonjour, rosemar

              Désolé, mais vous dites une ânerie : je suis au contraire très « sensible à la poésie des mots ». Nombre de mes écrits le démontrent. 
              En réalité, cette « poésie des mots » s’accommode très mal de considérations phonétiques qui viennent au contraire la polluer en la rendant triviale !
              C’est comme s’il fallait penser « couple moteur » pour apprécier une balade en voiture dans de superbes paysages !!!
              Alliée à votre condescendance à l’égard des intervenants, votre pédanterie professorale vous aveugle !


            • rosemar rosemar 10 mars 17:13

              @Fergus

              Et, en plus, vous êtes vexé au point de m’insulter... !
              Comparaison n’est pas raison !
              Que vous le vouliez ou non, la poésie passe par des sonorités, donc par la phonétique... 


            • Fergus Fergus 10 mars 18:59

              @ rosemar

              Evidemment que « la poésie passe par des sonorités »  ai-je dit le contraire ? —, tout comme l’orage sans qu’il soit besoin d’expliquer les caractéristiques physiques mises en oeuvre pour en apprécier la puissance et les couleurs !!!

              Quant à vous « insulter », ce n’est pas le cas. J’ai simplement pointé du doigt ce qui caractérise vos interventions en mentionnant votre « pédanterie professorale », déjà souvent soulignée par des commentateurs, stupéfaits et choqués d’être traités comme des gamins incultes ou dont les aptitudes cognitives sont limitées !


            • rosemar rosemar 10 mars 19:37

              @Fergus

              « âneries, pédante, pédanterie » ce ne sont pas des insultes ? Mais c’est quoi, alors ? 
              Je sais que sur les réseaux sociaux les insultes se multiplient à tel point que certains ne savent plus s’en passer...


            • rosemar rosemar 10 mars 19:39

              @Fergus

              Je le répète : quand on étudie un poème, il est indispensable d’étudier les sonorités... comment les étudier sans les nommer ?


            • Aristide Aristide 11 mars 08:13

              Il me semble que vos analyses de texte poétiques souffrent d’une vision trop mécanique, la seule analyse par le moyen phonétique est insuffisante à mon sens. La phonétique n’est que l’outil de base pour mettre en lumière certaines figures de style. Par exemple : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? » de Racine. C’est l’allitération en SSS qui est importante. 

              L’analyse d’une poésie, heureusement, ne se limite pas à une vision phonétique. La richesse des figures de style contribuent à la poésie et pas seulement en poesie. 

              Je ne résiste pas à citer ce bout de dialogue d’Audiard, dans le film « Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages, ». Ce petit bout de dialogue illustre parfaite mon propos sur la richesse de la langue par les figures de style :

              – J’ai bon caractère, mais j’ai le glaive vengeur et le bras séculier. L’aigle va fondre sur la vieille buse.
              – C’est chouette, ça, comme métaphore.
              – C’est pas une métaphore, c’est une périphrase.
              – Oh, fais pas chier !
              – Ça, c’est une métaphore.



              • SilentArrow 17 mars 15:54

                @Aristide
                 

                Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?

                Les chaussettes de l’archiduchesse sont-elles sèches ? Archi-sèches.

              • rosemar rosemar 11 mars 23:04

                « la seule analyse par le moyen phonétique est insuffisante à mon sens »

                C’est une évidence ! et mon article ne se limite pas à des considérations phonétiques, si vous savez lire ?

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