La coiffe de Davy Crockett...
Une photo d'autrefois...
Mon frère doit avoir 5 ou 6 ans, il pose en habit de Davy Crockett, devant le portail en bois de la maison....
Affublé d'une petite canadienne, il porte un ceinturon, une petite corne, et tient, de la main droite, un couteau qu'il brandit comme une arme redoutable.
Sur la tête, la coiffe de Davy Crockett, en fourrure et, sur le côté, un petit havresac en fourrure également.
Le plus amusant est la mine et l'air farouche qu'il se donne... la bouche en coin, il semble afficher une envie de se battre, de vaincre un adversaire hypothétique.
La tenue lui va à ravir : il semble prêt à attaquer un animal sauvage, un loup, un ours...
Avec cette photo, on voit revivre toute une époque : celle des westerns américains, des films qui évoquent ce héros mythique, une chanson qui magnifie le personnage, d'autant que cette photo en noir et blanc fait penser à ces vieux classiques avec John Wayne, Gary Cooper...
De nombreux films de cinéma et séries télévisées ont évoqué la vie de Davy Crockett, qui a été incarné, entre autres, par John Wayne dans le premier film qu'il a réalisé Alamo, en 1960. Ce personnage est devenu le symbole de l'ouest américain.
"L'homme qui n'a peur de rien" surgit du passé, on voit une nature sauvage, intacte, des êtres d'exception, des aventures extraordinaires.
On voit des paysages somptueux de l'ouest américain, des espaces de liberté, des canyons, des rivières tumultueuses, des personnages héroïques, des indiens farouches, des chevauchées dans le désert, des coups de feu, des guerres sans fin.
Des bisons, des ours, des coyottes, des serpents, des caravanes, des animaux sauvages, des dangers...
On entrevoit un monde lointain, différent, des terres arides, brûlées de soleil, des horizons infinis...
On entend une chanson qui célèbre les exploits du héros :
"Y'avait un homme qui s'appelait Davy,
Il était né dans le Tennessee,
Si courageux que quand il était p'tit,
Il tua un ours du premier coup d' fusil..."
Ce pionnier américain fut l'objet d'un véritable culte, en défendant Fort Alamo, en 1836, il devint un héros mythique.
Associé à la toque de raton laveur, ce personnage a fait rêver de nombreux enfants et adultes !
Derrière mon frère, le décor très simple s'accorde bien avec le personnage : les planches en bois du portail et de la barrière évoquent quelque habitation rustique, ainsi que le mur en briques crues.
Le pied gauche en avant, ce gamin de 5 ans mime à la perfection le geste conquérant d'un vainqueur ! Il joue son rôle de héros d'aventures, comme s'il était prêt à terrasser un ennemi.
Il regarde l'objectif avec férocité et conviction... Etonnante photo d'autrefois ! Elle semble s'animer sous nos yeux, tellement le geste est vif... la mine est celle d'un enfant, mais aussi celle d'un héros farouche.
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/2015/08/sur-la-tete-la-coiffe-de-davy-crockett.html
Quelques repères biographiques sur Davy Crockett :
http://www.histoiredumonde.net/Davy-Crockett.html
Vidéos :
37 réactions à cet article
-
Et la photo de votre frère, où elle est ?
-
@Docteur Faustroll
C’est une photo privée...
-
@rosemar
Vous pourriez la montrer en floutant son visage. -
Et qu’est-ce qu’il donnait à manger à son chien, Davy ?
-
@Docteur Faustroll
Il avait pas de chien le Crocket ..
Juste une queue de castor sur son chapeau . -
@chantecler
une queue de raton laveur (et je ne parle pas des techniciens de surface à carrouf) -
@chantecler— combien d’indiens il a « elimine » participant ainsi a un des plus grands « genocide » de l’histoire ?????????
-
@Jean
Désolé : je ne suis pas spécialiste des queues ...
Ce dont je suis certain , c’est que ce n’était pas une queue de billard !
Et pourtant Davy avait les boules à Fort Alamo .
Enfin dans mon souvenir ...
-
@Docteur Faustroll
Ah quel fabuleux jeu de mots !
-
@rosemar
Quel jeu de mots ? C’est une devinette, très difficile d’ailleurs. Avez-vous au moins trouvé la réponse ?
-
@rosemar
ce qui est formidable, c’est que les yankees on réussi à nous fourguer leurs sornettes, comme si c’était les nôtres, et ça continue avec Hollywood.
-
@Docteur Faustroll
Les légendes sont souvent belles, la réalité un peu moins...
-
Pauvre rosemar...
En panne d’inspiration ?
Et ton contrat avec Agoravox ?
-
Ça manque de cowgirls pas farouches !
-
Prochiant article : La barbiche de Buffalo-Bill
-
@reptile
« J’ai pas peur des petits minets
Qui mangent leur ronron au drugstore
Ils travaillent tout comme les castors
Ni avec leurs mains, ni avec leurs pieds »
Dutronc
-
@Docteur Faustroll
le beaver lol,je me rappelle
-
@tartampion
il y a même un nom dans le language du sex ici aux paybas, c’est beffen
-
-
@reptile
-
@reptile
En parlant de queue, Roqzmar pourrait nous faire un article sur celle de Rocco Siffreddi -
@troletbuse
Y parait que « la poutre de Bamako » a la cote chez des professeures de gauche. J’dis ça j’dis rien. -
-
@reptile
oui mais au repos non ? -
Mon chat raffole des Davy croquettes surtout au poulet ....
-
<<des personnages héroïques, des indiens farouches >>
Aujourd’hui on enterre un résistant farouche au Mont-Valérien qui a lutté dans sa jeunesse contre des occupants héroïques.
Encore un article qui sent la frite d’Hubert, Rosemar fait l’éloge du Grand Remplacement en Amériques.
John Wayne était exempté du service militaire (il baisait comme des castors) et avait profité de l’absence de Paul Newman, Henry Fonda et Jimmy Stewart enrôlés dans l’armée américaine pour jouer au premier plan d’Hollywood.
-
« C’est le cinéma qui fait le récit national américain. Ce récit fait comme nous avec Michelet : le pays est une image d’une réalisation divine sur terre et donc l’autre, ne peut être qu’un envieux, un ennemi, une menace, un porteur de vice ». -
@phan
mais c’est pareil avec tout les pays,chacun fabrique des mythes,et l’ennemi est souvent le ciment de ses mythes,ce n’est pas une exclusivité us,et ne l’a jamais été
-
@Phan
d’ou t’on allusion a michelet -
@phan
MERCI pour le lien et la vidéo...
-
@Xenozoid
Dans tous les pays on établit des mythes pour un ciment national, tandis qu’en Amérique on raconte des bobards pour justifier les guerres perpétuelles internationales, par exemple la marche sur la Lune ou la VO du 11 septembre 2001 ...
.
L’histoire est une suite de mensonges sur lesquels on est d’accord. - Napoléon Bonaparte.Le mythe de la bonne guerre, est une conférence incontournable (0h50) donnée par Jacques R. Pauwels, qui remet en question ce que l’on nous a appris à l’école, dans les livres, les films hollywoodiens ou certains documentaires sur les USA et la Seconde Guerre mondiale ayant agit pour leurs seuls intérêts, comme aujourd’hui, toujours prêts au pire pour pouvoir dominer le monde. Une contre-histoire de la Deuxième Guerre mondiale du libérateur américain venant mourir sur les plages de Normandie dans un but uniquement philanthropique, qui modifie radicalement notre vision du XXè siècle et offre un nouveau regard sur l’époque actuelle... -
@phan
le mythe de la nation qui vous veux du bien
-
Je ne suis pas une fan absolue des articles de Rosemar, je place même l’auteur quelque part entre la neuneu et la bobo, et pourtant ce texte m’a touchée avec la description de la photo de son petit frère. On y sent très bien une nostalgie qui fait de la peine, la disparition d’un temps heureux où l’auteur avait une vie devant elle, une vie qu’elle espérait peut-être meilleure. Ce doit être les gutturales, ou les labiales, ou les chuchotantes fricatives, voire même les adjectifs somptueux et flamboyants, allez savoir... je n’y connais rien moi aux entrailles linguistiques, mais je connais mieux les humains, et je sais que, des fois, la fuite du temps fait mal.
PS : surtout l’auteur ne répondez pas ’’vous n’aimez pas Davy Crockett ?’’ Rien à cirer de lui et sa queue de castor sur la tête à l’époque, j’étais trop occupée à jouer avec ma poupée Barbie.
.. L’exploration du monde est venue bien plus tard, et pas en Amérique...-
@ZenZoe
C’est mon grand frère !
-
@rosemar
Ah ben ça change tout alors ! -
Ce qu’on n’a pas dit au gamin, c’est que Davy Crockett était une légende, morte à Alamo.
La légende a retenu qu’il aurait disparu en effectuant une sortie ; le journal de José Enrique de la Peña affirme qu’il a été fait prisonnier par le général mexicain Manuel Fernández Castrillón (es) et qu’il a été exécuté sommairement avec une douzaine d’hommes sur l’ordre du commandant des troupes Antonio López de Santa Anna. Cette version est cependant contestée. Les rares survivants d’Alamo affirment avoir vu le corps de Davy Crockett lors de l’assaut final. Son fusil qu’il avait surnommé « Vieille Betsy » en hommage à sa sœur est exposé à San Antonio dans le musée Alamo
-
Pendant la guerre contre les français,
Rothschild choisit un comédien
Elu par Brigitte, puis par Attali,
Choyé par toute la presse aux ordres !Macron, Macron pt’ite croquett !
L’homme qui ne dit jamais vrai.
Pendant la guerre contre les enfants,
Tarlousett’ choisit un Véran,
Pour tous les picouser à mort
Jusqu’à ce qu’il n’en reste plus !Véran, Véran pt’ite croquett !
L’homme chargé d’exterminer.Pendant la guerre contre les goyim,
La LICRA condamna Fristot
A la perte d’emploi, et à la prison,
Pour terroriser ces gaulois !LICRA ! LICRA et le CRIF
Dominateur sûr de lui !Avec évidemment un accompagnement au banjo du Tennessee.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
.. L’exploration du monde est venue bien plus tard, et pas en Amérique...Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON
