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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > BHL : une imposture française ?

BHL : une imposture française ?

medium_bernard-henri_levy_new_york.jpgMa première rencontre avec Bernard-Henri Lévy est à graver dans le marbre. C’était en 1975 à Saint-Tropez (déjà un signe !). A l’heure de l’apéritif je croise sur le port Jean-Edern Hallier et son épouse qui étaient conviés à déjeuner par BHL chez ses amis dans l’arrière-pays. Avec mon amie Marta nous nous sommes joints à eux.

Ce repas est resté comme le plus mauvais de toute mon existence : rosbif spongieux, pommes de terre pas cuites et pour le pain, Jean-Edern avait dû récupérer de vieux restes dans une poubelle avant de les passer dans la cheminée pour leur donner une apparence décente !

Un crime impardonnable de lèse-gastronomie qui, avant même d’avoir lu Michel Onfray, à l’époque en culottes courtes, m’avait fait dire qu’un homme mangeant si mal ne pouvait penser très bien. Jugement que mon amitié avec Maurice Clavel, artisan, en compagnie de Françoise Verny, de la médiatisation des nouveaux philosophes, n’a pas réformé.

Sur ce point, tout au moins, le livre de Nicolas Beau et Olivier Toscer - Une Imposture française - m’apporte, culinairement parlant, quelque apaisement, tant on y voit notre héros mettre les petits plats dans les grands afin de flatter, à bord d’un jet affrété pour l’occasion, ceux dont il entend faire ses obligés et qu’il invite dans sa somptueuse résidence de Marrakech

Pour le reste, les auteurs décrivent, par le menu, l’origine de la fortune de BHL provenant du pillage de la forêt africaine par l’entreprise familiale, revendue rubis sur ongle à François Pinault, son appétence obsessionnelle pour l’argent n’ayant d’égale que son obsession à maîtriser son image, au point d’entretenir tout un réseau d’aficionados, tant dans le monde des affaires que dans celui des médias. Ils reviennent sur ses enquêtes à géométrie variable, dans lesquelles on peine à discerner la réalité de la fiction, comme Qui a tué Daniel Pearl ?.

Nous savons tout du prix de ses fameuses chemises blanches (350 € sur mesure chez Charvet à Paris), de ses notes de portables (plus de 2000 € par mois), de son portefeuille d’actions et de ses supposés délits d’initié.

Une biographie d’homme d’affaires

medium_imposture_francaise.jpgEn un mot, une biographie d’homme d’affaires, mais certainement pas d’écrivain, et encore moins de philosophe.

Nous attendions d’être éclairé sur la genèse de son écriture, l’impact de son enfance, ses amis archicubes, ses rapports complexes avec sa mère, son frère Philippe, sa sœur Véronique, son premier mariage, ses enfants, ses fulgurances pour Arielle Dombasle, son inclination à la mythomanie. Bref, tout ce qui constitue l’ordinaire d’un biographe s’intéressant à un intellectuel, soucieux de mettre en perspective la vie et l’œuvre de son sujet.

Nous resterons, à cet égard, sur notre faim. Peut-être, en définitive, parce que l’œuvre, au sens de transcendance, est inexistante, et le vécu bien superficiel pour un disciple, autoproclamé, de Socrate.

Sartre a été le philosophe qui, de son vivant, a suscité le plus de passions, de haines, de révoltes, de menaces, d’insultes et d’opprobre. BHL, qui ne craint pas de revendiquer une filiation spirituelle avec l’auteur des Mots (ainsi qu’avec André Malraux d’ailleurs) sera, certainement, celui ayant été le prétexte à autant de récits à prétentions biographiques, dans un si court laps de temps  : quatre en moins de deux ans !

Avouons que ce n’est pas le moindre des paradoxes pour un homme dont on met en exergue la vacuité et l’inconséquence du raisonnement. Pascal Quignard avait fait remarquer combien nous serions en peine de citer une seule belle phrase de son cru. Aussi une telle déferlante d’ouvrages donnerait-elle, à elle seule, matière à publication.

Finalement, qu’avons-nous appris sur le personnage ? Il a une belle gueule, est riche, fantasque, un tantinet mytho, obsédé par son image, influent et très médiatique. Cela ne fait ni des qualités, ni des tares, mais se situe dans l’ère du temps.

BHL est dans la parfaite normalité d’une peopolisation de la pensée, non seulement intellectuelle mais également politique.

Beaucoup de bruit pour rien

medium_american_vertigo.jpgPour s’en convaincre, il suffit de parcourir son dernier livre, American Vertigo, lancé d’abord outre-Atlantique, avec un plan média digne d’une rock star.

Bernard-Henri Lévy rêve d’être celui qui réconciliera l’Amérique et l’Europe. Aussi est-il parti sur les traces de Tocqueville. Un récit d’une grande banalité qui a reçu un accueil très mitigé aux USA. L’édito du New York Times résume assez bien la tendance dominante chez nos voisins américains :

« Tout Américain qui voudrait écrire un livre pour expliquer la France aux Français devrait d’abord lire celui-ci pour connaître les pièges à éviter (...). Le lecteur est fasciné et épuisé par la pensée ennuyeuse de Lévy (...). C’est l’excursion habituelle, bizarre, boursouflée, fanatique et faussement culturelle qu’adorent les journalistes européens depuis cinquante ans (...). Toutes les dix pages ou à peu près, Lévy fonce dans le mur (...). Il écrit comme un étudiant cherchant à remplir sa copie d’examen. »

Mais après tout, l’important pour BHL est qu’on parle de lui. Et les livres qui lui sont consacrés, les polémiques qu’ils entretiennent, participent à la légende, se vendent et font vendre. De nos jours, en littérature, les chiffres ont remplacé les lettres.

Dans Le siècle de Sartre Bernard-Henri Lévy se décrit, pendant les funérailles de Sartre, devant l’immeuble où habitait le philosophe : « Mon regard a compté jusqu’à ce neuvième étage où je m’étais parfois rendu », écrit-il. Malheureusement, pour lui, l’auteur de l’Etre et le néant n’habitait pas au 9e mais au 10e. Cet étage, que BHL n’a jamais franchi, est tout ce qui distingue la célébrité de la gloire.

En définitive, « beaucoup de bruit pour rien », dirait Shakespeare.

---------------------------------

Nicolas Beau & Olivier Toscer - Une Imposture française - Les Arènes 214 pages 14,90 €

Bernard-Henri Lévy- American Vertigo - Grasset - 494 pages 20,00 €


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37 réactions à cet article    


  • ni-ni (---.---.216.46) 20 mars 2006 15:01

    juste une pointe d’humour.... peut etre aimez vous bien BHL en raison de sa coupe de cheveux que rappelle furieusement la votre :)))


  • Marsupilami (---.---.57.91) 20 mars 2006 19:17

    L’un des problèmes d’Agoravox en particulier et d’Internet en général, c’est qu’ils ne permettent pas la diffusion réelle et entarteuse de la crème chantilly pour de vrai et même quasiment comme si c’était réel, voire même encore plus. C’est dommage, parce que Damien West serait un candidat idéal.


  • perlin (---.---.172.186) 25 mars 2006 06:52

    "Mais, m’en voudrez-vous un peu malenky ? Car j’aime bien not’BHL...

    Aussi n’ai jamais vraiment su pour quelle raison..."

    Ce n’est pas la peine d’essayer de faire des phrases avec des mots inconnus pour accoucher d’une si decevante conclusion.

    En West, ça ferait :

    La peine n’est pas d’essayer le wrkst si car parce que l’accouchement du zertymol vient enfin décevoir la raison.

    Faut arrêter l’EPO et les amphétamines Demian, essayez le bon vieux pétard, vous verrez le résultat est le même pour la syntaxe mais en plus il y a des idées qui se glissent dans le texte, c’est beaucoup plus savoureux...


  • mikiane mikiane 20 mars 2006 14:07

    Décidément, ce type a toujours fait des envieux et en fera toujours. Résumer BHL à l’argent et la corruption est execrable... Quand à la filiation sartrienne, je pense qu’il s’en revendique par procuration, via un des amis qui l’a beaucoup influencé... Benny Lévy.

    Mais bon, nous savons que dés que nous prononçons ce nom, certains adorateurs de Sartre sortent les griffes, crient à la manipulation !

    Tiens à ce propos, M. Lallement, vous en pensez quoi vous des derniers travaux de Sartre et de Benny Levy ?


    • (---.---.115.7) 20 mars 2006 22:17

      « Tiens à ce propos, M.Lallement, vous en pensez quoi vous des derniers travaux de Sartre et de Benny Levy ? »

      L’agite du Bocal


    • Nemrod (---.---.115.7) 20 mars 2006 22:27

      Pardon autant pour moi, le pauvre Benny Levy n’a rien n’a se reprocher. « Tiens à ce propos, ...vous en pensez quoi vous des derniers ..travaux de Sartre ? »

      L’agite du bocal


    • BF (---.---.164.51) 20 mars 2006 14:20

      B H L est très apprécié par les Belges qui ne finissent pas de l’entarter comme il le mérite....


      • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 20 mars 2006 14:36

        Papier jubilatoire et vraiment excellent : j’applaudis à tout rompre !


        • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 20 mars 2006 14:53

          Article people anti-people ; rien qui stimule la controverse et le débat d’idée ; dommage. On peut être opposé au discours de BHL, mais l’honnêteté intellectuelle exige au moins que l’on dise pourquoi !


          • BF (---.---.164.51) 20 mars 2006 15:01

            Parce que la Nature a horreur du vide...


          • (---.---.164.51) 20 mars 2006 15:00

            Quoi, BHL a un discours ????


            • Alain (---.---.4.93) 20 mars 2006 16:18

              et de 7 !!

              "BHL 007

              Une vingtaine d’heures après son avènement, nulle onde et nulle dépêche n’avait encore énoncé l’information qu’un téléphonage nous délivra samedi peu après 18 heures, du Salon du livre où notre agent à la pavane assista, sur le stand de l’éditeur Grasset, au septième entartage de Bernard-Henri Lévy. Après les heures d’antenne et d’obscène astiquage à lui consacrées par ses amis de la flagorne cathodique, l’homme vertigineux devait faire à ses fans énamourés le don de sa personne signante et relever ainsi les compteurs de ses ventes décevantes ­ quoi qu’en content force et menteuses proclamations publicitaires. Parmi le vaste concours de peuple ameuté pour reluquer la bête, une flibuste dont les chants et slogans proclamèrent l’affiliation à l’Internationale Pâtissière de Noël Godin ­ alias Le Gloupier, alias l’Entarteur : à la première chantilly, Bernard partit se changer ; revint prendre livraison de la seconde, plia ses gaules et s’enfuit en coulisses dégainer ses portables, cependant que résonnait, dans les travées versaillaises, l’hymne de l’I.P., « Entartons, entartons les pompeux cornichons ». Et j’entends déjà nombre de mes collègues stigmatiser cet éclat de « terrorisme populiste » visant le livre sacré, la culture bien sûr, et la démocratie même (car tant qu’on y est, hein...) ; je les vois tordre un nez courroucé pour fustiger dans un silence pudique un absolu non-événement. Qu’ils me permettent de ne pas partager tout à fait leur morose appréciation. Quelque chose est advenu, samedi, qui fera date dans les annales du temps médiatique. Perpétré à l’unisson d’une promotion sensationnelle du people philosophal, le salubre attentat septième contre la polymorphe imposture béhachélienne sonne, dans la discrète approbation qu’il génère, le début de la fin du béhachélisme.

              Il révèle la réalité d’une résistance croissante à la corruption de l’intellectuel marchand ; et que de jour en jour et d’opus en plateau, inéluctablement, BHL devient plus réductible à ses seuls entartages."

              source : http://www.liberation.fr/page.php?Article=368355


              • BF (---.---.164.51) 20 mars 2006 16:22

                Ce BHL a vraiment une tête à tartes !


                • Armorik (---.---.54.48) 20 mars 2006 22:50

                  Bonsoir, Je rêve du jour où les BHL, Sollers et tutti quanti ne viendront plus polluer la véritable réflexion, débarrassée du mercantilisme des pseudo penseurs. Ces derniers ne supportent pas que l’on ne les adore plus (et ce n’est même plus une question de fric, à un certain stade). C’est insupportable.

                  Vive Tocqueville (dans le texte), Quignard, Michon, Gracq and so on... Pour le retour à l’essentiel.

                  Merci de votre article M. Lallement

                  Armorik


                  • Mathieu (---.---.44.33) 21 mars 2006 09:06

                    Quand on rêve de réduire quelqu’un au silence, simplement parce qu’on ne partage pas ses idées ou absences d’idées, on n’est pas loin du totalitarisme, non ?


                  • argoat (---.---.234.188) 24 mars 2006 22:07

                    quoique julien Gracq a pas mal pompe aussi d’autres auteurs...


                  • Senatus populusque (Courouve) Courouve 20 mars 2006 23:15

                    BHL, le philosophe de l’idée.

                    De l’idée qu’il a de lui-même.


                    • L’Extra-Terrestre (---.---.119.14) 20 mars 2006 23:38

                      Merci.

                      Merci pour cet article qui remet à sa véritable place le plus brillant des imposteurs à la française.

                      Mais n’oublions pas que les imposteurs sont partout : en politique, à l’université, au sein des professions libérales ...sans oublier le journalisme.

                      Ils sont en grande partie responsables de la situation pitoyable de notre pays par leur paresse chronique.


                      • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 21 mars 2006 12:04

                        Je ne me souviens pas avoir étudié du BHL en classe de philo... Peut-être parce qu’il n’y a rien à étudier. En tout cas, je me souviens d’une phrase de Sénèque qui s’applique parfaitement à son supposé successeur : ’Ce que je sais, c’est que je ne sais rien’.

                        Si BHL est un philosophe, alors sa femme est une actrice...


                        • (---.---.137.30) 21 mars 2006 23:16

                          Bande de jaloux. Au 21ème siècle, comme ne disait pas A.M.,la pensée sera télégénique ou ne sera pas.


                          • Armorik (---.---.177.28) 22 mars 2006 00:12

                            Bonsoir,

                            Je lis ici que nous aurions des velléités de réduire au silence BHL ou un autre du même acabit.

                            Pas de danger ! J’ai le sentiment d’être réduite au silence par les sentences de ces petits messieurs. Tétanisée...

                            C’est pourquoi je maintiens : Gracq, Quinard, Michon et d’autres pour le plaisir des idées littéraires, des idées tout court.

                            Bien cordialement Armorik


                            • galilée (---.---.108.77) 24 mars 2006 12:31

                              On peut penser ce que l’ on veut de BHL , mais pour aller enquéter au Pakistan sur la décapitation du Juif Daniel Pearl , il faut en avoir vraiment de grosses . Tous les heros du clavier , qui partent en guerre contre une Amerique coupable de combattre les coupeurs de tetes, n’ en ont surement pas autant . Il est vrai qu’ en France on a coupé beaucoup de tetes pour d’ « excellentes » raisons ... entre gens delicats , on se comprend !


                              • Fif (---.---.102.41) 25 mars 2006 08:07

                                Parcourir le tiers-monde avec des gardes du corps en logeant dans des hotels ****, je ne vois pas en quoi c’est couillu.


                              • (---.---.26.134) 24 mars 2006 12:52

                                pourquoi a t’il pris une tarte au salon du livre ?


                                • Marsupilami (---.---.163.238) 24 mars 2006 13:07

                                  Parce qu’il cherchait à se faire passer pour Demian West.

                                  Mais ça n’a pas marché : la chemise de BHL était blanche à 350 euros comme d’habitude, pas comme celle de DW qui est bleue.

                                  Pourtant il a quand même été entarté. Pauvre Chantilly !


                                • BF (---.---.160.169) 25 mars 2006 00:02

                                  Parce qu’il a une tête à tarte....


                                • Le furtif (---.---.73.231) 24 mars 2006 22:51

                                  Il est le Paris hilton de la Littérature...Ou de la philo ... ou du cinéma ...de la politique...qui sait,... bientôt de la peinture si DW lui prête ses crayons

                                  Lui répondre trait pour trait selon le désir de Reboul est une entreprise vaine à laquelle ce dernier laisse les autres s’atteler (pas fou ). Bâtir une argumentation hostile à BHL serait lui donner , ne serait-ce qu’en négatif, une consistance après laquelle il court frénétiquement.

                                  Alors à sa table de travail (le plateau de television) il sortirait la panoplie complète de l’etonné, de l’offusqué, du scandalisé teinté d’une pointe de snobisme parisien à la sauce d’une citation obtuse d’heideger ...un large mouvement de bras , un regard caméra et...je relève ma mèche ...et vas-y coco , j’en vends 5000 de plus...

                                  Ouh là faut pas faire ça !

                                  D’ailleurs j’arrête

                                  Le furtif


                                  • Senatus populusque (Courouve) Courouve 24 mars 2006 22:58

                                    BHL a une tchatche de juif pied-noir qu’il est ; mais dans le genre, je préfère de beaucoup le sympathique Roger Hanin ; au moins le second ne dit pas de conneries monumentales.


                                  • BF (---.---.160.169) 25 mars 2006 00:00

                                    Je trouve le paralèlle entre BHL et Paris Hilton, tout a fait adéquat. C’est le règne de la plate bêtise prétentieuse dans les deux cas....Qui pourrait citer de mémoire une pensée originale de BHL ?????Moi aussi je préfère, et de loin, Roger Hanin, à BHL....


                                    • Edouard (---.---.245.83) 7 avril 2006 11:47

                                      Roger Hanin est un bon acteur, mais dès qu’il parle c’est pour défendre violemment la mémoire de François Mitterrand. Et il suffit de pas grand chose pour se faire reprendre de volée. Un petit « Je trouve que... » ou « Ne pensez-vous pas ? » vous rend déjà infréquentable.

                                      Quant à BHL, je trouve en effet qu’il a le mérite d’aller voir ce qu’il se passe ailleurs. Et que même si American Vertigo est assez banal, il aura peut-être aidé un Français à dépasser l’imagerie du hamburger. Même chose pour le Pakistan. Même dans un quatre étoiles avec garde du corps, je n’y ai jamais mis les pieds. La vérité n’est pas toujours dans le guide du Routard !


                                      • entropie (---.---.41.30) 7 avril 2006 15:27

                                        hors sujet : l’égo aime toujours se faire mousser, moins se faire entartrer ! Vive l’esprit libre du Gloupier, et que vivent encore longtemps les BHL entartrables [car sinon point de crème, sans BHL point de complot patissier...].

                                        ps:je ris de voir les « mêmes » conflits d’ego ici, en miniature certes, questions d’échelle, la tarte à la crème en moins, ce monde virtuel est d’un plat...voir d’un sinistre !


                                        • Air 1 (---.---.20.2) 11 avril 2006 13:42

                                          Pourquoi serait il interdit d’etre riche et philosophe, il faut etre pauvre, sale, mal habille et travailler pour liberation pour devoir en etre un ? C’est vrai qu’il a une bonne tete a se faire entarter, comme vous Bernard d’ailleurs ainsi que arlette laguiller.


                                          • wombat (---.---.126.108) 31 mai 2006 18:47

                                            Peut pas boucler sa gueule de temps en temps le dénommé demian west ? Nul article, depuis celui sur l’utilité de la lessiveuse à vapeur en Picardie à celui concernant les allergies aux mollusques sub-batraciens qui ne soit conchié de sa tronche et de ses commentaires à la con et ce à répétition. Ceci dit c’est bien de nous gratifier de son portrait, ça sert de balise et on sait tout de suite ce que l’on peut sauter sans remords. Pardon pour le coup de gueule agacé, sinon le portrait de BHL est parfait, d’autant que j’ai plusieurs fois croisé le personnage lors de dîners mondains et autres cocktails chic. En fait il est moins puant que ce qu’on en dit, peut-être parce qu’il ne se la pète que quand il est certain d’avoir le dessus. A part ça sa prose me tombe des mains...


                                            • Senatus populusque (Courouve) Courouve 20 mars 2007 18:53

                                              Décès de Bernard Lallement

                                              L’écrivain et journaliste Bernard Lallement, qui fut en 1972 l’un des fondateurs du quotidien Libération, est décédé le 13 mars à Paris d’une maladie foudroyante, à l’âge de 58 ans.

                                              (Avec AFP).


                                              • Pie3,14 (---.---.226.190) 20 mars 2007 19:09

                                                Un bien bon article

                                                Vous êtes dur avec ce Tartuffe et vous avez raison.


                                                • azeaer (---.---.117.234) 22 mars 2007 11:04

                                                  tu es un petit sioniste misérable ; plein de haine ; le soudan te tente espèce de minable ;et tu ne vois pas ce qui se passe en palestine petit abrutti ;des assassinats casi-quotidiennes depuis des années en volant des terres à des pauvres gents ;le jour viendra ou tu pourras préparer ta défense ainsi que celui de tes semblable de ton éspèce ; tout le monde a compris vos manipulations ! tu perréras en enfer


                                                  • Nicolaï Vavilov 29 juillet 2013 19:18

                                                     Je suis de la province !!! Est-il vrai que Monsieur H.L et sa compagne répondent au joli sobriquet de « Cul et Chemise » ???

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