Une brève Histoire de France : Avant J.C.
Terre contrastée et fertile, bordée de fleuves et de montagnes pour en définir des limites, ce petit morceau d’ Europe Occidentale constitue une des dernières terres avant l’ Océan et une des premières destinations pour celui qui arrive à franchir la Méditerranée en ces temps ou l’ Adriatique est presque à sec, que la Corse et la Sardaigne ne forment qu’une seule île et que le Rhin, la Tamise et la Seine font fleuve commun avant d’aller se jeter au nord du Finistère actuel dans l’Atlantique. La douceur relative de son climat et sa tranquillité géologique en ont fait un terrain pour l’épanouissement des cultures européennes les plus anciennes après que les glaces alpines et rhénanes aient fondu.
Dès que l’ Homme est sorti d’ Afrique, il s’est aventuré au hasard et des possibilités. Certains sont arrivés ici et d’autres sont allés ailleurs, plus ou moins loin. Ils se sont installés et ont, au fil des progrès des techniques rudimentaires qu’ils créaient, exploité du mieux qu’ils pouvaient les ressources pour survivre, puis vivre et prospérer.
Ce n’est pas parce que ce terrain avait quelque chose de plus ou de mieux. Celles et ceux qui se sont établis dans ce qui est désormais la France l’ont fait car ils ne pouvaient plus aller plus loin par la suite.
Les premières populations chassaient et cueillaient. Avec les migrations suivantes, ils ont appris les bases de l’élevage et de l’agriculture, qui imposaient de se sédentariser et de s’organiser en sociétés encore rurales et parcellaires. Mais déjà, les particularités locales et les besoins basiques communs ont donné naissance au commerce et aux échanges.
Et parce qu’il n’était pas possible de faire cela eu petit bonheur la chance, l’organisation sociale et politique s’est imposée partout, de même que la religion qui apportait réconfort, guide et aussi autorité sur les gens du commun.
Issue d’une des dernières migrations indo-européenne, la civilisation celtique a étendu son influence sur toute l’Europe continentale pendant des siècles au sortir de l’âge du Bronze. Il ne faut cependant pas y voir un premier empire : le concept n’existe pas, ni même celui de Nation. Les Celtes étaient une myriade de peuples partageant des techniques et des croyances communes, issues d’un creuset plus ancien encore mais dont nous ignorons tout faute de traces. La qualité des poteries et des armes que l’on connait de cette époque montre en revanche que la civilisation celtique n’est pas née à partir de rien mais ses origines sont trop anciennes et trop obscures pour en savoir plus à ce jour.
Peuples essentiellement continentaux, les Celtes vont cohabiter avec les tribus proto-germaniques au nord et Grecques puis Romaines au sud. Ils vont alors jouer un rôle économique de premier plan en favorisant les échanges : la production de bronze, seul métal commun à l’époque, nécessite de l’étain qui n’est disponible que loin des rives de la Méditerranée. Les fleuves et les rivières vont devenir les premières routes commerciales du continent, reliant la Scandinavie aux îles Grecques.
Peuples sans écritures pour des raisons politiques et religieuses, les Celtes ne vont pas laisser d’ Histoire écrite. Ce sont les Grecs d’ailleurs qui baptisent ces peuples ainsi, « keltoï » signifiant « caché » ( pour évoquer les forêts de l’intérieur des terres ?) ou « grands » selon les étymologies possibles. On ignore en effet si ce terme est d’origine celte ou grec. Hérodote l’utilisait pour désigner aussi bien les riverains du Danube que ceux de la Seine…
Mis en contact avec les Grecs avec son expansion géographie, la république Romaine va désigner ainsi aussi cet ensemble de peuples. C’est peut-être avec cette base que les romains vont baptiser la région au nord de Marseille du terme de Gallia : les forts, les puissants. Il faut dire qu’au IVè siècle avant notre ère, Rome est encore un Etat fragile peu étendu : seul le Latium est sous sa domination, les Pouilles actuelles étant toujours grecques et la plaine du Po étant sous domination gauloise depuis la poussée démographique du VIè siècle qui a poussé une large part de la population gauloise à repartir vers l’ Est à la conquête de nouveaux territoires.
C’est ainsi que les gaulois, trois siècles avant César, vont mettre la main sur le nord de l’ Italie et piller Rome qui n’est alors qu’une cité-Etat parmi d’autres. Brennus y fait le plein de richesses mais son peuple ne s’intéresse pas à la région et laissent Rome se reconstruire, les gaulois poussant durant les 200 années suivantes vers les Balkans, la Grèce et même la Turquie actuelle.
La encore, il ne faut pas y voir la constitution d’un empire unifié. Les peuples y fondent des colonies autonomes, s’alliant parfois aux tribus locales et louant leurs épées au plus offrant aussi : quand Carthage affronte Rome pour la première fois, son armée est largement composée de soldats gaulois. Mais ces derniers se montrent peu fiables et trop facilement retournés contre un peu d’argent : ils renoncent vite à leur soutien et y perdent des unités guerrières précieuses qui auraient pu changer le cours de l’ Histoire.
Cette expansion rapide va avoir raison de la puissance gauloise en Europe : les tribus sont trop étalées, leur démographie ne suit plus le rythme nécessaire pour combler les décès dûs aux guerres. Rome finit par chasser les colons gaulois d’Italie et ceux qui se trouvaient dans les Balkans disparaissent, soit exterminés par les trop nombreux ennemis qu’ils s’y sont fait, soit absorbés par les peuples locaux.
Les tribus gauloises qui étaient restées en Gaule se sont elles concentrées sur l’agriculture et le commerce, ce qui n’empêche pas les conflits locaux qui nécessitent des alliances.
Créé par Uderzo, Astérix est sans doute le gaulois de fiction le plus connu. Ces derniers en revanche ne portaient pas de telles ailes sur leurs casques.
La colonie de Massalia, fondée cinq cent ans avant par les grecs de Phocée pour y établir un port de commerce et d’échange avec les pays du Nord, se sent en insécurité chronique face aux peuples alpins. La ville-mère étant désormais incapable de venir en aide à sa colonie, la ville accueille avec une certaine satisfaction la conquête des Alpes par Rome : rebaptisée Massilia, la ville s’allie à Rome qui conquiert la rive nord de la Méditerranée pour y établir une voie terrestre sûre qui la relie à l’Hispanie arrachée à Carthage quelques décennies plus tôt. C’est la naissance de la Province. De retour des Gaules et en pleine guerre civile contre Pompée, César mettra fin en 49 à l’indépendance de la ville en la plaçant sous son autorité.
Cette région couvre alors ce qui est désormais l’ Occitanie et la Provence pour l’essentiel, remontant le Rhone jusqu’à Lugdunum ( Lyon ) et poussant jusqu’à Tolosa ( Toulouse ). Cela permet à Rome de sécuriser ses approvisionnements en étain et en ambre, échangeant blés et vins italiens avec les peuples gaulois et nordiques.
Plus au nord, les voyageurs grecs comme Posidonios d’Apamée décrivent un territoire déjà largement cultivé, les épaisses forêts celtiques ayant été abattues depuis des siècles en réalité. L’oeuvre du Grec est si bien documentée que César va la réutiliser (sans le citer…) pour ses Commentaires sur la Guerre de Gaules.
Originaire de Syrie, Posidonios était autant philosophe que géographe, mathématicien et astronome.
Ils se basent sur les groupes de langues pour diviser le territoire en Gaule celtique ( de la Seine à la Garonne et à la Suisse actuelle pour faire simple ), la Gaule Belgique ( au delà de la Seine jusqu’aux forêts germaniques ), la Gaule Aquitaine ( au sud de la Garonne ), la Bretagne faisant bande à part. Déjà.
Dans tous ces territoires, les peuples gaulois se sont organisés en Cités plus ou moins étendues et puissantes, plus ou moins alliées entre elles. Le modèle de gouvernement est le plus souvent copié sur le modèle des Cités Grecques qui ont fortement inspiré les locaux : le pouvoir législatif est dévolu à une assemblée de notables plus ou moins large et l’exécutif est entre les mains d’une ou plusieurs personnes désignées le plus souvent pour un an.
Il ne faut cependant pas y voir un modèle de démocratie selon nos normes : les assemblées ne comportent que des hommes de biens : marchants, commerçants, propriétaires terriens et quelques guerriers. Le bas peuple, paysans, esclaves et bien entendu les femmes en sont exclus. La tentation monarchiste existe : Celtill paye de sa vie son échec à prendre le pouvoir. Son fils, Vercingétorix, en tirera les leçons quand il voudra à son tour ceindre une couronne.
L’exécutif s’appuie lui sur le pouvoir druidique : la religion est très importante pour les peuples gaulois et son panthéon est au moins aussi riche que celui des Grecs et des Romains qui ont commencé à fusionner. C’est par ailleurs à cause des druides que les celtes n’ont pas laissé d’ Histoire écrite : ils avaient compris que l’écriture était une menace pour le pouvoir établi car la connaissance enrichi le Peuple mais rend dans le même temps leur pouvoir plus fragile. Seule était tolérée l’écriture comptable, nécessaire au commerce et pour l’essentiel, les gaulois utiliseront pour cela l’alphabet grec. Rome accomplira la conquête des Gaules en détruisant le pouvoir druidique, éliminant son clergé et ses bardes afin d’arrêter la transmission orale qui était la seule voie de diffusion des connaissances et des traditions gauloises.
Il ne faut pas y voir pour autant un événement brutal et soudain : gaulois et romains étaient en contact depuis des siècles quand le rapport de force s’est inversé et que les romains ont commencé à s’établir en Gaule. L’arrivée de César ne se produit que près de 400 ans après les premiers contacts. A part l’épisode de conquête du nord de l’Italie, les relations se sont limitées à des rapports commerciaux, les gaulois faisant office d’intermédiaires avec les scandinaves et les germains.
Ce style de casque celtique a été trouvé sur le site d'Alésia. Les premiers casques trouvés avaient leurs protections des joues détachées et furent prises pour des ailes, donnant naissance aux casques ailés des fictions.
La Guerre des Gaules qui commence en 58 avant notre ère n’est ni une fatalité, ni un événement inévitable ou une surprise. C’est la conséquence de mouvements de populations qui menacent de déstabiliser la région et l’économie.
Entre la chute des colonies gauloises d’Italie et l’arrivée de César, les deux groupes ( on ne peut pas parler de nations…) vont commercer, échanger, et s’influencer les uns les autres. Et plus les peuples en questions seront proches, plus rapide et plus profond l’influence mutuelle sera : la vision d’une romanisation de la Gaule après sa conquête est fausse. La victoire de César n’a fait qu’accélérer un processus en cours depuis deux siècles déjà.
Les échanges de technologies et de cultures ont été assez égales : les nécessités du climat et des ressources ont poussé les gaulois à créer des vêtements qui vont s’imposer dans le monde romain : les pantalons sont plus pratiques et plus confortables que les toges l’hiver venu. Le tonneau de bois va supplanter l’amphore de terre cuite, fragile et peu pratique à stocker. Sur le plan militaire, Rome s’inspire des forgerons gaulois pour la conception de ses armes et la république renoncera lentement aux cuirasses rigides pour adopter la cotte de maille plus adaptée aux conditions du combat.
Les gaulois, eux, en retirent de meilleures techniques agraires : le sol convient particulièrement bien à la vigne et Rome va vite crouler sous un vin gaulois de meilleure qualité et moins cher que le Chianti local au grand dam des producteurs du Latium.
Pendant 150 ans, les habitants proches de la Province vont commercer directement et échanger avec leurs voisins. Les peuples de la Saone sont de plus en plus tentés de laisser Rome installer des légions sur leurs terres, de même que certains peuples du centre voient d’un meilleur oeil une protection romaine peser sur eux plus que celle des peuples cévenols. L’idée d’une annexion par Rome séduit certains esprits mais ce qui va faire pencher la balance est un mouvement de population qui risque de briser l’équilibre précaire établi.
Avant la Guerre des Gaules, le pays est stable, mais c’est au prix d’un équilibre de la Terreur de l’époque : les tribus gauloises sont unies dans de grandes alliances plus ou moins solides mais toutes ont en commun une crainte des tribus germaniques qui poussent déjà vers l’ ouest à la faveur de leur démographie favorable. Rome ne veut pas voir ces tribus s’approcher et déstabiliser ses circuits commerciaux établis, aussi la république aide t-elle sur le plan logistique les gaulois en contact direct avec les peuples du Rhin.
Tout bascule quand un chef helvète estime que son peuple serait mieux hors des plateaux suisses : il négocie l’établissement de toute sa nation sur les bords de l’estuaire de la Gironde afin d’y jouir d’un meilleur climat et d’une meilleure influence politique. Rome et les riverains de la Saone refusent un tel projet car ce serait livrer les plaines suisses aux Germains qui de là pourraient frapper plus rapidement les régions du Rhone. Aussi quand les Helvètes brulent leurs maisons et partent vers l’ouest, les gaulois implorent Rome d’agir. César, qui s’apprêtait à aller calmer les rebelles de la Croatie actuelle, change ses plans y voyant là une meilleur chance de progresser sur le plan politique.
César frappe vite et fort : il faut dire que l’armée Helvète est encombrée par les civils et ses bagages. Son chef tué, les Helvètes sont renvoyés chez eux. La frontière orientale à nouveau sécurisée, la majorité des peuples gaulois demandent à César de tenir leur grand conseil près de son camp de commandement : c’est une façon diplomatique et subtile de se soumettre car l’aventure les a convaincu que faire partie de l’orbite romaine est dans leur intérêt commercial et politique pour ne plus craindre d’invasion par l’ Est.
L’opposition est rare mais forte : César a mis la main de cette façon presque sans effort sur la majeure partie des peuples de gaule Celtique mais il doit encore sécuriser son emprise. Il demeure sur place, jouant avec la légalité romaine qui lui impose de revenir à la fin de la campagne sur le territoire romain. César argue des frontières nord mal définies pour ne pas bouger et attendre l’occasion : elle ne tarde pas et César vole au secours des Rèmes, une tribu de belges alliée de Rome et menacée par une alliance de belges rétifs et de germains. Cela lui permet de briser l’armée des belges et de renvoyer les germains au delà du Rhin. César sécurise encore mieux son emprise en conquérant une partie de l’ Angleterre pour priver les belges de tout renforts et en mettant un terme définitif aux troubles en Aquitaine.
En l’espace de quelques années, César fait entrer l’essentiel des Gaules dans l’orbite romaine, traduisant sur le plan politique et militaire une union commerciale et culturelle qui existait déjà.
La Guerre aurait pu s’arrêter là. Mais elle va se poursuivre à cause d’une erreur diplomatique et stratégique de César.
On l’a vu, les peuples gaulois et romains n’étaient pas ennemis. Sans être alliés, ils entretenaient de profondes relations commerciales qui influençaient leurs sociétés mutuellement : ainsi, les fils des chefs et des puissants gaulois faisaient souvent leurs classes au sein de l’armée romaine. Ils y apprenaient le métier de soldat et Rome y gagnait des alliés potentiels le jour ou ces derniers prenaient la place de leurs prédécesseurs.
Le fils de Celtill, Vercingétorix, était de ceux là. Il voyait la puissance de Rome comme étant une protection plus efficace et stable que les alliances gauloises si souvent sujettes à de profond changements. La mort de son père lui avait appris qu’il fallait de puissants alliés pour ceindre une couronne comme il en avait sans doute l’ambition.
César n’y trouvait rien à redire, un roi chez les puissants Arvernes étant pour lui plus facile pour négocier et traiter qu’ une assemblée pouvant être rétive ou un chef au pouvoir passager et instable. Aussi lui apporte t-il sans doute son aide pour arriver à ses fins. Mais César ne tint pas sa promesse : l’évolution de la guerre et la soumission quasi complète de la Gaule Celtique rendait le couronnement de Vercingétorix anecdotique selon lui, aussi ne lui donna t-il pas l’appui promis. Le Gaulois en fut froissé et quand les derniers peuples insoumis lui offrirent la possibilité de les commander, Vercingétorix sauta sur l’occasion, assurant son emprise sur ses adversaires politiques en retenant pour son compte les otages livrés aux romains et repris afin de s’assurer de leur loyauté.
La vision classique d’un Vercingétorix luttant pour l’indépendance gauloise face à Rome est fausse : elle a été forgée de toutes pièces au XIXè siècle par le Second Empire pour achever l’unification de la Nation entreprise par la Révolution Française.
Certes, Vercingétorix voyait d’un bon oeil de voir les Gaules indépendantes, mais sous son commandement, ce petit détail ayant été gommé pour les nécessités de la propagande du XIXè siècle.
L’Homme n’était d’ailleurs pas un mauvais choix. Il avait servi dans les légions et était un bon combattant, élevé pour devenir un guerrier. Il sait que face à Rome il ne peut pas lutter à armes égales alors sa stratégie va d’abord consister à affaiblir César par la politique de la Terre Brulée et de l’évitement avant de livrer bataille contre des légions amoindries par la faim et les maladies.
Son plan est près de marcher car César a du mal à nourrir ses troupes. Mais Vercingétorix commet l’erreur d’épargner Avaricum ( Bourges ) et de la laisser intacte derrière lui, les édiles le convainquant que ses remparts sauront stopper les romains. César arrive à prendre la ville par ruse et les réserves de grains nourrissent ses soldats.
Dès lors, Vercingétorix est contraint de recommencer sa stratégie de fuite à zéro mais César ne reste pas inactif non plus : le gaulois peut gagner à Gergovie, cela n’empêche pas le romain d’acheter les services des cavaliers germains qu’il combattait naguère. Surtout, il livre une offensive diplomatique tout azimuts qui trouve son aboutissement lors du siège d’ Alésia ( Alise Sainte-reine ).
Enfermé dans l’oppidum, Vercingétorix doit attendre l’arrivée de l’armée de secours pour prendre les légions entre deux feux : sa victoire est encore possible mais le jour de l’affrontement, les légions plient mais ne rompent pas.
Vercingétorix livre une bataille furieuse mais il combat avec un bras en moins : ses espions lui apprennent que la moitié de l’armée de secours qui est venue n’a pas bougé ! Il comprend que César a convaincu une partie de ses alliés potentiels de se ranger sous sa bannière.
Et en effet, après la chute d’Alesia, César va simplement laisser repartir chez eux les prisonniers des peuples qui se sont rangés à la dernière minute derrière les aigles romains tandis que les autres seront réduits en esclavage.
Vercingétorix, lui, s’est livré à son vainqueur dans l’espoir d’épargner la vie des survivants, sachant la partie définitivement perdue : il a compris que dans leur grande majorité, les Gaules veulent se soumettre à Rome. César le fait enfermer et exécuter à l’issue de son Triomphe.
La tenue de Vercingétorix est ce qui s'approche le plus possible de la vérité historique du guerrier gaulois du Ier siècle avant notre ère. Les élites gauloises étaient aussi le plus souvent glabres.
Par la suite, il y aura quelques rébellions mais rien de bien sérieux. César n’a plus qu’à écrire ses Commentaires ( en s’y donnant le beau rôle, exagérant un peu les forces ennemies, sous-estimant les siennes et passant sous silence sa diplomatie qui aura au final était aussi importante que son glaive ). Il n’aura cependant pas le loisir de jouir complètement de son prestige, ses rivaux romains finissant par le tuer lors des Ides de Mars 44 avant notre ère.
A ce moment-là, les Gaules sont pacifiées et complètement sous la domination romaine. L’administration se met en place et le pays va passer les trois siècles suivant à l’abri, favorisant la culture et le commerce, poursuivant sa lente intégration sociale et culturelle dans le monde romain ou il laissera en retour quelques traces.
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