Une chanson qu’on a tous fredonnée : A bicyclette... c’était lui, Pierre Barouh...

Un hommage à la bicyclette, une célébration de la jeunesse, de l'amour, de l'amitié, du partage, un hymne à la nature : cette chanson connue de tous réunit tous ces thèmes, dans un style familier et poétique.
On doit ce texte à Pierre Barouh qui vient de nous quitter, victime d'une crise cardiaque, à l'âge de 82 ans...
On a tous fredonné cette chanson au rythme vif : on se souvient de cette équipée à bicyclette qui réunit des amis, des copains partis de bon matin.... Le pronom indéfini "on" vient souligner la solidarité qui les unit.
L'emploi de l'imparfait sert à évoquer la nostalgie d'un temps passé et révolu, ainsi qu'une habitude...
Des prénoms sont, ensuite, égrenés : "Y avait Fernand y avait Firmin Y avait Francis et Sébastien Et puis Paulette..."
Les personnages nous paraissent, ainsi, très familiers, proches de nous.... l'énumération s'achève sur le prénom de la jeune femme "Paulette" qui est, ainsi, mise en valeur, en fin de vers...
Celle-ci devient l'objet de toutes les sollicitations, car l'amour donne "des ailes"...
Le poète évoque aussi toutes les difficultés des "petits chemins de terre"... parcourus à bicyclette...
La course devient "un enfer" accepté : tous veulent séduire la jeune femme, en refusant de mettre un pied à terre, "devant Paulette"... d'autant que cette fille du facteur connaît tous les chemins de campagne et qu'elle-même sait parfaitement maîtriser sa bicyclette...
Une halte est tout de même bienvenue, près de "la rivière"... Un tableau champêtre plein de charmes est, alors esquissé : "fougères, champs, soleil, buissons..."
On perçoit l'élan, la jeunesse, la liberté des personnages qui "se roulent dans les champs"...
Et, aussitôt, surgissent des "sauterelles, des papillons, des rainettes" qui deviennent, sous la plume du poète, "bouquet changeant", belle métaphore qui suggère une nature foisonnante...
Le soleil couchant magnifie les "silhouettes" des personnages et le retour est ponctué de sentiments contrastés : bonheur de la promenade et de l'effort, et vague à l'âme de ne pas avoir pu profiter d'un tête à tête avec Paulette...
Des rêves apparaissent, des audaces sont envisagées "Prendre furtivement sa main Oublier un peu les copains."
Les envies de conquête sont toujours remises au lendemain " J'oserai, j'oserai, demain..." Les futurs soulignent la vigueur du désir et l'espoir à venir.
La simplicité du style, la justesse de l'observation des personnages, le souvenir si présent donnent à cette chanson une sorte d'universalité qui nous séduit et nous touche....
Pierre Barouh a écrit d'autres textes de chansons qui restent gravés dans nos esprits : Des ronds dans l'eau, Un homme, une femme...
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/2016/12/une-chanson-qu-on-a-tous-fredonnee-a-bicyclette.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Bicyclette_(chanson)
La playlist de France inter :
https://www.franceinter.fr/musique/pierre-barouh-la-playlist-de-france-inter
Vidéo :
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