Houlàààà foufoune et stouquette ?
Ça a passé la modo, ça ?
J’en suis pantois...
Bon sinon, y’a 2 ou 3 trucs que t’as pas su...
Les ’ patients ’ ne sont plus des ’ patients ’.
Ainsi, lorsqu’un médecin part en ’ retraite ’ ( autrement dit lorsqu’il décide de cesser d’exercer la médecine ), il essaye, comme dans tout commerce, de revendre sa clientèle...
Oh ils ne sont pas fous...
Ils ont inventé un terme hybride, pour ne pas êtres vus pour ce qu’ils sont devenus.
Le terme qu’ils ont inventé est
Patientèle
C’est beau, hein ?
Hé ben tu ne sais pas le pire.
Le pire est qu’ils peuvent maintenant se ’ partager ’ cette patientèle, dans des ’ associations ’ de cabinets, un peu comme les snc des pharmaciens, si tu vois l’embrouille.
Ah toi tu avais chiqué au ’ médecin référent ’ pour faciliter les coûts de gestion pour la sécu, quand ils ont mis en place le ’ médecin référent ’ ?
Ben fallait pas.
Actuellement, nombre de médecins, même en ville, ne trouvent pas de ’ racheteurs ’ de leur patientèle, depuis qu’ils ont inventé cette possibilité de ’ marchandiser ’ les patients.
Dans un autre genre, à l’ hôpital, nombre de ’ professeurs ’ ont leur bureau de consultation PRIVÉ, et tendent à diriger les appelant au téléphone vers ce ’ bureau ’ de consultation, plutôt que vers leur cabinet médical ’ hors-les-murs ’ de l’ hôpital.
Tu as vu que des immigrés vont pratiquer la médecine en France ?
Si si, et ils ne vont même pas s’assurer de leur maîtrise de la langue.
Des Cubains
Ah non, pas pour les villes...
Les villes, ça va rester le cheptel des praticiens ’ Français ’...
Les immigrés seront cantonnés dans les campagnes, à faire de la médecine itinérante, ça les occupera, les temps de parcours, pis ils veulent pas de ça en ville, non mais ho !
Ahhh le libéralisme...
Le plus impressionnant reste que j’aurais tendance à accorder davantage ma confiance à un médecin Cubain, plutôt qu’à un serment d’hypocrite.
La dernière fois, le dentiste était un immigré Espagnol, et en discutant un peu avec lui, il s’est avéré qu’il n’était que salarié au sein du cabinet.
Quand je lui ai demandé si il était détenteur du diplôme nécessaire pour pouvoir exercer le métier de dentiste, il m’a répondu qu’il était en ’ alternance ’ sous l’égide du chirurgien dentiste propriétaire du cabinet, et qu’il ne devait normalement exercer qu’en sa présence, mais que je pouvais avoir confiance, pour un simple contrôle annuel et un ’ petit ’ détartrage.
Quand j’ai demandé si il y avait une réduction apprenti, il a fait semblant de ne pas comprendre et est allé ’ accueillir ’ un autre patient.
Ah le libéralisme...