• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Culture & Loisirs > Voyages > L’Est dans tous ses états

L’Est dans tous ses états

Dans son histoire, l’Union Européenne est passée successivement à 6, 9, 12, 15, 25 et 27 membres au cours de son histoire. Événements passés plus ou moins inaperçus pour les uns avec enthousiasme pour les autres. Les flonflons ont disparus. Les élections européennes ont eu 56% d’abstentions, sans émotions et sans gloire. La crise a touché aussi l’ancien bloc de l’Est. Où en sont les bouleversements de Far East ?

L'Est dans tous ses états.jpg

 

Après l’Europe à 27, élargie à l’Est le 1er mai 2004, et celle de 2007 avec la Roumanie et la Bulgarie, qu’en est-il après 5 ans pour les premiers et deux ans pour les plus jeunes ? Des prédécesseurs ont eu à se féliciter d’être entré dans le "grande maison", tel que la péninsule ibérique. Alors ?

Beaucoup de désenchantements. Passé de 15 en 27 en Europe a eu aussi des effets contradictoires à l’Est, chez les nouveaux élus. Le véritable coup de fouet des précédents élus a été, en général, un coup dans l’eau pour les nouveaux. La fusion demandait des accords et une intégration qui n’ont pas eu lieu. La finance n’est pas tout. Le social non plus. Pratiquer l’Europe demande des règles plus uniformisées. La langue, par exemple, trait d’union entre les citoyens, toujours aussi peu commune en dehors du commerce international. Cela demandait de grosses modifications au niveau scolaire et au moins une génération pour s’y préparer. Toujours dans les limbes de l’imprécision. Mais prenons un nouveau recul en comparant ce qui est comparable.

Déjà en mars 2008, on pouvait lire « Bientôt la fin de l’Eldorado à l’est ? ». Cette idée accompagnait la grève chez Dacia avec l’âge d’or des bénéfices qui s’achevait lentement. Le manque de personnel qualifié compliquait la vie des employeurs. Les rattrapages salarials se dégonflaient.

La Hongrie, la plus au centre d’Europe des quatre, est rongée par les dettes. En recul de 3,3%. Plus de 50% de majoration sur les prets en devise. Le forin a emporté dans sa chute, ceux qui croyaient qu’au contraire, il a allait être revalorisé. Les achats de maisons étaient devenus irrationnels. On achetait jusqu’à 7 maisons. Le niveau de salaire moyen brut s’élève à 791 euros par mois et le chomage se limite à 7,8%. Un GEOde 1982 (N°43) parlait de Budapest, la "reine du Danube" qui voulait s’ouvrir réellement sur le monde occidental. Du rock dans la cité magyare de Franz Liszt et de Béla Bartok dans une vie culturelle intense avec 25 théâtres et 9 bibliothèques nationales. Grande cité thermale dans laquelle on débite 40 millions de litres d’eau chaud par jour pour y soigner entre autres du rhumatismes et de l’arthrite. On y joue aux échecs sur les bords de piscines. L’étau du stalinisme sautait en 1989.

La Lettonie est frappée de plein fouet par la bulle immobilière qui fera probablement école. A Riga, c’est la spéculation qui s’est emparée de la population. On construit pour le promoteur plus par besoin. Le niveau de salaire moyen brut s’élève à 682 euros par mois, l’inflation plafonne à 15,2% et le chomage se limite à 7,5%. Une contraction du PIB de 12%. "Elle attend une bouée de sauvetage", est-il dit.

La Slovaquie à un surnom de "Détroit à l’Est" avec ses 3 entreprises automobiles qui ont dépassé la Belgique en nombre de voitures produites. Le pays a limité la casse. Zone euro oblige. Le niveau de salaire moyen brut s’élève à 697 euros par mois, l’inflation pafonne à 3,9% et le chomage se limite à 9,6%.

Roumanie, la "Dacie heureuse" comme aime bien la définir les brochures touristiques pour faire revenir les devises et attirer la "gent capitaliste". Pas trop d’informations en provenance de ce pays. Seulement parfois des Roms ou des prostituées roumaines, mais à part cela, la Roumanie ne défraye pas trop la chronique. A la lecture d’un article sur le sujet, les souvenirs de mon voyage, me reviennent et me font presque revenir en courte culotte. Vous pensez c’était, il y a 35 ans. Je suis revenu aux photos de l’époque et cela se confirme "diablement". Les Tsiganes, Roms, gitans, ne proviennent plus de Roumanie même s’ils y ont une origine.

Huit fois la Belgique avec 22 millions d’habitants, voilà ce que représente l’heureuse Dacie. Véritable mosaïque de cultures et de langues héritées de l’histoire et de passages d’ethnies différentes. Sous le nom de "Romania", elle a été la région orientale importante de la Rome antique.

L’année 1974, quelques baux depuis et que de changements en perspectives "cavalières" ou non. Je me souviens mais depuis, je ne suis jamais retourné. Je devrai comme vous lecteur, je me dois de faire confiance à ma mémoire et, surtout, à la mise à jour.

L'Est dans tous ses états_2.jpgMamaia, sur la Mer Noire, était le lieu de vacances par excellence, à l’époque. La grande ville Constanta, proche, apportait une impression plus citadine. Pas tellement d’agences de voyage qui détournent le regard vers cet horizon, aujourd’hui. La douceur du climat type méditerranéen n’a pourtant pas changé et le thermalisme y sont toujours les atouts incontestables. La capitale reste secrète. Le Danube et son embouchure étaient la visite naturelle en pleine nature dans les catalogues d’excursions. Le patrimoine rural était là et l’est toujours. Nous étions, en 74, sous le régime dictatorial de Ceausescu. Pays le plus pauvre d’Europe, pacifique et pacifié. Endormie sous le poids de ce régime. Pas question d’entreprendre des conversations trop dirigées dans la rue. La discretion assurée. La "Securitate" pouvait se trouver derrière n’importe quel mur. Le plus grand hôtel de Mamaia, l’International, était réservé aux voitures avec plaques spéciales. Attention, faut pas, à l’intérieur, le confondre avec le confort occidental. Dans les rues, en douce, on venait auprès du touriste trop reconnaissable, pour échanger des devises à un tarif sans concurrence avec celui pratiqué par l’officiel. Le leu se transformait tout à coup en lei, son pluriel. Les magasins, eux, pratiquaient une ségrégation de fait. Touristes d’un côté, autochtones de l’autre. Nourriture top niveau pour les premiers, pour devises étrangères et en deuxième source, avec tickets de rationnement, pour les autres, quand il y en avait. Pas de mélange. Les étalages reflétaient plus encore cette différence par des tarifs dissuasifs convertis en devise. Un GEO de 1989 (N°119) titrait même "La Roumanie à la casse". On parlait de faillite. Le "Conducator", avec son culte de la personnalité obsédant, l’y avait mené en accusant les paysans de ne pas assez produire pour l’exportation. Des milliers de villages allaient être rasés et remplacés par des centre agro-industriels. Le Plan de la systématisation du dicateur et de sa nomenklatura regroupaient trois millions d’habitants dans des cités béton. On parlait déjà d’économiser. La consommation d’essence, c’était 20 litres par mois et par automobile en dehors de Bucarest. "Partidul, Ceausescu, Romania". Le peuple, lui, rêvait de sa part de glasnost et de perestroïka, enveloppé dans autre chose que des flacons vides.

Cela, c’est pour le préambule vécu dans un autre temps.

Aujourd’hui, Nicolae Ceausescu, le Génie des Carpattes entre 1969 et 1989, n’est qu’un lointain souvenir. La surprise totale pour cet homme et son épouse, d’être jugés et condamnés un Noël de 1989 et qui espéraient le fêter et garder le poste jusqu’à la fin des temps et qui ne voyait pas son peuple. Crime de la non assistance à personnes en danger.

Seul son Palais du peuple demeure, en place, comme le plus mégalomane batiment en pierre dans le monde. Depuis, plus d’une nouvelle génération veulent aller de l’avant. La révolution de ce Noël 1989 est passée par là. Vingt ans, bientôt. Une génération qui n’a même pas connu ce passé troublé et de frustrés pour la plupart des habitants. Un élan de faire table rase du passé partout dans le monde se terminait en point d’orgue par une véritable révolution inattendue.

Année de tous les dangers que celle-là. Il faut dire que l’année 89 a été fertile en événements d’insurrections. Les plus marquants, la Chine, d’abord, qui, dans le sang, avait raté son entrée dans le monde des vivants. L’écroulement du monde soviétique, ensuite, avec le mur de Berlin, comme point d’orgue. La RDA, pure et dure, et le mur de Berlin tombaient en poussières, du même coup. Dans le détail, il y eu aussi : L’Afghanistan qui se débarrassait de l’armée rouge. L’ayatollah Khomeiny en Iran, qui lançait sa fatwa sur l’écrivain britannique d’origine indienne, Salman Rushdie. Boris Eltsine, en URSS, qui apparaissait pour la première fois sur la scène publique avec des réformes sous le bras tandis que Gorbatchev s’évertuait avec sa perestroïka sous les aiselles et visitait Pékin. Yasser Arafat devenait chef d’état. En France, la Corse était au bord de l’insurrection en fêtant son bicentenaire. Belfast était sur les genoux, après 20 ans de guerre d’usure. De Klerk, en Afrique du Sud, qui promettait une "nouvelle ère" multiraciale. On découvrait un non-communiste à la tête de la Pologne. La Hongrie ne restait plus cette tache blanche habituelle, sur la carte. Les Vietnamiens qui quittaient le Cambodge et espèraient retrouver la paix après 50 ans de guerre.

Le Père Noël avait eu la Roumanie dans sa hotte révolutionnaire pour fermer le bal de cette année très chaude.

L'Est dans tous ses états_4.jpgLes brochures de tourisme n’ont pas ou plus beaucoup, les destinations de l’Est dans leurs feuilles pleines de couleurs. Les horizons bleutés de la Méditerranée et son charme attirent plus. La Roumanie est absente, tandis la Croatie renait de ses cendres en pleurant les morts de la grande Yougoslavie dans les années 90. Ce n’est que la crise actuelle, un peu d’attrait vers la culture exotique qui pour des raisons économiques abattra, peut-être, les frontières de l’hésitation au retour vers l’Est.

Non, après cette année-là, rien n’était plus comme avant à l’Est.

Sur les côtes, le réveil a été le plus visible.

L'Est dans tous ses états_1.jpgDans la Roumanie de l’intérieur rurale, on utilise encore l’adjectif "ancestral". La pauvreté a toujours freiné le modernisme. Les agriculteurs cultivent avec les moyens les plus vétustes et le cheval remplace le tracteur des pays voisins. Les routes sont elles encore plus traversées par vaches, oies et canards que par les voitures. Dans le village, cela n’empêche pas la joie de vivre et de pousser l’hospitalité à sa valeur originelle. La terre est cultivée avec la panoplie d’outils que l’on ne reconnait plus chez que dans les musées. Le rythme de la tradition se traîne au ralenti, hors du temps. Les fêtes folkloriques ne sont pas maintenues par le tourisme mais pour garder la cohésion et le respect de la religion et de la crainte de la sorcellerie. Elles trouvent leur apothéose à la Noël oubliant la simplicité de tous les jours. Sourire garanti et gratuit.

Du côté des jeunes, la volonté de s’expatrier est endémique. En réaction à cette fuite des cerveaux, le gouvernement tergiverse sur les moyens de la contenir. Une augmentation des salaires est considérée comme un risque d’inflation. Entre temps, de jeunes informaticiens essayent de s’immiscer dans les filières très rentables d’internet, mais pas toujours très honnêtes. La piraterie moderne est entrée dans les moeurs. Informatique et internet leurs outils de pénétration dans le monde de l’innocence occidentale.

L'Est dans tous ses états_3.jpgEn dehors de cette ruralité charmante, les attraits touristiques sont nombreux. Le Nord avec les monastères et églises de bois peint. L’Est avec le delta du Danube en pleine nature avec tous les oiseaux possibles cachés derrière les joncs. Au centre, la ville de Sibiu qui partage le titre de ville de culture avec Luxembourg en 2007. Un héritage médiéval avec places fortifiées explique ce choix et aussi grâce à la présence de banques qui ajoutent à la ressemblance plus moderne entre les 2 villes d’Europe. Le moyen âge se retrouve aussi dans la ville Sighisoara, véritable musée à ciel ouvert, inscrite au patrimoine de l’Unesco. Pour les passionnés de l’étrange, le château de Bran avec le fantôme du comte de Dracula comme hôte des lieux. Sorti de l’imagination d’un écrivain qui avait pris pour modèle le comte sanguinaire de Vlad. Au Sud, la capitale Bucarest est qualifiée de "Petit Paris", "petit" qui compte malgré tout 2 millions d’habitants. Au détour des grandes avenues et des fontaines, musées, théâtres, son palais immense, devenu le Parlement, érigé à la gloire du dernier dictateur mégalomane qu’était Ceausescu.

L'Est dans tous ses états_Vote fin 2008.jpgLes Roumains votaient en décembre 2008, lors d’élections législatives marquées par un duel serré entre la gauche social-démocrate (PSD) et la droite démocrate-libérale (PDL), et une faible participation (19,84%, soit bien en-deça des taux enregistrés à la même heure lors des législatives de 2004 (27,18%) et de 2000 (27,25%). Quelque 18 millions de Roumains étaient appelés aux urnes pour renouveler leur Parlement, avec en jeu 315 postes de députés et 137 de sénateurs, selon un nouveau mode de scrutin à un tour combinant le vote uninominal avec le vote sur listes

Un pays avec un pied dans le futur à l’Ouest et un dans le passé à l’Est. Enfin, presque, un pied... parce que l’agriculture est encore la meilleure manière de tenir la forme.

20090619Campagne et moteurs.jpgIl faudrait peut-être renverser l’idée que l’Ouest est la terre promise. Noêl prochain, 20 ans après sa révolution, la Belle au Bois Dormant aura-t-elle trouvé son prince ? Pas sûr, du tout.

C’est désormais la grande braderie des faillites à bord, comme nous venons de le voir. Les prédateurs sont assoiffés des bonnes affaires. Les "prédatés" resteront piratés. A l’Est comme à l’Ouest, rien de nouveau de chaque côté d’une frontière, toujours efficace, mais qui est, seulement, devenue plus virtuelle que physique.

La maxime est devenue "Dis-moi par qui tu es fréquenté, je te dirai qui tu es".L'Est dans tous ses états_5.jpg

 

Paul Valéry, lui, disait :

"Le moderne se contente de peu".

Tout est question d’époque et de mentalités. Ca ne se choisit pas l’endroit où l’on naît et le milieu que l’on fréquente. Une idéologie, ça ne se conquiert pas dans l’espace d’un "Far East" et des rêves, mais plutôt dans le temps, les sacrifices, la solidarité, la clarification des buts et de leurs suivis en parlant d’une seule voix.

Et si la Russie demandait, un jour, d’entrer dans l’Union européenne ?

GazProm, cela vous rappelle certains problèmes d’approvisionnement ?

Anti-américains, certains pays européens le sont. Alors pourquoi pas ? Un gros morceau à avaler, la Russie, ça, c’est sûr. 

Si pour la Turquie, c’est plus contestable, la Russie, elle, en fait bien partie de l’Europe géographiquement.

 

L’Enfoiré,

Opinions d’une habituée

 

Citations :

  • "Quand on n’a pas ce que l’on aime, il faut aimer ce qu’on a", Proverbe roumain

  • "Il n’est plus proche parents qu’une bourse pleine et un sac de farine", Proverbe roumain

  • "Le changement de chef fait la joie des sots.", Proverbe roumain


Moyenne des avis sur cet article :  3.8/5   (10 votes)




Réagissez à l'article

13 réactions à cet article    


  • Hieronymus Hieronymus 23 juin 2009 12:37

    .. Carpattes ..
    combien de « pattes » ont ces montagnes ?


    • Kalki Kalki 23 juin 2009 12:51

      Combien de temps avant qu’on ai plus d’essence pour les voitures et le tracteur ( et les machines de guerres du monde , dont la machine de guerre américaine ... ).

      Ca c’est une bonne question hein : surtout si on va plus loin dans cette réflexion .


      • Kalki Kalki 23 juin 2009 14:14

        Le jour ou les « usa » auront réussit a renverser le pouvoir de moscou - et de la chine ( mais ca c’est un peu plus dans la poche peut être ? ), ce jour là vous aurait monde selon le rêve ultime : un monde unis.

        ( les cultures ont déjà disparus pour une seule culture - pour un empire un pouvoir )

        C’est le paradis ou l’enfer ?

        Pour qui ?

        Dans un monde avec ( ou peu) d’essence pour la machine de guerre : la guerre sera comme on disait avant : une boucherie avec des barbares : oh ça sera un petit plus sale qu’aujourd’hui, et il faudra y aller, se salir les mains ... vous savez pas du comme tuer 100 mille irakien ou bombarder la France sous l’allemagne, ou le japon en cendre, de TOUT la haut dans les nuages et se dire « Objectif accomplit en rentrant content à la base ».

        Un retour à la réalité ?

        Qu’est ce qui est mieu : un monde uniformisé marchant au pas de l’oie des nouveaux monarque dont on ne cite pas le nom, et qui ne sont pas élus ou la guerre ...

        ou 3 eme alternative les envoyer au diables avec leurs plans, quel place avez vous vous, et vos enfants dans leurs plans ? C’est bien de se poser la question avant , après sa sera « cour martiale expéditive » pour les déserteurs.


      • L'enfoiré L’enfoiré 23 juin 2009 18:57

        Kalki,

        Fernand Rainaud se demandait dans un de ses sketch : « Combien de temps mets le fut du canon pour se refroidir ? » La réponse était : un certain temps.

        Les voitures sans essence ne vont plus tarder. Elles deviendront électriques.

        Elles seront plus petites et moins gloutonnes.

        La machine de guerre américaine ? Quel est le lien avec l’article ? Est-ce ma dernière question au sujet de l’adhésion de la Russie à la CE ?

        Quelle place dans leur plan ? Et si c’était bien plus simple que cela en ramenant les plans au niveau des citoyens ? Il suffit de ne pas rester amorphe et rester toujours responsable, à mon avis.


      • brieli67 23 juin 2009 13:08

        La Maison/ LE PALACE belge brûle

        http://www.bruxelles-francophone.be/topic2042.html

        Balayez donc devant votre porte, les Belges, 
        nettoyez vos auges et vos literies
        et les cochons seront bien gardés.

        Vous en exemple ? Allons donc ! Vous avez assez eu de temps pour Nous convaincre.

        Das Kleeblatt hat sich gedreht ____ doit y avoir une expression hollandaise_flamande_bruxelloise identique....

        " la feuille de trèfle / la chance/ a tourné
        un ou d’autres joueurs vont prendre la main

        Bye Bye Zenne


        • L'enfoiré L’enfoiré 23 juin 2009 18:48

           

          Salut Brieli67,

          Toujours anti-belge, hein ?

          On nettoie, pas de doute là dessus. En plein dans les discussions après les élections régionales où seules les verts ont gagné du terrain.

          Merci pour le lien qui détient une analyse partisane mais intéressante.

          Les Français ne seraient pas prêts non plus à avoir une nouvelle concurrence alors que ce n’est pas vraiment la joie dans le Nord.

          Bruxelles est loin de suivre les idées rattachistes des wallons.

          La chance a tourné ? Quelle chance ? Et quels joueurs prendraient la main ?

          Enfin, nous sommes à l’Ouest et je crois que l’on parle des pays de l’Est, ici. Donc tournez la plaque.

          Auf iderzeen


        • brieli67 24 juin 2009 04:00

          Au coeur d’une insomnie gavée par la dernière shrapnell shell du Chouchou de BXL
          http://www.trip-avenue.com/evenement.php?id=5420 -
          suivie d’une vidéo-conférence prolongée entre cops.

          A la lecture de ta com’’ un flash...

          http://www.youtube.com/watch?v=RhDXm9fu1P0
          Devenu majeur et adulte par décret, inopinément, j’étais du voyage du camion radio-télé du Conseil de l’Europe au lendemain de la Révolution des Oeillets. Féodal, médiéval, anachronique.... Au retour, je suis resté accroché au Larzac, pour une Fête de la Moisson c’est une autre histoire...
          Lusophile oui par le Benfica et Eusébio
          http://fr.wikipedia.org/wiki/Eus%C3%A9bio_da_Silva_Ferreira

          Commis-voyageur avant pendant et après la chute du Mur dans cette Mitteleuropa « slave » et « ottomane », le bec cloué parce que je suis encore actif et pas encore en âge de sérénité _de la retraite d’une part et d’autre part une auto_censure « Ethique et probité professionnelle »
          je regrette et je ne retrouve plus
          1) la joie de vivre, le quotidien partagé, l’optimisme, la soif d’avenir
          2) cette inventivité, cette créativité certes un peu Concours Lépine envers le destin.
          3) cette foi ( fides : confiance) dans le livre - permis ou censuré - base de palabres sans fins

          Ah ! Bxl, les Belges et moi... que d’amours infidèles et forcément insatisfaites.

          à la bonheur ! 
          Bonne journée, M. le pragmatique philosophe.


        • L'enfoiré L’enfoiré 24 juin 2009 12:33

          Briell67,
          Quel début de profession de foi. Encore quelques commentaires compme celui-ci et on va en apprendre beaucoup sur vous. Avec du lyrisme désenchanté en plus.
          Musset disait : « Les chants désespérés sont les chants les plus beaux ».
          Pour comprendre Bruxelles et ensuite la Belgique, il faut y vivre longtemps.
          Il n’y aura jamais de 14 avril mode portugaise. Ce n’est pas une dictature et on y veillerait. Si d’aventure, je dis bien si d’aventure, on devait scinder la Belgique, ce ne serait pas comme la Tchécoslovaquie en deux parties.
          Nous n’avons pas de référendum, mais pour l’occasion il y en aurait un sur mesure.
          Je verrais plus facilement une confédération style Europe avec 3 régions autonomes.
          Si vous avez lu mon « La Belle gicle », je ne suis pas si sûr que les 3 y gagneraient vu l’intégration actuelle. 



        • brieli67 24 juin 2009 16:04

          profession de foi/confession. Mais non...
          Suis une tombe...

          http://www.logosdictionary.org/pls/dictionary/new_dictionary.gdic.st?phrase_code=5829846
          ET
          « jede Tach ’was ze »organisiere« y paeckse en Platt près de Lëtzebuerg
          avoir son programme de »bricolage« chaque jour.

          Sherpa auprès d’un Hanséate missionné aux Balkans, les programmes politiques avec plein de compromissions dès le départ ne sont pas ma tasse de thé tel Modem et autres centristes à la Blair. Il faut sérier et quantifier les divers points, s’asseoir autour d’une table non pour négocier, mais pour signer des contrats.
          La politique ou »gouvernance« n’est que compromis, laissons celà aux femmes et aux hommes de l’Art.
          T’sais il y a des évènements qui te marquent ; Pendant 15 j interne aux urgences à l’ouverture du nouvel hôpital rien à faire que vannes et de la grosse rigolade . Et puis l’urgence, j’ai eu beau crier qu’on m’aide. Nada... Personne ne bouge.. La débandade, plus de règles.

          Mah non ! je ne compare pas Portugal et Belgique. On oublie trop souvent l’état-ante de l’Italie du Sud de la Grèce de l’ Espagne du Portugal voire de l’Irlande....
          Faut pas chercher plus loin...

          La » Gicle« est bien datée. Un petit relookage, un peu plus de mordant vu que le ciel s’éclaircit... C’est le drame des écrits critiques et pamphlétaires, heureusement.

          Et hop un peu d’ »organisieren" ... Bis bald.


        • L'enfoiré L’enfoiré 23 juin 2009 19:16

           

          Bonjour Lech,

          Merci de placer le débat, là où il est.

          C’est vrai, je n’ai connu que la Roumanie dans le lot de ces pays de l’Est et encore à une époque bien différente, j’ose espérer. Je pensais m’y arrêter avec l’article avant que je ne trouve un article qui la reprenait comparée avec les autres pays cités.

          Je n’avais pas de chiffres pour la Pologne, et la Tchéquie,

          Ce serait intéressant d’analyser quels intérêts, ils ont eu de se scinder en deux pour effacer la Tchécoslovaquie.

          Il y aurait aussi tous les autres pays de l’ancien URSS, mais comme vous dites c’est s’embarquer bien plus loin.

          La Lettonie, en effet, a beaucoup de soucis à se faire. Je l’ai aussi lu récemment.

          C’est la deuxième Islande, question situation.

          Elle n’est toujours pas sous la protection de l’euro.

          Merci pour vos précisions bien utiles. « Voyage » avait un lien par certains aspects et économie à l’Est auraient été mieux, mais n’existaient pas. Votre post avait bien sa place ici.


          • Julius Julius 23 juin 2009 20:27

            > Ce serait intéressant d’analyser quels intérêts, ils ont eu de se scinder en deux pour effacer la Tchécoslovaquie.

            Les Slovaques ont voulu leur propre État, ils ont eu l’impression que tout est décidé par les Tchèques à Prague.
            Le Tchèque ont eu l’impression qu’ils paient pour les Slovaques.
            Les deux impressions ont été un peu vrai. Alors, pourquoi pas le divorce à l’amiable ? Les deux pays ont de très bonnes relations aujourd’hui.

            Ce qui est un peu bizarres, est nouvelle frontière entre les deux pays. Cette frontière a été construit (avec les passages, la police des frontières ,...). Elle a duré plusieurs années. Et elle a été détruite lorsque les deux pays ont été admis dans Shengen.


          • L'enfoiré L’enfoiré 24 juin 2009 12:20

            Lech,
            Combien de fois, j’ai subi cet humiliation de tout perdre, que depuis, je mets le plus de chance de mon côté. Avant de transférer, un peti Ctr-A, suivi d’un Ctrl-C, cela permet de se donner plus de chance de récupérer.
            Comme je le disais il y a certainement beaucoup d’expérience à avoir pour donner un commentaire complet sur le sujet. Je ne faisais qu’ébaucher le sujet.
            Merci à vous et à Julius. 

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès