San-antonio

@Pierre JC Allard

A l’auteur,

je ne crois pas plus que vous en la démocratie, principalement pour l’un des raisons que vous évoquez, hélas, trop rapidement : l’impossibilité pour l’électeur ... d’élire.

Vous citez la déformation sociétale ayant fait de lui un propriétaire compulsif. Je dirais plutôt un consommateur, tant les notions d’acquisition et de possession que vous citez sont loin de la réalité. Ce sont des dettes qu’on lui vend et en aucun cas de la possession.

Certes, le discours est biaisé, mais je crois qu’il est indispensable de bien saisir cette nuance. De fait, l’endettement a tout simplement remplacé l’esclavage. Au niveau des individus comme des pays.

La démocratie est au mieux un cache-sexe permettant plus ou moins d’enrober la servitude sous une couche de contestation … suffisamment maitrisée pour donner l’impression qu’elle existe mais aussi pour s’assurer qu’elle ne sert à rien. 

Etudier le Fordisme et le syndicalisme pour plus d’informations…

Et c’est là que se trompent tous les courants politiques à commencer par ceux de gauche. Quel que soit le détenteur des moyens de production (et vous l’avez effleuré), la nature humaine est faite … d’égoïsme. De fait, que le dirigeant soit un monarque, un religieux, une banque, un oligopole d’apparatchiks élus suivant un calendrier plus ou moins serré, les mêmes traits, les mêmes travers resurgiront. Sous d’autres formes, mais ils reviendront inlassablement. Une dictature n’apportera évidemment pas la moindre amélioration. Le pire est qu’elle ne fera pas non plus empirer les choses, la servitude changera simplement de forme.

Il n’y a, AMHA, que 2 possibilités semblant pourtant opposée sur le papier pour de pénibles améliorations (loin de moi l’idée de parler de solution) :

- La dilution : au lieu de confier leurs destinées à un petit groupe de personnes ayant exactement les mêmes défauts qu’elle, la population ne perdrait pas à être consultée de manière bien plus régulière. Ça s’appelle les votations en Suisse et il semble que cela ne fonctionne pas si mal, en tous cas, bien moins mal que l’Europe et son cirque pseudo-démocratique. Attention, ceci n’est valable que pour de nombres limités d’individus ayant des intérêts et une histoire commune. 

Pour reprendre le cas de la Suisse, petit pays par le nombre d’habitants, on se rappellera qu’il s’agit d’une confédération dont beaucoup de lois ne sont valables qu’au niveau cantonal. Et les votations aussi respectent pour beaucoup ce découpage qui est à l’extrême inverse de la centralisation délirante visible à Strasbourg, Bruxelles, et, finalement surtout à Francfort. Ce qui me mène au 2nd point :

- L’atomisation : je ne parle pas d’atomisation en termes de partage, mais au contraire de régionalisation. La centralisation n’a qu’un but et le récit (ou fable rayer la mention vous plaisant le mois) de la tour de Babel en est une illustration marquante : l’asservissement. Je vous invite a lire ce lien.

Bizarrement, la tendance n’est pas, mais alors pas du tout à l’éclatement du pouvoir de la refonte des régions de notre si bonne France au délire dictatorial que représente l’Europe et ses institutions.

A entendre le nombre de votants qui la défendent à tous crins, on se dit que le travail de « décérébralisation » initié par les banquiers a atteint sa cible…

@bakerstreet

Si je comprends bien, il n’y a qu’une seule alternative : aliénation et soumission absolue aux rois du marché ou guerre totale.

Vous semblez avoir bien lu et assimilé le petit manuel de la dictature de l’argent appliqué à ces idiots opportunément nommés citoyens, consommateurs, patriotes voire électeurs.

@hunter
J’opine !
Et, en sus de passer leur temps à gérer à tort et à travers, vous n’imaginez pas à quel point la vie de ces individus est truffée d’évènements bluffants. Voire même trop bluffants. Pauvre France...

@L’enfoiré
« Qui dit mieux ? »

Moi : discussion.