Il faudrait réfléchir plus avant sur ce besoin de « sortir » de soi ces pensées inavouables qui ne peuvent être ( et sont souvent) que de fugaces pulsions ; si je pense que la vérité est toujours bonne à dire, à condition d’être prêt à en assumer les effets, le moindre de nos délires ou phantasmes me semblent bien là où ils sont : au fond de nous !
Ils sont source de notre inspiration ou simplement des soupapes de nos frustrations, déceptions, humiliations, colères et j’en passe. Tout sentiment qu’il ne me semble pas bon de jeter hors de soi pour s’en débarrasser mais bien de décortiquer pour pouvoir les dépasser et « grandir ».
C’est bien s’il y a un bing ou un bang qui ramène chacun à sa psyché !
D’ailleurs dire quoique ce soit, dans la facilité du « non face à face », même si cela est tentant, n’apporte ( à mon sens bien sûr !) rien d’intéressant.
Il faut alors juste se remémorer le contentement ou au contraire le dégoût de soi éprouvé après ces messages « secrets » !
Les confidences entre amis, amies plutôt, ont toujours existé, et cela s’est toujours soldé par des fâcheries !!!