Pouvons-nous, sommes-nous capable de parler de l’amour ou de la haine sans faire appel à ce que nous croyons en savoir ?
Nous ne parlons directement ni de l’un ni de l’autre, nous ne faisons que raconter nos souvenirs, soit nous avons connu ces sentiments et nous en relatons l’expérience, soit nous ne faisons que réciter ce que nous avons retenu d’une approche intellectuelle.
L’amour, la haine sont des états d’être et ensuite vient le souvenir.