@ P. Bilger,
J’ai eu un espoir à la première phrase de l’article : « J’ai honte d’évoquer cette affaire à l’heure où... » ;
Oui, pour la Justice, un moment de honte est vite passé, et j’ai imaginé que la colusion du calendrier allait vous faire nous parler de cette aide -maternelle sequestrée, assassinée, possiblement violée par un condamné qui, s’il n’était pas forcément en récidive légale, était à tout le moins en réitération.
Dans la méme commune que celle de sa précedente victime.
Qui, comme la plupart des condamnés pour affaires criminelles « encourait 20 ans, à pris 10, en a fait 5 ».
Le plus légalement du monde.
Comme le triste sieur Pierre Bodein, le gitan d’Alsace, éventreur/ Violeur et tueur de femmes, 3 fois condamné à perpétuité. Tout à fait légalement libre à chacune de ses récidives, où il tuait de nouveau.
« 3 fois perpet ». , Coluche en aurait fait un sketche, non ?
Bref, il y a en effet de quoi avoir des doutes sur la conception américaine de la prescription , sur les raisons de cet acharnement tardif sur une affaire qui semble « évacuée » par la victime elle-méme, mais...
Tout de méme, tout près de chez nous, en Forét de Fontainebleau, la Justice de la République peut-elle rester téte haute ?
Cela ne méritait-il pas un billet (et plus), plutot qu’une énième copie sur le sujet Polanski ?
Là, il s’est agit d’un assassinat, peut étre méme accompagné d’actes de torture et de barbarie. Chez nous.
Une affaire humaine, trop humaine...